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The power of love 1 , livre ebook

144

pages

Français

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2023

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Depuis maintenant trois mois, une vague de cambriolages sévit sur New York. Une seule cible : les plus grandes joailleries de la capitale. La police est sur les nerfs, elle n'a aucun indice ni suspect en vue, ce qui amuse notre séduisant cambrioleur, qui se croit donc à l'abri de tout soupçon. Mais c’était sans compter sur l'arrivée de la mystérieuse et énigmatique Tessa Blaine, venue expressément pour prêter main-forte au Lieutenant Powell. Tandis qu’elle se rend sur la dernière scène de vol, elle repère tout de suite plusieurs indices qui échappent à la police. Il vient de commettre sa première erreur ! Pour Tessa, l’objectif est clair : démasquer celui qui est à l'origine des cambriolages et l’arrêter. Ce dernier doit désormais tout faire pour brouiller les pistes. Mais le jeu dangereux que mènent nos protagonistes pourrait bien se retourner contre eux d'une façon assez inattendue. Vous connaissez cet adage : Tel est pris qui croyait prendre...
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Publié par

Date de parution

09 mai 2023

EAN13

9782819110231

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Raquel Hab




The Power of love


1. Diamonds are forever
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite." » (Alinéa 1 de l’article L. 122-4.) « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

© Sharon Kena éditions
3 rue de la source
57340 Morhange
www.skeditions.fr

dépôt légal : janvier 2025
ISBN : 978-2-8191-1023-1

Photographie de couverture : Depositphotos
Illustration de couverture : Laurent Charpentier et Raquel Hab
Illustration à l’intérieur du Livre : Aurore Payelle
" à P. pour toujours veiller sur moi «
Table des matières
1. Joaillerie Vance, 744 5e Avenue, New York
2. Ole & Steen, 873 Broadway Street
3. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Street
4. Résidence Vail, château particulier d’Henry Vail, Bryant Park
5. Appartement de Candy ou Candice ? 429 West Broadway Avenue
6. Commissariat de police de New York, 240 Centre Street
7. Commissariat de police de New York, 240 Centre Street
8. Joaillerie Vance, 744 5e Avenue
9. Quartiers généraux des entreprises Vance, bureau de Liam, 672 Madison Avenue
10. Commissariat de police de New York, 240 Centre Street
11. The Blue Box Café, Tiffany & Co, 727 7e Avenue
12. Scarpetta, 88 Madison Avenue
13. Tartinery Café, 10 Columbus Circle
14. Dans les rues de New York, au croisement de la 6e et de la 42e
15. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Street
16. Résidence Vail, château particulier d’Henry Vail, Bryant Park
17. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
18. Gianni, 136 Mulberry Street
19. Résidence Vail, château particulier d’Henry Vail, Bryant Park
20. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
21. Résidence Vail, château particulier d’Henry Vail, Bryant Park
22. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
23. Résidence Vail, château particulier d’Henry Vail, Bryant Park
24. Ralph’s Café, 888 Madison Avenue
25. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
26. Résidence Vail, château particulier d’Henry Vail, Bryant Park
27. Rayne Gallery, 780 5e Avenue
28. Hôtel particulier de Liam, 9 77e avenue
29. Entrepôts désaffectés près de l’Atlantic Basin, Brooklyn
30. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
31. Résidence Vail, château particulier d’Henry Vail, Bryant Park
32. Central Park, autour du Réservoir de New York
33. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
34. Yakuza, 347 West 46e Avenue
35. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
36. Quartiers généraux des entreprises Vance, bureau de Liam, 672 Madison Avenue, New York
37. Westside Rigle & Pistol Rang, Shooting Club, 20 West 20e Avenue
38. Commissariat de police de New York, 240 Centre Street
39. Résidence Vail, château particulier de Henry Vail
40. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
41. Blue Lounge, rooftop du trente et unième étage de l’immeuble Ink 48, 653 11e Avenue
42. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
43. Aéroport de JFK, hall des départs
44. Hôtel Arizona Biltmore, 2400 Missouri Avenue, Phoenix, Arizona
45. Metropolitan Museum of Art, 1000 5e Avenue
46. Prison de Rikers Island, 1616 Hazen Street
47. Hôtel particulier de Liam, 9 77e Avenue
48. Résidence Sienneti, là où vivent Armand et sa famille, lieu top secret
49. Résidence Vail, château particulier d’Henry Vail, Bryant Park
50. Metropolitan Museum of Art, 1000 5e Avenue, bureau de Nathalie Daley-Horth
51. Commissariat de police de New York, 240 Centre Street
52. Île de Chep Lap Tok, aérodrome top secret près de l’aéroport, Hong Kong
53.  Pénitencier de l’État d’Arizona, 3700 North 75e Avenue, Scottsdale, Arizona
54. Résidence des Blaine, lieu top secret, Hong Kong Island
55. Appartement de Tessa, lieu top secret, Hong Kong Island
56. Restaurant Whooloomooloo, Rooftop au 100e Étage de l’Immeuble The One, 100 Nathan Road, Kowloon Side
57. La Tour, lieu top secret, Hong Kong
58. Dernier étage de la Tour Infinity, quartier de Gunam, Séoul, Corée du Sud
Bonus : Extrait du Spin-off Prequel
Remerciements 
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1. Joaillerie Vance, 744 5e Avenue, New York
Liam

