La compta... sans comptes

François Pottier

Description

Par sa démarche concise et pragmatique, ce livre s'adresse aux étudiants, ainsi qu'aux dirigeants et cadres d'entreprise.

La compréhension des mécanismes comptables est rendue difficile par l’opacité des méthodes d’enseignement traditionnelles. En appréhendant directement les conséquences des opérations de l’entreprise sur ses bilan et compte de résultat, sans utiliser les écritures comptables, cet ouvrage apporte au lecteur une vision synthétique de la comptabilité, lui permettant d’identifier immédiatement les conséquences de chaque décision sur la santé financière de l’entreprise.Par sa démarche concise et pragmatique, ce livre s’adresse aux étudiants (écoles supérieures de commerce, écoles d’ingénieurs, universités), ainsi qu’aux dirigeants et cadres d’entreprise.Intégrant les conséquences des IFRS, il est conforme aux dernières « convergences » du plan comptable général français vers ces nouvelles normes internationales.

Il est accompagné d’un ouvrage d’exercices et de corrigés comportant trois exercices par chapitre plus quelques cas de synthèse.

Cette 3e édition apporte notamment des précisions sur les conditions d’entrée d’une immobilisation dans le patrimoine d’une entreprise, sur les divergences entre amortissement comptable et amortissement fiscal et sur les modalités d’application de la règle du prorata en matière d’amortissement comptable.

Sujets

• Comptabilité
• Management
• Entreprise

Informations

• Publié par: Éditions EMS
• Nombre de lectures: 107
• EAN13: 9782847691931
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

La compta... sans comptes
3e édition

François POTTIER
Le Code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 interdit expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée dans les établissements d’enseignement supérieur, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée.
© Éditions EMS, 2007
Nous rappelons donc qu’il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit le présent ouvrage sans autorisation de l’auteur, de son éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris (Code de la propriété intellectuelle, articles L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2).
9782847690828
Sommaire
Page de titre Page de Copyright PRÉFACE PARTIE 1 - LES PRINCIPES GÉNÉRAUX
INTRODUCTION CHAPITRE 1 - OBJET ET CONTENU DES DOCUMENTS DE SYNTHÈSE CHAPITRE 2 - LA PARTIE DOUBLE
PARTIE 2 - LES OPÉRATIONS COURANTES
CHAPITRE 3 - CRÉATION DE L’ENTREPRISE CHAPITRE 4 - LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE PRINCIPES DE BASE RÉGISSANT LA COLLECTE CHAPITRE 5 - L’ENTRÉE D’UNE IMMOBILISATION CHAPITRE 6 - DÉCLARATION ET RÈGLEMENT DE LA TVA (RÉGIME DE LA TVA SUR LES LIVRAISONS) CHAPITRE 7 - LA MARGE SUR VENTES DE MARCHANDISES ET L’ÉVALUATION DES STOCKS CHAPITRE 8 - LA MARGE SUR LA PRODUCTION VENDUE CHAPITRE 9 - LES EFFETS DE COMMERCE CHAPITRE 10 - TRÉSORERIE ET FRAIS FINANCIERS CHAPITRE 11 - LES IMPÔTS ET TAXES ET L’IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES CHAPITRE 12 - LES CHARGES DE PERSONNEL
PARTIE 3 - LES OPÉRATIONS D’INVENTAIRE
CHAPITRE 13 - L’AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES CHAPITRE 14 - JUSTE VALEUR ET DÉPRÉCIATIONS CHAPITRE 15 - CESSION D’IMMOBILISATIONS CORPORELLES CHAPITRE 16 - DÉPRÉCIATION DES STOCKS ET DES CRÉANCES CLIENTS CHAPITRE 17 - TITRES IMMOBILISÉS ET VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT : DÉPRÉCIATIONS ET CESSIONS CHAPITRE 18 - LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES CHAPITRE 19 - RÉGULARISATIONS DE CHARGES ET PRODUITS CHAPITRE 20 - CHOIX ET GESTION CHAPITRE 21 - L’ORGANISATION COMPTABLE LE PLAN COMPTABLE
CONCLUSION GÉNÉRALE INDEX DES MOTS-CLÉS INDEX DES TABLEAUX BIBLIOGRAPHIE Du même auteur aux Éditions Management et Société
PRÉFACE
Aujourd’hui dans l’entreprise, seuls les comptables « purs » ont besoin de connaître les aspects techniques de la comptabilité (numéros de comptes, écritures comptables, etc.). Par contre, l’ensemble des responsables (qu’ils soient gestionnaires, techniciens ou administratifs) doit pouvoir appréhender la logique comptable, pour gérer un budget, proposer un projet d’investissement, ou présenter les résultats de son service devant la direction générale.
Pour cette dernière population, la démarche traditionnelle d’apprentissage de la comptabilité, paraît le plus souvent fastidieuse, trop technique et obscure quant à sa finalité. Cet ouvrage se propose donc d’aborder l’ensemble des thèmes traditionnels de la comptabilité, en voyant directement leurs conséquences sur le bilan et le compte de résultat de l’entreprise. Son public est donc constitué de tous les étudiants, mais aussi responsables d’entreprise, qui dans leur formation initiale pour les premiers et dans leur travail ou sessions de formation continue pour les seconds, abordent la gestion, dont la comptabilité est la principale pierre angulaire. Parmi les étudiants, sont ici concernés, ceux fréquentant une école de commerce (qui ont une formation généraliste avant tout), les étudiants des filières de gestion en université, mais aussi ceux inscrits en école d’ingénieurs dont les connaissances en gestion s’avéreront décisives pour l’évolution de leur carrière. Les futurs comptables « purs », qui souvent durant leurs premiers cours « avalent » plus la comptabilité qu’ils ne la comprennent, pourront avantageusement s’appuyer sur ce livre pour se détacher des aspects techniques de la comptabilité, et ainsi mieux en comprendre les rouages essentiels.
Le présent ouvrage est organisé de la manière suivante :
Une première partie est consacrée aux grands principes qui régissent la comptabilité.
Une deuxième partie sera consacrée aux opérations courantes, c’est-à-dire celles qui font partie de l’activité quotidienne de l’entreprise (achats, ventes, salaires, etc.).
Une troisième partie sera consacrée aux opérations d’inventaire, c’est-à-dire celles réalisées à la clôture de l’exercice pour respecter les principes comptables (amortissements, provisions, régularisations de charges et produits, etc.).
PARTIE 1
LES PRINCIPES GÉNÉRAUX

