360
pages
Français
Ebooks
2018
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Ebook
2018
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Publié par
Date de parution
31 mai 2018
Nombre de lectures
127
EAN13
9782376763147
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Beau brûle de passion pour Harley Montoya. Lorsqu’il découvre que la femme qui a enflammé sa libido est la fille dont il est tombé amoureux si longtemps auparavant dans un refuge, il est submergé de joie. Mais Harley – ou Nada comme il la connaissait – a été brûlée par la tragédie. Ils vivent tous les deux une vie pleine d’aventure. Il construit des armes personnalisées et possède une réserve de reptiles, et elle est experte en EOD – Harley désamorce des bombes pour gagner sa vie. Mais rien n’est plus explosif que l’amour qu’ils partagent.
Beau est déterminé à montrer à Harley qu’il est digne de sa confiance et qu’il est prêt à la protéger de tout ce qui pourrait lui causer du tort. Mais Harley a un homme fou sur ses traces et elle ne peut pas tourner le dos à ses responsabilités. Les bombes, les alligators, les plantations hantées et le folklore de Louisiane pimentent leur vie, et le danger et les fantômes de leur passé menacent de les déchirer –, mais rien ne peut éteindre les flammes blanches de leur amour brûlant.
Publié par
Date de parution
31 mai 2018
Nombre de lectures
127
EAN13
9782376763147
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Amour brûlant
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2012 Sable Hunter
Titre original : Burning Love
© 2012 Sable Hunter
Traduit de l’anglais par Flora Bruneau
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Raphaël Rivière
Conception graphique : © Leila chez CLM
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-314-7
Première édition française : mai 2018
Première édition : juin 2012
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Amour brûlant
Les Cajuns
Le ranch des MacCoy ~ Tome 6
Sable Hunter
Chapitre 1
Foyer pour enfants de Brownwood – La Nouvelle-Orléans – Seize ans plus tôt
— N’aie pas peur. Je ne le laisserai pas te faire de mal.
Beau ouvrit les bras et Nada s’y jeta. Il pria le ciel pour pouvoir tenir sa promesse. Elle était si petite et si courageuse.
— Il t’a fait du mal aussi. Je l’ai vu, murmura-t-elle dans sa poitrine, les bras serrés autour de son ventre.
Nada ne savait pas ce qu’elle ferait sans Beau. Pell devenait de plus en plus exigeant. Aujourd’hui, elle avait à peine échappé à la police. Mardi Gras était généralement une période tranquille pour les pickpockets, mais les flics sévissaient. Parfois, Nada pensait que ce serait plus simple si elle était arrêtée. La détention juvénile ne pouvait pas être pire que Brownwood, si ?
Il passa une main sur sa nuque et remarqua qu’elle était mouillée. Bon sang !
— Tu saignes ! Il t’a déjà fouetté, n’est-ce pas ?
À son léger hochement de tête, il attrapa sa main et l’entraîna vers l’évier de la petite pièce.
— On va t’enlever ce sang et je t’appliquerai une pommade.
Tournant le robinet pour que l’eau se réchauffe, il alla caler une chaise sous la poignée de porte. Cette petite sécurité n’arrêterait pas Pell, mais cela le ralentirait et dissuaderait tous les autres enfants d’empiéter sur leur vie privée. Brownwood hébergeait vingt-cinq malheureux orphelins ou fugueurs et n’existait que parce que Pell pouvait se permettre les pots-de-vin pour tenir les autorités à distance.
Saisissant un gant de toilette déchiré, il le mouilla et le tint maladroitement, essayant de déterminer la meilleure façon de procéder. Finalement, il dit :
— Enlève ton tee-shirt, je ne regarderai pas.
Nada leva son tee-shirt. Elle n’avait pas de soutien-gorge : elle n’en avait pas vraiment besoin. Pourtant, elle était embarrassée. Tenant le bout de tissu contre sa poitrine, elle tourna le dos à Beau.