Mercredi, 7 h 24.
Ce cambriolage était moins amusant que les précédents. C’était presque trop facile. Ce qui est plutôt logique parce que j’ai cambriolé ma propre joaillerie. Enfin pas exactement puisque j’en suis le directeur et non le propriétaire. Je me demande comment monsieur Vance va le prendre. À cette heure, il n’a probablement pas reçu mon appel. En revanche, j’ai bien eu celui du lieutenant Powell qui m’a tiré de mon court sommeil. Comment un plouc pareil peut-il occuper un poste aussi important au sein de la police de New York ? Il pourrait au moins faire un effort vestimentaire. Sa chemise à carreaux, sa cravate rayée et sa veste complètement froissée vont me donner la nausée.
Il discute avec ses adjoints tandis que je reste planté comme un piquet à attendre que la scientifique finisse de relever les indices. J’aimerais bien retourner chez moi avant que le soleil ne pointe le bout de son nez. Je m’impatiente et je lui montre mon mécontentement en tapant volontairement du pied près des vitrines.
— Vous en avez encore pour longtemps ? lui lancé-je, agacé, alors qu’il a le dos tourné.
Il pivote machinalement vers moi et me fusille du regard.
— Non, répond-il d’un ton tranchant. Mon équipe finit d’examiner cette scène de vol.
— À part des débris de verre, je ne vois rien d’autre.
Ma réplique cinglante le fait tout de suite réagir, il s’approche un peu plus près de moi pour riposter.
— Merci pour vos remarques et votre manque de coopération, grogne-t-il. Depuis que cette vague de cambriolages a commencé, je vous ai prévenu maintes fois que vous seriez la prochaine cible et ça n’a pas raté.
— La faute à une police plus que défaillante.
Il serre immédiatement les poings, ce qui ne manque pas de m’amuser. J’adore provoquer ce trouduc !
— Je vous prierai de garder vos commentaires pour vous. J’ai l’impression que vous n’en avez rien à foutre du « je vous l’avais bien dit ».
— Bien sûr que non. Pour être honnête, j’avais l’intime conviction que n’auriez pas besoin de me le dire. Il faut croire que ce cambrioleur est sans conteste plus doué que vous.
Je le nargue en lui faisant mon plus beau sourire. Il fait tout ce qu’il peut pour garder sa colère sous contrôle, colère que je ne cesse d’attiser pour voir jusqu’où il peut aller. Il bloque un long instant sur moi, cherchant à rétorquer, avant de jeter un coup d’œil à sa montre.
— Je pense que votre équipe, enfin les deux pauvres mecs de l’équipe scientifique et les flics à l’entrée , peut repartir afin de finir le peu de nuits qui reste. Sans vouloir vous offenser, je dois faire en sorte que nous soyons ouverts demain au plus tard.
Il me jauge, croise les bras devant moi et marmonne un truc que je n’ai pas envie de comprendre.
— Ne vous en faites pas pour vos clients, vous aurez largement le temps pour tout remettre en ordre, rouspète-t-il. Allez prévenir votre patron plutôt et dites-lui que je vous avais mis en garde.
Je me retiens de lever les yeux au ciel. Sa réplique me donne envie de rire.
— Et vous devriez prévenir le vôtre que vous n’avez ni retrouvé le cambrioleur ni élucidé tous ces cambriolages.
Il est à deux doigts de bondir sur moi quand nous sommes interrompus par de l’agitation devant la joaillerie. Une silhouette élancée vient de faire irruption et se présente aux deux policiers qui surveillent l’entrée.
— Veuillez m’excuser.
Le lieutenant Powell me laisse en plan. Il fait signe de loin aux agents de la laisser passer. Une jeune femme, tout sourire, vient saluer le lieutenant Powell avant de me rejoindre. Plus elle s’approche de moi, plus je sens mon cœur battre.
— Pardonnez-moi cette interruption, mais laissez-moi vous présenter Tessa Blaine, dit-il, tout content.
Avec ses talons, elle doit avoisiner les un mètre quatre-vingt, a de magnifiques yeux marron et des cheveux châtain clair qu’elle a dressés en une jolie queue de cheval. Ils sont raides sauf les mèches de devant qui forment une belle vague ondulée sur son visage. Elle est toute vêtue de noir, ses escarpins comme sa jupe, ou sa robe, je ne sais pas trop, car son blouson matelassé en cuir noir ne laisse rien paraître sous ce manteau en laine de couleur camel.
C’est qui cette bombe ? Je me précipite presque pour aller la saluer.
— Bonjour.
Je me présente à elle en lui tendant ma main qu’elle serre fermement.
Au moment, où nos yeux entrent en contact, et où je sens sa peau sur la mienne, je suis comme accroché à elle. Une sorte de connexion invisible vient de se créer. Le temps ne s’écoule pas comme il devrait, il reste comme suspendu, figé. Cette fraction de seconde dure une éternité.
— Liam Ward-Harper, lui précisé-je mon prénom et mon nom.
Elle arque tout doucement un sourcil avant de plisser un œil. Elle a une sacrée poigne.
— Enchantée, me répond-elle en rompant le contact visuel.
Je ne peux m’empêcher de l’observer alors qu’elle commence à examiner les différentes vitrines.
— Tu tombes à pic, Tessa, lui lance le lieutenant.
— En effet, c’est ce qu’on appelle avoir de la chance.
— Vous travaillez avec le lieutenant Powell ?
— Non.
— Vous n’êtes pas agent de police ?
— Non.
Ses yeux croisent les miens, mais je ne décèle rien dans son regard, ce qui ne manque pas d’attiser ma curiosité.
— Vous êtes du F

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