Veut un chien-chaud
81 pages
Français

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Veut un chien-chaud , livre ebook

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Description

Dans ce deuxième livre, Chien-Bâton se lance dans une nouvelle aventure — et il est plus affamé que jamais. Avec ses quatre amis, Ca-Ca, Bâtard, Rayures et Karen, ils devront exécuter leur plan pour mettre la patte sur des hot-dogs. Mais plus ils se rapprocheront du vendeur de hot-dogs, plus ils auront d’obstacles sur leur route.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2014
Nombre de lectures 15
EAN13 9782897337797
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pour Elizabeth
(YLITMDALCUTIFN)


Copyright © 2013 Tom Watson
Titre original anglais : Stick Dog Wants a Hot Dog
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers, New York, NY.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guillaume Labbé
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Illustrations : Ethan Long, à partir du croquis de Tom Watson
Mise en pages : Sylvie Valois
ISBN papier : 978-2-89733-777-3
ISBN PDF numérique : 978-2-89733-778-0
ISBN ePub : 978-2-89733-779-7
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Watson, Tom, 1962-
[Stick Dog wants a hot dog. Français]
Chien-bâton veut un chien chaud
(Série Chien-bâton ; t. 2)
Traduction de : Stick Dog wants a hot dog.
ISBN 978-2-89733-777-3
I. Labbé, Guillaume. II. Titre. III. Titre : Stick Dog wants a hot dog. Français.
PZ23.W37Cha 2014 j813’.6 C2014-940724-6
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Chapitre 1
Clarifions certaines choses


Voici Chien-Bâton.
Je n’ai pas vraiment envie de commencer à expliquer en détail pourquoi Chien-Bâton s’appelle Chien-Bâton. Vous voyez, son nom n’est pas vraiment à propos de LUI. C’est à propos de MOI. Lorsque les gens ne sont pas très bons en dessin, ils dessinent des bonshommes-allumettes. Je dessine donc des chiens-bâtons parce que je ne suis vraiment pas doué en dessin.
Son nom est donc Chien-Bâton.
Chien-Bâton a quatre amis principaux — vous les avez sans doute rencontrés dans le premier livre. Ils s’appellent Bâtard, Ca-Ca, Rayures et Karen.


Voici quelques renseignements à propos des quatre amis de Chien-Bâton.
Karen est une chienne de race teckel qui adore les croustilles et qui a déjà vécu derrière un restaurant de cuisine fusion franco-asiatique.
Bâtard est un bâtard. Il a déjà vécu bien loin d’ici avec un facteur nommé Gary. Il arrive parfois que Bâtard range — ou égare — des choses dans sa fourrure.
Ca-Ca est un caniche, et il ne tient pas son nom de ce que… vous savez, enfin, les toilettes. Ca-Ca n’aime vraiment pas les écureuils. Vraiment pas. Il les déteste.
Rayures est un dalmatien qui a déjà été chienne de garde dans un centre commercial le long de l’autoroute 16. Elle a perdu son emploi à la suite du terrible incident des nachos au fromage. Elle refuse totalement d’en parler.
Ce sont tous des chiens errants.
Ce n’est pas triste. Ils sont là les uns pour les autres.
L’autre chose que vous devriez savoir si vous avez lu le premier livre — à part du fait que je ne sais vraiment pas bien dessiner et que Chien-Bâton a quatre amis aux noms bien étranges — est que le principal objectif dans la vie de Chien-Bâton est la nourriture. Il est toujours en train de chercher quelque chose à manger.
Vous voyez, il ne fait pas entièrement confiance aux humains. Il trouve qu’ils ont une apparence plutôt bizarre. Si on y pense vraiment, les humains sont quelque peu bizarres. Je veux dire, pourquoi des jambes ? Pourquoi pas des roues à la place ? Et pourquoi dix doigts ? Pourquoi pas vingt ? Et deux coudes sur chaque bras serait bien mieux, n’est-ce pas ? Il serait alors possible d’atteindre plus d’endroits et de ramasser plus de choses. Et DEUX yeux sur le MÊME côté de la tête ? Pourquoi pas UN œil, qui pourrait tourner sur le dessus de la tête ? Et les oreilles… ne me faites pas parler des oreilles.


Ainsi, Chien-Bâton n’aime pas les humains parce qu’ils ont une apparence plutôt bizarre. Il y a aussi une autre raison pour laquelle il ne les aime pas : c’est qu’ils gardent toute la bonne nourriture pour eux. Ce sont des monstres maléfiques bons à rien, sournois, goinfres, avec de la fourrure seulement sur le dessus de la tête et qui gardent tout pour eux. Il y a bien une famille qui leur a donné de la nourriture une fois au parc Picasso (enfin, les chiens ont mérité cette nourriture, si on veut, avec ce super plan qui a quelque peu fonctionné — pas vraiment).

