L Université de Côte d Ivoire et la société
320 pages
Français

L'Université de Côte d'Ivoire et la société , livre ebook

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320 pages
Français

Description

L'Université de Côte d'Ivoire a été créée réellement en 1964. Plus de quarante ans après, il existe trois sites universitaires nationaux, de nombreuses grandes écoles publiques ou privées, accompagnées de plusieurs universités privées, des antennes d'universités étrangères, un campus numérique francophone avec enseignement à distance. Un ensemble fréquenté par plus de 150000 étudiants.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2009
Nombre de lectures 201
EAN13 9782296225831
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVANT-PROPOS

La communication des travaux d’études et de recherche
universitaires sur le plan scientifique et leur accessibilité à un
public large se pose toujours avec la même acuité. On cherche
encore des réponses à la forme à donner à une publication pour
informer tout public intéressé par les résultats obtenus dans des
domaines cruciaux dont la connaissance enrichirait la culture
existante sur les plans scientifique, technique ou
environnemental et qui faciliterait la compréhension des
problèmes latents afin, s’il le fallait, d’y apporter des débuts de
solutions.
De quoi s’agit-il? De médiation, de vulgarisation, ou d’essai.
Pour ceux qui, intéressés, voudront progresser, avec une lecture
aisée, dans un texte où le vocabulaire, la syntaxe, les appareils
méthodologiques et scientifiques qui ne leur sont pas
familiers, entravent le moins possible leur route ; ou pour ceux
qui attendent une information la plus complète possible.Edmé
Michel Y. Zinsoupar cette publication a tenté de répondre à ces
deuxpopulations en sériant son propos.
Edmé Michel Y. Zinsouestun enseignant-chercheur de
l’Université d’Abidjan de Côte d’Ivoire. Il a entreprisun long
parcours qui lui a permis d’obtenir le grade de Docteur de
l’Université de Caen dans les Sciences de l’Éducation. Il a
conduit l’ensemble de ses recherches avec beaucoup de
patience et de constance, ayant pour centre d’intérêt l’enfant,
l’élève et l’étudiant en Côte d’Ivoire, en corrélation avec son
enseignement, sa formation et son insertion dans son milieude
vie. Cet ensemble estvaste et complexe, pour l’aborder, il faut
faire nécessairement des choix. Edmé Michel Y. Zinsoules a
effectués, il a appris de par ses affinités, ses capacités et ses
expériences à privilégier les thèmes et les méthodes des
sciences humaines et sociales, plus particulièrement celles qui
sont en relation avec les champs impliquant le psychologique et
le sociologique. Ilya acquisune compétence reconnue et il
propose dans ce livre le résultat de son travail d’études et de
recherche sous le titre:L’impact de l’Université de Côte

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d’Ivoire sur ses publics: radioscopie de leurs représentations
sociales.
Le sujet est attrayant, attirant, il déclenche à n’en pas douter la
curiosité. D’une part, quiconque connaît les aléas d’une année
universitaire et laversatilité des publics étudiants, quels que
soient le temps et le lieud’implantation de leur campus, aun
avis sur la question. D’autre part, si les institutions
universitaires sont souvent le théâtre d’évolutions
désordonnées, elles demeurent et sont toujours aussi
recherchées car elles sont des points de passage de plus en plus
obligés de nos civilisations quivoient repousser régulièrement
les frontières dusavoir et des connaissances et l’allongement de
la durée de la formation.
Par conséquent, si l’Université accueille pendantun temps non
négligeable l’ensemble d’une population qui constitue la partie
la plus prometteuse sur le plan des ressources intellectuelles
d’un pays, elle devrait être àun moment donné, celle qui
contribue le plus à son développement dans tous ses domaines
clés. Or, cela n’est pas aussi évident qu’on pourrait le supposer.
Aussi, était-il nécessaire qu’on s’interroge sur ce sujet.
Il faut l’instruire, mettre en évidence les convergences et les
divergences qui le jalonnent à partir de méthodologies
existantes ouà développer. C’est ce que Edmé Michel Y.
Zinsounous propose à travers les études qu’il a faites. Son
souci est de satisfaireun ensemble d’hypothèses par lesquelles
il interroge la contradiction entreune Université qui n’est pas
perçue à la mesure de ce qu’elle est etun milieuqui pourrait
utiliser ses compétences.
Il suitun plan rigoureuxdans lequel se profilent les différents
thèmes abordés. Il était nécessaire de montrer la genèse de
l’Université de Côte d’Ivoire pour mieuxcomprendre le cadre
d’oùétaient issues les différentes populations étudiées ; il en est
faitune présentation historique et contemporaine. Mais, le sujet
abordé demandaitun exposé de la théorie des représentations
sociales, ce sera l’objet d’une deuxième partie qui, si elle est
mise en relation avec la bibliographie proposée en fin
d’ouvrage, offriraun corpus actualisé sur la naturécentsre des
travauxen cours dans ce domaine. Les troisième et quatrième

