Un ciel sans oiseaux

Stéphanie Boyer

Description

Un album infiniment touchant qui relate un fait vécu. Dans les années 1950, en Chine, les oiseaux mangeaient les récoltes. Pour protéger les moissons, l’État décida de les chasser en organisant d’immenses tintamarres destinés à leur faire peur. Résultat : la campagne se retrouva sans oiseaux et sans vie. Les champs, qui autrefois foisonnaient de céréales, de légumes et de fruits, se retrouvent envahis par des hordes grouillantes d’insectes. Faute de prédateurs, ceux-ci se multiplient et ravagent les champs et les récoltes. Que faire ? Un roman graphique qui ne laisse pas indifférent et qui fait réfléchir à l’impact de nos gestes et de nos choix ainsi qu’aux enjeux écologiques de nos actions.

Sujets

• Biographical
• Juvenilee Fiction

Informations

• Publié par: Éditions de l'Isatis
• Date de parution: 19 septembre 2022
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782898430244
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 5 Mo

Extrait

Un ciel sans oiseaux
Texte de Stéphanie Boyer
Illustrations de Jenny Bien-Aimé
À Théo ! Merci pour l’étincelle ! Merci pour tout ! S. B.
Je dédie ce livre à ma mère, mon défunt oncle Pierre-Frantz, deux de mes plus grands supporteurs et mes oiseaux.
J. B.-A.
C omme tous les matins, les oiseaux gagnent le village, dessinant des arabesques dans les nuages de feuilles sans se soucier de ces silhouettes qui s’agitent sur le sol. Non, les oiseaux sont beaucoup trop occupés pour cela. Ils préfèrent explorer la canopée et… consteller le ciel de liberté.
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Les affiches
L es effluves de la terre humide piquent les narines des habitants qui sortent de leur demeure. L’odeur appétissante du pain chaud de la boulangerie rivalise avec celle, nauséabonde, des ordures. Tous reconnaissent l’étrange bouquet du petit matin et poursuivent tranquillement leur petit train-train.
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Peu à peu, une odeur nouvelle se glisse dans les narines des habitants. Une odeur pénétrante. Celle de l’encre, mêlée à celles du papier et de la colle…
Par le bout du nez, les curieux sont menés un peu plus loin, là où les murs sont tapissés d’affiches fraîchement imprimées.
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