About Us

Amélia Varin

Description

Lenna, Maëlle, Nathan, Ingrid, Jim, Clémence, Léonie, Nicolas... tant de noms tous liés par une amitié forte, immuable, tangible...

Une amitié qui sera soumise à rudes épreuves, entre déboires amoureux et problèmes familiaux. Lenna est une jeune fille de presque quinze ans, tête en l’air et pleine de vie. Alors qu’elle commence sa dernière année au collège, elle est loin de se douter de tous les événements qui l’attendent. Un voyage en Ecosse, des amitiés inattendues, et des rencontres qui feront des étincelles...

C’est quand vient le moment des « au-revoirs » que le sourire laisse place aux larmes. Vivez à cent à l’heure aux côtés de Lenna et toute sa bande d’amis !

Sujets

• Secondary education in France
• Jeunesse
• Young
• Amitié
• École
• Littérature d'enfance et de jeunesse
• Collège
• Littérature

Informations

• Publié par: Erato Editions
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782374473901
• Langue: Français

Extrait

ABOUT US Tome 1 Young Adult
 
 

 
Amélia VARIN
 
 
 
 
 
 
 

ABOUT US Tome 1 Young Adult
Chapitre 1 : La rentrée ou comment tout a commencé
C’est la rentrée, je suis en troisième. La dernière année du collège qui se termine par le brevet. J’espère passer de bons moments. Mes vacances en colonie se sont bien déroulées sauf quelques problèmes imprévus. J’y ai rencontré plein de personnes et en particulier un garçon du même âge que moi : blond aux cheveux légèrement ondulés qui tombent sur son cou. Nous sommes rapidement devenus meilleurs amis. Il s’appelle Johann. Alors quand tout s’est terminé et que mes parents m’ont sonné les cloches, affirmant qu’il était temps que je commence à regarder les fournitures pour la rentrée - j’ai été surprise. Tout a été si vite ! Et puis, je ne voulais pas que ça se termine. Assise dans le car, je regarde le paysage défiler et je soupire. Pourquoi faut-il retourner en cours ? Imaginez un peu si j’ai encore monsieur Tabida comme prof de mathématiques… Non, non, je ne dois pas y penser. Nouvelle année, nouveau départ. Je vais revoir tous mes amis et ce sera la folie. La folie !
Je descends du car et je retrouve mes amis qui discutent de leurs vacances respectives. À mon arrivée, Maëlle me fait un grand signe de la main. Elle m’avait manqué celle-ci. J’ai l’impression que ça fait des années que je ne l’ai pas vue. À ses côtés, se tient Eléonore, aussi appelée Ellie, et Nathalie. Le seul garçon du groupe, Jim, est debout entre Ingrid et Léa dont Lizzie coiffe les cheveux. Ce sont mes amis depuis l’an passé. On s’était tous rencontrés, dans la même classe. C’est l’avantage de travailler la même langue : l’allemand. C’est d’ailleurs le seul bon point pour avoir pris cette langue. Cette année, il semble que nous soyons séparés. C’est dommage mais ça ira. Je les rejoins donc et je m’exclame, tout en sautant au cou de Maëlle :
— Bonjour tout le monde !
— Salut Lenna, tu m’as manqué ! lance ma meilleure amie.
Ah oui, moi c’est Lenna. Une nana normale, sans grande valeur qui essaie de faire sa place dans ce monde. Comme la plupart des gens quoi. En fait, mes amis disent que je suis loin d’être une fille banale. Ils disent que je suis très belle et que si je faisais un peu plus attention à moi, j’aurais encore plus de succès que j’en ai déjà auprès des garçons. Quand on me sort ça, je fais une grimace.
«  Qu’est-ce-qu’il-me-raconte-celui-là-il-m’a-bien-regardé ? »
Et ils rient tous en me fixant. Seule Maëlle secoue la tête, l’air navré. Elle n’arrête pas de me répéter qu’un jour cet aveuglement me jouera des tours mais je la laisse dire. C’est elle qui est jolie, pas moi ! Enfin, bref, je suis donc Lenna, et voici comment commence ma vie !
Je fais la bise à toute la petite bande, leur demandant comment leurs vacances se sont passées et surtout s’ils vont bien. Peu de temps après, c’est accompagnée de Lizzie et Maëlle que je pars vers ma salle de classe. Je suis en troisième B avec Maëlle et Lizzie, les autres sont en C. Comme je le croyais, nous sommes bien séparés. Lorsque j’arrive devant la classe, je m’arrête net. Mes amies se cognent à moi, me demandant pourquoi je me stoppe soudainement devant la salle.
— Y aurait-il un mur invisible ? entends-je Lizzie murmurer.
Je ne ris pas à sa blague, je reste focalisée sur le prof qui se tient là, devant moi, un immense sourire étirant ses lèvres. Pourquoi ? Pourquoi faut-il que monsieur Tabida soit mon prof principal ? Remise de mes émotions, j’avance dans la salle. Il nous intime de nous lever et de nous mettre au fond. Alors que je rouspète dans mes moustaches, Maëlle me chuchote :