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parties permettront aux lecteurs de prendre la mesure des
réponses apportées au sujet étudié auprès des populations
concernées.
Cependant, il se peut qu’il y ait des personnes intéressées par la
méthodologie et la nature des résultats obtenus. Elles trouveront
les matériels d’enquêtes, de méthodologie et les résultats
statistiques en fin d’ouvrage. Cette présentation a été privilégiée
pour ne pas alourdirune lecture qui montre à l’évidence la
pertinence d’une telle recherche en regard des besoins et des
attentes possibles d’étudiants et de partenaires engagés dans
l’élévation duniveaud’exigence des formations de
l’enseignement supérieur.
Ainsi paraît-il souhaitable que les travauxinitialisés et
développés par Edmé Michel Y. Zinsouconnaissent des
développementsultérieurs auplanuniversitaire afin de
permettre les évolutions nécessaires de son propre champ de
compétence ainsi que celui des étudiants capables d’apporter
sous sa direction, leur contribution auxrecherches propres au
développement de la Côte d’Ivoire.

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Jean Guglielmi,
Professeur émérite
Université de Caen- France

PRÉFACE

Il faut du courage pour questionner une institution aussi
importante que l’Université dans un pays où elle joue, malgré sa
relative jeunesse, un rôle important et parfois controversé.
Heureusement,Edmé Michel Y. Zinsouse dote d’une solide
méthodologie et d’un travail de terrain conséquent qui lui
permettent d’avancer des résultats sans équivoque. Il en tire des
conclusions qu’il a la sagesse de bien nuancer.
Cet ouvrage est important à plusieurs titres. Il propose en
premier,un résumé très clair de la théorie des représentations
sociales et en montre tout l’intérêt pour la connaissance de la
place de l’université dans l’univers social des Ivoiriens. En
second, il se dote des questionnaires les plus pertinents pour
construire les représentations sociales de diverses couches
sociales de Côte d’Ivoire. Il décrit ensuite, grâce à son travail de
terrain, les attentes,vis-à-vis de l’université, des trois groupes
sociaux(étudiants, grand public,villageois) représentatifs de la
dynamique sociale ivoirienne. Enfin, il situe cet appareil
méthodologique dans le panel des méthodologies alternatives.
Cet ouvrage montre auxétudiants et auxprofessionnels les
tenants et aboutissants de la théorie des représentations sociales
quand elle est confrontée avecun sujet social aussi crucial que
l’avenir de l’Université.
Ce travail repose sur la théorie dunoyau centrald’une
représentation sociale. Ce noyau central est maintenant
facilement identifiable par un ensemble technique de
questionnements qui sont d’une part diversifiés et d’autre part
bien adaptés à la mise en évidence des différentes facettes de ce
noyau. Le questionnaire de caractérisation et celui de mise en
cause se complètent utilement pour donner une cartographie des
éléments que l’on peut raisonnablement définir comme
« centraux »dans une représentation. Grâce à cette recherche,
on peut approfondir les conditions d’usage de ces
questionnaires. En effet, elle permet d’émettre une remarque sur

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la faisabilité du questionnaire de Mise en cause dans le cas des
populations n’utilisant pas régulièrement la « double négation ».
Cette forme de question est, selon les populations, difficile à
comprendre et par là même, à interpréter. On peut ici se
demander si les résultats desvillageois sont en partie moins
évidents qu’ils ne le seraient si on avait proposéune
formulation des questions quiutiliseraitune simple négation et
non la double négation demandée par le purisme théorique.
Audelà de cette remarque, on doit surtout remarquer la grande
similitude entre les noyaux centraux des représentations des
trois sous-populations. Elles sont pourtant très diversifiées au
re

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