— Je n’ai ramené que deux portefeuilles et quelques cartes de crédit, pas assez pour le rendre heureux.
La sensation du chiffon sur sa peau piqua un peu.
— Sharon a disparu.
— Je sais.
Bon sang, son petit dos était rayé. Connard.
— Nous devons trouver un moyen de partir ou l’un de nous deux disparaîtra aussi.
Il connaissait la musique et d’habitude, il volait suffisamment pour pacifier Pell, mais cela allait à l’encontre de tout ce en quoi il croyait. Beau n’était pas un voleur et qu’on le force à voler le rendait malade. Il n’aimait pas prendre l’argent durement gagné des innocents, même s’ils étaient saouls.
— Beau, je peux rester ici avec toi ce soir ? Pell entre dans ma chambre la nuit et j’essaie de faire semblant de dormir. Il reste debout, dans l’ombre, à me regarder. J’ai peur de lui.
Nada détestait demander, mais elle ne savait pas quoi faire d’autre.
— Il vient dans ta chambre la nuit ? Putain ! Chérie, je suis tellement désolé.
— Aïe !
Elle poussa un petit cri de douleur quand il appliqua de l’alcool sur ses plaies.
— Où as-tu eu ce truc ? Ça brûle !
— Désolé, si ça pique. Je l’ai acheté à la pharmacie avec une partie de l’argent que j’ai pris. Nous avons déjà trop « d’accidents », nous n’avons pas besoin d’une infection en plus.
Il avait envie de la protéger. Mais pourrait-elle dormir avec lui ? Bon sang ! Serait-ce un péché ? Il aimait les filles – et il aimait beaucoup Nada. Mais elle n’avait que treize ans et lui seize ; il était plus intelligent que ça. Ce petit ange était innocent.
Nada comprit. Beau n’avait rien dit quand elle avait demandé à rester avec lui. Cela signifiait qu’il préférerait qu’elle ne le fasse pas. Elle ne demanderait plus jamais. Après tout, elle n’était personne. Elle était Nada. C’était son nom. Le mot « nada » voulait dire « rien », « personne ». Son père lui avait donné ce nom, l’avait mis sur son certificat de naissance et l’avait gravé dans sa tête tous les jours : Tu n’es personne. Personne ne voudra jamais de toi. Tu n’es rien . Des années d’abus et d’humiliations lui avaient appris à ne rien attendre. Alors, quand elle demandait quelque chose, Nada ne demandait qu’une seule fois et ne manifestait aucune émotion quand on lui disait non.
— Ce n’est pas grave. J’apprécie que tu fasses ça pour moi.
— Très bien, j’ai fini ; tu peux remettre ton tee-shirt.
Il se détourna pendant qu’elle le ramenait sur sa tête. Quand elle fut habillée à nouveau, il lui fit face. Les cheveux noirs de Nada pendaient en boucles souples et ses yeux d’ambre étaient énormes dans un visage qui reflétait trop de tristesse pour quelqu’un de si jeune.
— Merci, Beau.
Elle remarqua que son visage était meurtri, et elle ne put s’empêcher de tendre la main pour le toucher.
— Tu veux que je te soigne ?
— Non, ça va.
Il remit le bouchon sur le désinfectant et suspendit le tissu mouillé dans la salle de bain. Quand il revint, elle partait.
— Où vas-tu ?
— Je retourne dans ma chambre.
Elle semblait confuse.
— Pourquoi ?
— Reste avec moi.
Il tendit la main.
— Je prendrai soin de toi.
Quand elle sourit, son cœur se serra. C’était mauvais, ce qu’il ressentait pour elle. Elle était trop jeune. Et beaucoup trop fragile.
— Vraiment ? Je dois aller chercher mon pyjama.
Elle était sur le point de partir quand il l’arrêta.
— Reste, tu es déjà là. N’attirons pas trop l’attention. Ils ont déjà vérifié la c