— Il va nous placer.
Et la prédiction de Maëlle se réalise. Le professeur en question nous jauge tous et d’un petit sourire satisfait, commence à nous placer. Et voilà, ça ne manque pas, je me retrouve à côté de Sébastien Rechter, le mec le plus populaire et évidemment le plus beau de toute la classe. Oh, que dis-je, de tout le collège ! En vérité, je le connais, le Sébastien. Fabrice est un de ses plus proches amis. Alors durant notre relation, je me suis quelquefois retrouvée en sortie avec lui et les autres personnes de leur groupe d’amis. N’empêche, il est drôlement beau ! Respirons... ce n’est qu’un garçon avec un physique avantageux comme il y en a tant d’autres. Calmons-nous ! WAOUH, il m’a souri ! Euh, je n’appelle pas vraiment ça se calmer mais bon... Il est brun avec des yeux presque noirs, si pénétrants. Il n’a que deux défauts, si on oublie le fait qu’il n’est pas mon genre. Il y a tout d’abord, son bavardage, eh oui, pire qu’une gonzesse. Et enfin, son attirance pour les filles ayant un style... particulier ? Bref ! Autant dire que moi et mes pantalons trop larges nous ne sommes pas faits pour lui plaire. Ce qui ne l’empêche pas de me sourire chaque fois que je le regarde, c’est-à-dire de nombreuses fois. Que voulez-vous, on ne se refait pas. Moi, les beau-gosses, je les admire.
Plus je regarde le placement du professeur et plus je réalise que cette classe regroupe une sacrée brochette d’élèves. Il y a donc Lizzie, Maëlle et Sébastien mais aussi le reste des amis proches de celui-ci : Anthony, Nicolas et évidemment Fabrice. Ces quatre mecs forment le quatuor des mecs populaires, le noyau. Comme vous vous en doutez, ils ne sont pas seuls, lâchés en pleine nature hostile. Ils sont toujours accompagnés de cinq filles au style… très particulier. Cependant seules trois sont sorties avec Sébastien : ça fait déjà beaucoup me direz-vous et je suis d’accord. Ces filles sont donc Léonie, Dénaëlle et Syphile. Les deux autres n’en n’ont pas eu le loisir, même si Clémence est sa meilleure amie et que Madi fait tout pour palier à ce manque affectif, pourrait-on dire. Léonie, Syphile et Clémence sont dans ma classe. Les deux autres sont en C. Il faudrait en discuter quand même. Vous savez, de ce phénomène-là… Pourquoi les beaux mecs sont-ils toujours accompagnés de belles filles ? C’est énervant. Oui, qui se ressemble s’assemble. Mais, on dit aussi les opposés s’attirent, non ?
À la fin du cours, je range mes affaires quand Sébastien m’agrippe le bras. Que me veut-il tout à coup ? Ça y est, trois heures à mes côtés et déjà il ne peut plus se passer de moi. Quel charisme Lenna, quel charisme !
— Ça te dit de manger avec Nicolas, Anthony, Fabrice et moi ?
Euh, pardon ? Ah, bah, v’là autre chose ! Devant mon mutisme, il répète sa question. Aucun son ne s’échappe de ma bouche à part une sorte de rugissement étouffé. Sébastien prend ça pour un oui et m’entraîne à sa suite pour rejoindre le quatuor de mecs canons. Mecs canons, me voilà ! Je les aime bien ceux-là. Enfin, tous sauf celui que j’ai le plus aimé. Ah, paradoxe quand tu nous tiens. Il faut comprendre le cœur d’une jeune fille aussi. Je suis sortie avec Fabrice l’an dernier mais il m’a larguée pour quelqu’un de complètement différent. Depuis, je le déteste. Je le déteste lui et son visage si mignon. En parlant du loup… Il n’arrête pas de me fixer alors que je viens à peine d’arriver. Va-t-il me sauter dessus pour me dévorer ? Manquerait plus qu’il m’en veuille pour quelque chose. Il souffle un grand coup, et me demande si on peut parler à l’écart. Je réponds par l’affirmative et nous nous éloignons. Un premier jour de rentrée et me voilà déjà en tête à tête avec l’affreux Fabrice, infidèle à ses heures perdues. Qu’on vienne me sortir de là ! Son visage est rouge et je sens que ce qui va arriver ne va pas me plaire.
— Euh... je... bégaye-t-il.
— Oui, je t’écoute, l’incité-je.
Il relève la tête, reprend son souffle et enchaîne :
— Wah, c’est pas facile à dire. Euh, je voudrais qu’on ressorte ensemble, tu vois ? Qu’on se donne une autre chance. Je sais que j’ai merdé. J’aurai pas dû embrasser Syphile, je suis désolé. Mais, je crois que je n’arrive pas à tirer un trait sur toi. Pas encore.
Hein ? Oui, ce n’est pas très élégant, je devrais dire « pardon ? » mais ce « hein ? » traduit parfaitement ma consternation. Je viens juste d