INTRODUCTION
Vous êtes consultant dans un cabinet. Une entreprise vous demande de lui établir un diagnostic financier et de la situer par rapport à ses trois concurrents les plus sérieux.
Qu’allez-vous faire ? Vous allez vous procurer les documents comptables des entreprises concurrentes. Alors la comptabilité générale aura rempli sa mission essentielle :

INFORMER
Qui souhaite être informé ?
D’abord, bien évidemment, les dirigeants de l’entreprise : comment s’est construit le résultat de l’année : les décisions prises étaient-elles appropriées ? Ensuite, les salariés qui souhaiteront savoir si la pérennité de l’entreprise et donc de leurs emplois est assurée.
Mais aussi les tiers de l’entreprise : – Le banquie r, qui modifiera ses engagements vis-à-vis de l’entreprise en fonction des résultats. – Le fournisseu r, qui développera son courant d’affaires avec l’entreprise si celle-ci lui semble solvable. – Les actionnaire s, qui pourront apprécier à l’aide de la comptabilité si leur argent a été bien investi. – Les concurrents (cf. plus haut), qu’ils aient ou non des « vues » sur l’entreprise en question. – Enfin, un certain nombre d’organisme s, à des fins statistiques ou de contrôle, souhaitant pouvoir disposer des résultats comptables de l’entreprise. Citons pour mémoire : l’INSEE, l’Autorité des Marchés Financiers, le Fisc, la Centrale des Bilans de la Banque de France, les Chambres de Commerce et d’Industrie, etc.
Ainsi, chaque entreprise va devoir, chaque année, déposer auprès de l’administration ses documents comptables. Afin que, d’une entreprise à l’autre les présentations soient homogènes et puissent faire l’objet d’une comparaison, il a fallu :

NORMALISER
La première tentative de normalisation a été faite en 1947 (seule l’Allemagne nous avait précédé en la matière). Cependant, il faudra attendre 1957 pour voir apparaître le Plan Comptable Général (PCG 57). Il s’agit en fait d’un ensemble de règles, de principes, de comptes que les entreprises se doivent d’utiliser pour établir leur comptabilité.
Cependant, les évolutions juridiques (loi de 1966 sur les sociétés, mise en place de la participation aux bénéfices en 1967), fiscales (généralisation de la T.V.A. en 1968), commerciales (leasing), ont vite rendu le PCG 57 inadapté. D’autre part et surtout, la volonté des pays de la CEE d’homogénéiser leurs comptabilités nécessitait une réforme profonde. Un nouveau Plan Comptable Général (le PCG 82) a donc vu le jour. Il a fait l’objet de quelques modifications en 1999.
Cette volonté d’harmoniser les comptes des entreprises au niveau européen, s’est vite avérée trop étroite, compte tenu de la mondialisation. En effet celle-ci conduit très souvent les entreprises à avoir recours à la croissance externe par le biais du rachat d’autres acteurs du marché ou de prises de participation. Les groupes d’entreprises ainsi constitués ont pris, au niveau mondial, une importance significative dans les différents secteurs d’activité.
Dans ces groupes, la lecture des seuls comptes sociaux (ou individuels) de la société mère (c’est-à-dire des comptes de l’entreprise qui « dirige » le groupe), puis des entreprises qui dépendent d’elle (les filiales), offre une image très partielle de la puissance réelle du groupe.
La présentation des comptes consolidés 1 (c’est-à-dire regroupant les comptes de la société mère et des filiales) va permettre d’avoir u