Le Père Noël du coeur

Sandy Vendrely

Description

Certains enfants en grandissant se mettent quelquefois à penser que le Père Noël n’existe pas ! Et certains en deviennent tellement persuadés que même devenus adultes, ils continuent de penser ainsi. Et puis d’autres enfants en entendant cela à propos du Père Noël, ne savent pas trop, s’interrogent, réfléchissent, enquêtent… Pour quelques uns cela devient même une de ces inquiétudes importantes que l’on a dans la vie. Dans ce conte de Noël, il y a Monsieur Georges. Et Monsieur Georges connait des trucs et des astuces pour savoir comment faire disparaître les angoisses et les inquiétudes. Il sait aussi comment regarder le monde avec émerveillement : avec ses yeux d’enfant et son cœur d’adulte. L’histoire de Monsieur Georges, mais aussi de Mathilda, Paul, Clara, Lucas… nous apprend à regarder ainsi celles et ceux qui nous entourent,… et à découvrir la vérité à propos du Père Noël.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 05 novembre 2013
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782312024073
• Langue: Français

Extrait

Le Père Noël du cœur
Sandy Vendrely
Le Père Noël du cœur
Conte de Noël
















LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92 150 Suresnes
Pour en savoir plus sur « Le Père Noël du cœur »
et commander le livre :
www.pere-noel-du-coeur.com






















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© Les Éditions du Net, 2014 ISBN : 978-2-312-02407-3
À Karel et Evaël, mes deux étoiles,
scintillants chacun à leur manière,
et dont l’existence m’a soufflé ce conte,
à Michel, mia Evidento,
dont le regard chaque jour m’apporte confiance,
à toutes celles et ceux qui, consciemment ou non,
ont fait le choix de cette écoute particulière et empreinte de sens,
à vous qui lisez ce conte, et puis aussi aux autres,
Merci.

Avant-propos
« Dis maman, le Père Noël, il existe ou pas ? »

Lorsque le temps de la grande question arriverait, qu’allais-je bien pouvoir raconter à mes enfants ? Certaines personnes disent que oui, d’autres que non… À vrai dire, même les grandes personnes ne sont pas toutes d’accord sur la question.
C’est en attendant mon premier enfant que ce dilemme s’est posé.
Bien décidée à ne pas contribuer à cette jolie supercherie, je m’étais documentée pour savoir comment accompagner mes enfants sur le chemin de la vérité, tout en laissant la place au rêve et à l’imaginaire, si importants pour nous tous. Dans de nombreux ouvrages sur la question, j’avais trouvé toutes sortes de grands principes éducatifs attestant ma position, tant auprès des maîtresses que de mon entourage, et je me sentais prête pour le grand moment.
Et, lorsqu’un jour mon fils aîné est rentré de l’école, irradiant de joie en me racontant que bientôt descendant du ciel sur un traîneau tiré par des rennes volants, le Père Noël allait lui apporter des cadeaux juste pour lui, tous mes plans sont tombés à l’eau.

Ses yeux, son sourire, cet éclat. Mes préceptes éducatifs ne faisaient pas le poids devant la lumière que je voyais là.

Mon cœur de maman n’avait pas prévu cela.
J’ai donc balbutié quelques mots qui, au fur et à mesure de ses questions, ont commencé à devenir le début d’une histoire. Qui était donc ce mystérieux personnage qui apportait des cadeaux aux enfants la nuit de Noël ?

Les questions de mon fils cadet, écoutant attentivement ce que je racontais à son frère, m’ont amené à donner plus de détails, de texture aux personnages de l'histoire et à ce qu’ils vivaient.

Mon histoire commençait à s'étoffer… c'est ainsi qu’une nuit j’ai décidé de peser le pour et le contre. Qu’est-ce qui me dérangeait tant dans le fait de raconter à mes enfants tout simplement la même histoire que les autres parents et adultes référents, racontent aux enfants ? J’ai donc pris le temps d’écouter.
Dans ce que j'entendais ici et là, il me manquait un ingrédient que je n’arrivais pas définir précisément et qui pourtant me semblait fondamental.
Alors j’ai cherché, écouté, trouvé. Mon conte était né.

Ce conte vous raconte l’histoire de cet ingrédient secret, qui anime tant d’Êtres la nuit de Noël.
Cette écoute particulière, tant des autres, de soi-même, que du monde vivant qui nous entoure et qui confère à la nuit de Noël cette impression singulière.
La conscience que l’on est en train de vivre un instant unique, privilégié, que de nombreuses personnes, au même moment, vibrent de cette même sensation et qui pourtant, d’année en année se répète, rythmant le temps, identique et pourtant toujours différent.
Et si la magie de Noël venait de cette écoute-là ?… Oui, c’est vrai ça, pourquoi pas ?