Ils leur ont donné des hamburgers…, mais c’était vraiment seulement un genre de miracle. C’était dans le premier livre.
Alors, voici la base, en ce qui concerne Chien-Bâton : mauvais dessins de moi, des amis aux noms étranges, trouver de la nourriture est très important, et il ne fait pas confiance aux humains. Ça vous va ?
Parfait.
Oh, attendez. Il y a une dernière chose, avant de commencer. Le fait que je ne sois pas un bon dessinateur est quelque chose que j’accepte, et je vis bien avec ça. Il faut toutefois que vous l’acceptiez et viviez avec ça vous aussi. En d’autres mots, vous et moi devons nous mettre d’accord sur une chose : vous n’allez pas m’interrompre dans mon récit quand les dessins ne seront pas trop bons.
Par exemple, si je suis en train de vous décrire un ovni qui s’est posé tout juste en face de Chien-Bâton, vous n’avez pas le droit de m’interrompre et de dire quelque chose comme :
— Excusez-moi, mais cet ovni ressemble davantage à la crêpe que j’ai mangée ce matin au petit déjeuner qu’à un vaisseau spatial rempli d’extraterrestres.


Nous sommes d’accord, la lecture de ce livre sera une expérience sans tracas ?
J’ai également tendance à être distrait et je me lance parfois sur de petites histoires secondaires ici et là. Ou je peux aussi arrêter le récit et vous partager une petite perle de sagesse ou faire un petit commentaire. Je suis comme ça. Je ne peux pas faire autrement. Vous allez devoir me suivre dans ce genre de trucs. D’accord ?
Bon.
Nous pouvons maintenant commencer.
Chapitre 2
Ouaf ! Secouement. Gargouillement.
Aujourd’hui, Chien-Bâton et ses amis étaient tous à sa maison pour jouer à un jeu. Chien-Bâton vit dans un gros tuyau dans la forêt et il dort sur un vieux coussin de divan. Le tuyau est beau et sec, et le coussin de divan est beau et confortable.
Le jeu des cinq chiens s’appelle OUAF !, et on y joue comme ceci : chaque fois que quelque chose bouge quelque part — une feuille dans le vent, un oiseau qui passe en volant, un tricératops qui émerge de la forêt en chargeant —, le premier chien à japper marque cinq points. Le deuxième marque quatre points, le troisième trois points, et ainsi de suite. Celui qui a le plus de points à la fin de la partie est le gagnant.


Lorsque vous verrez deux chiens ou plus en train de japper quelque part, les chances sont très bonnes qu’ils soient en train de jouer à ce jeu.
Vous devriez l’essayer vous aussi. Demandez à un ami, une sœur, un frère ou un grand-père de jouer avec vous. Ne bougez pas d’un poil, et puis dès que quelque chose bouge jappez très fort une ou deux fois. Inscrivez les points et tout. Il y a deux choses à ne pas oublier, quand on joue à ce jeu. Premièrement, ne jouez pas à l’école, à moins de vouloir vous retrouver en retenue. Et deuxièmement, sachez que les gens penseront que vous êtes fous quand ils vous verront jouer à ce jeu.
Après quelques heures à jouer à OUAF !, les cinq amis s’étaient dirigés vers le ruisseau pour boire de la bonne eau bien fraîche. Ils s’étaient avancés dans la partie peu profonde du ruisseau, puis ils avaient baissé la tête et s’étaient activé la langue.
— Avez-vous déjà vu les petits humains en train de boire ? demanda Karen aux autres après avoir bu jusqu’à plus soif.


Karen est une chienne de race teckel et n’a donc pas besoin de boire beaucoup pour être pleine — quelques bonnes gorgées, et sa soif est étanchée. C’est plutôt étrange.
— Étrange comment ? demanda Rayures.
— Ils se servent de ce truc magique.
Bâtard s’était maintenant aventuré jusque dans la partie profonde du ruisseau et il refroidissait son corps tout entier dans l’eau qui s’écoulait lentement.
— Qu’est-ce que tu veux dire ?
— Eh bien, la manière évidente de boire est celle que nous pratiquons maintenant, bien sûr, dit Karen en commençant son explication.
Pour en faire la démonstration, elle baissa la tête et lapa une petite quantité d’eau dans sa bouche avant de l’avaler.
— Vous savez, trouver du liquide, baisser la tête et boire. Rien de bien compliqué. Mais eux, comment ils s’y prennent, c’est vraiment bizarre.


Bâtard s’était relevé du ruisseau, bien imbibé d’eau, et avait commencé à marcher vers le rivage.
— Comment ça ?
— C’est fou, dit Karen. Je vois constamment de petits humains faire ça, au parc Picasso. Ils ont des boîtes dans lesquelles ils insèrent des bâtons magiques.
— Magiques ? demanda Ca-Ca.
— Oh oui ! Vraiment magiques, dit Karen. Vous devriez les voir. Ils enfoncent leur bâton magique dans leur boîte de liquide, puis ils referment leurs lèvres à un bout du bâton, et le liquide monte ! C’est pourquoi c’est magique. Le liquide monte !
— Il ne monte pas. Impossible, dit Rayures.


— Il monte ! Je le jure ! s’exclama Karen.
— C’est impossible. Le liquide ne peut pas monter. Il peut seulement descendre, dit Bâtard.
Il était parvenu au rivage, et il sort

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