Sandy Vendrely
Le Père Noël du cœur

Chapitre 1
Il était une fois un Monsieur. Ni trop jeune, ni trop vieux.
Juste un Monsieur comme on en rencontre parfois.
Ce Monsieur habitait dans une maison qui se situait sur la route principale d’un petit village. Il avait toujours vécu ici. Il y était né et y avait grandi.
Ce Monsieur s’appelait Georges, et au village, tout le monde connaissait Monsieur Georges. Pour s’en rendre compte il suffisait de s’arrêter quelques instants, et d’observer Monsieur Georges en train de marcher d’un pas tranquille dans la rue pour aller chercher son pain.
Quel que soit le temps qu’il faisait, le jour que l’on était, s’il faisait beau ou s’il pleuvait, à chaque fois que Monsieur Georges sortait il disait élégamment « Bonjour Monsieur » ou « Bonjour Madame » à tous ceux qu’il croisait. Et tous ceux qu’il croisait lui répondaient tout aussi élégamment « Bonjour, Monsieur Georges ».
À ceux qui lui demandaient comment il allait, il répondait toujours :
« Bien, bien ».
Si on lui disait : « Il fait beau aujourd’hui, hein, Monsieur Georges ? »,
Il répondait : « Oh oui très beau. ».
Si on lui disait : « Ça va Monsieur Georges, pas trop froid ce matin ? »,
Il répondait : « Ça va bien. Merci ! » Toujours avec le sourire, et continuant son chemin tranquillement vers son pain.
En fait, personne ne prenait le temps de s’arrêter quelques instants. Pas même Monsieur Georges. Et personne ne se souvenait vraiment d’avoir eu un jour une longue conversation avec Monsieur Georges. Mais cela importait peu.
Tous le connaissaient : Monsieur Georges allait et venait pour aller chercher son pain, dans le village. On savait aussi qu’il était gentil parce qu’il répondait toujours poliment lorsqu’on lui disait bonjour, et cela suffisait à chacun. Tant aux villageois qu’à Monsieur Georges.
Personne ne savait vraiment quel était son métier, et Monsieur Georges n’en parlait à personne.
Au village on disait juste que c’était « quelqu’un qui avait les moyens », ce qui faisait parfois faire de grands hochements de tête aux villageois.
En fait, cela voulait tout dire et ne rien dire. Mais au village les réponses étaient souvent comme ça et... cela suffisait à chacun, tant aux villageois qu’à Monsieur Georges.
Quelqu’un qui passait par là sans s’arrêter lui aussi, aurait pu se dire que Monsieur Georges était juste quelqu’un d’ordinaire, dont on ne savait rien ou presque, qui menait sa petite vie au rythme de son pas, tranquillement.
Mais, peut-on vraiment dire que quelqu’un est ordinaire ?... Pas si sûr…
Il semblerait que si l’on prend le temps de s’arrêter quelques instants et de regarder autour de nous, chacun peut se rendre compte que ce que l’on pense être tout à fait banal et ordinaire est en fait composé d’une multitude de petites choses extraordinaires.
Il suffirait simplement d’ouvrir son regard pour s’en rendre compte.
Vous en doutez ?
J’en doutais moi aussi, jusqu’au jour où l’on m’a soufflé cette histoire.
Un matin de la vie apparemment ordinaire de Monsieur Georges, une de ces petites choses extraordinaires s’est présentée à lui.
Plus exactement, elle était en train de grimper sur son mur et le regard de Monsieur Georges fut attiré par elle.
Une petite coccinelle. Une simple petite coccinelle en apparence ordinaire allait changer sa vie, et la vie de millions de personnes aussi.
Chapitre 2
Ce matin là, en regardant le mur de son salon, Monsieur Georges, qui était en train de mâchouiller son crayon pour trouver de l’inspiration, vit comme un petit point rouge en train de se déplacer.
Il aurait pu faire comme d’habitude : ne pas y prêter attention, se dire que ce petit point était vraiment ridicule et sans importance, mais au lieu de cela, allez savoir pourquoi, il mit ses lunettes et s’approcha du mur pour mieux regarder.
Grande fut sa surprise, car devant ses yeux grands ouverts, là sur son mur, en plein mois de novembre, le mois du froid et du vent, une petite coccinelle se promenait tranquillement.
« OOOOOOh, Clara, Paul ! s’exclama-t-il, ven