Dans l ombre de Dracula
80 pages
Français

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Dans l'ombre de Dracula , livre ebook

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Description



Au cœur de la Transylvanie, dans le château de Bran, Stella, la jeune fiancée du comte Arbür, disparaît mystérieusement. Sur son oreiller, dessinant une étrange figure géométrique, cinq taches de sang.



Après plus d'un siècle d'absence, Dracula viendrait-il à nouveau hanter la région ?




Michael Connors, quatorze ans, son frère Vel, d’un an son cadet, leur amie Rose, du même âge, et leur chat Wilde, matou au QI de Sherlock Holmes, sont en vacances sur les lieux du drame.




Aidés d'un loup apprivoisé et d'une chauve-souris pleine de ressources, ils vont se lancer sur les traces du plus célèbre des vampires et nous entraîner dans une enquête inoubliable.





Frissons, suspens et éclats de rire sont les ingrédients de ces trois jours et trois nuits passés « Dans l’ombre de Dracula ».



Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782366511284
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Titre
Gilles Vincent
Une aventure de Michael Connors
Dans l’ombre de Dracula
polar jeunesse



 
 
Du même auteur, aux éditions Paul&Mike
Gévaudan, le retour de la Bête — Prix Bouquin’ados —
Jack l’Éventreur, le retour
Dans les eaux troubles du Loch Ness
Dans d’autres maisons d’édition
Djebel Jigal éditions
Sad Sunday Jigal éditions
Parjures Jigal éditions
Beso de la muerte Jigal éditions — Prix Cezam —
Flamencos Éditions Gascogne
Hyenae Jigal éditions
Ce pays qu’on assassine Éditions In8
Trois heures avant l’aube Jigal éditions
Un, deux, trois, sommeil ! Éditions Cairn


 
« La puissance du vampire
tient à ce que personne
ne croit à son existence. »
Dracula (1897) de Bram Stoker
Introduction
Le scénario de ce roman a été élaboré en collaboration avec la classe de 4 ème 4 du collège Gabard de Jurançon, dans le Béarn.
Ce travail collectif s’est déroulé de février à avril 2019, sous la houlette de Sandrine Robert, professeure de Français.
Chaque élève, après avoir participé à l’élaboration du déroulement de l’histoire, a pris en charge, à sa manière, l’écriture d’un chapitre.
C’est la raison pour laquelle, en tête de chaque chapitre, figurent le nom et le prénom de l’élève concerné(e).
Gilles Vincent
Prologue
Château de Bran, Roumanie
Mardi 17 avril, 0 heure 18
 
Sous l’édredon de coton blanc, on distinguait à peine la présence endormie de la jeune Stella. Seul le souffle de sa respiration laissait deviner le corps relâché de la jeune femme et le sommeil profond qui s’était emparé d’elle.
Une heure plus tôt, peu après vingt-trois heures, elle avait fait part de sa fatigue, s’était levée de table et s’était excusée auprès de ses parents. Avant de rejoindre sa chambre, au troisième et dernier étage du donjon, elle avait posé ses lèvres sur la joue parfumée de son hôte, le jeune comte Arbür.
Elle s’était éloignée vers l’escalier de pierre, soupirant aux règles pesantes qui la tenaient bien trop éloignée à son goût de ce jeune et beau fiancé.
Escortée par Boutin, loup des Carpates dressé par son père, elle avait gravi les étages en songeant à la nuit profonde qui l’attendait.
Une fois en chemise de nuit, elle avait tourné avec soin la clé dans l’imposante serrure, avait frictionné le crâne de son loup avant qu’il ne s’allonge de tout son long sur le parquet. Puis, elle s’était jetée sur le lit à baldaquin, s’était glissée sous l’édredon et, d’un clic, avait éteint la lampe de chevet.
À travers la fenêtre, la lumière de la lune balayait l’obscurité, projetant sur les murs l’ombre de nuages lointains et fugitifs. Sans que Stella s’en rende compte, le sommeil lui était tombé dessus avant qu’elle n’eut le temps de compter jusqu’à cinq.
Au pied de la porte, se dégageant du pelage gris et broussailleux, les yeux jaunes du loup Boutin scintillèrent comme deux petites lampes. Deux sentinelles lumineuses.
 


 
Un bruit feutré lui fit dresser l’oreille.
Émergeant de sa somnolence, le loup se dressa péniblement sur ses pattes. Il jeta un œil au lit de sa maîtresse. Tout était calme.
À nouveau ce frottement, derrière lui, au niveau du sol. Une feuille de papier glissée sous le soubassement.
Les yeux jaunes ne quittaient plus la page blanche qui venait d’apparaître. Boutin dressa les oreilles, pointa le museau vers l’avant. Derrière la porte, silence complet. Jusqu’aux narines parvenait juste une odeur, un arôme qui ne lui était pas inconnu. Comme un relent d’arrières-cuisines.
Prudemment, le loup effleura la feuille de sa truffe. Il renifla prudemment, par à-coups, puis s’attarda quelques secondes. Le temps de sentir son pelage gris peser plus d’une tonne, de sentir ses pattes ne plus le porter. Le temps pour ses paupières de devenir lourdes, lourdes…
L’animal s’affaissa d’un bloc, si loin déjà dans son sommeil de plomb.
Ce qu’il ne put voir, c’est la feuille glisser en sens inverse et disparaître sous la porte. Ce qu’il ne put entendre, ce sont les pas qui s’éloignaient. Quelque part, le grincement d’une huisserie.
 


 
À peine dix minutes plus tard
 
C’est une lame de scie à métaux qui se glissa entre les montants de la fenêtre suivie d’une main gantée de noir qui poussa le chambranle, fit pression sur le bois jusqu’à ce que l’ouvrant lâche.
L’air frais de la nuit s’engouffra dans la chambre. Puis une ombre noire se glissa dans la pièce, se coula jusqu’au flanc gauche du lit. Une ombre désormais coincée entre le sommier et le mur. Une ombre suspendue à la respiration régulière du loup Boutin. Attentive, aussi, aux mouvements de Stella qui se retournait et se tournait encore sous les draps.
Le courant d’air se faufila sous l’étoffe, caressa l’épaule dénudée, s’insinua entre les mèches blondes.
La jeune femme se redressa d’un coup, étonnée de l’air glacé de la pièce. Surprise aussi de la fenêtre ouverte. Il lui semblait pourtant l’avoir fermée avant de se coucher…
Contre la porte, endormi comme une souche, le loup Boutin paraissait voguer à des années-lumière.
−Ben dis donc, murmura-t-elle en posant un pied sur le parquet, tu parles d’un gardien !
Sur le fauteuil, elle attrapa un châle qu’elle enroula autour de ses épaules. En quelques pas, elle gagna la fenêtre, se pencha prudemment sur le ravin qui s’enfonçait dans la noirceur de la nuit.
Puis, elle leva les yeux au ciel, repéra les étoiles, tenta de reconnaître la grande ourse et sa constellation en figure de grande casserole.
Attentive aux géométries du ciel, elle ne put voir, derrière elle, l’ombre se dessiner au bord du matelas avant de s’insinuer sous la couette, de s’enfoncer et de se tapir, immobile, au fond du lit.
Stella songea que si elle restait plantée là, au beau milieu du courant d’air, elle allait finir par attraper la crève. Elle referma soigneusement la fenêtre, jeta un œil amusé à son loup, comme plongé dans le coma.
Frissonnant encore de la froideur de la nuit, elle ne quitta pas le châle et se coucha sous le duvet.
Elle s’apprêtait à fermer les yeux quand elle effleura du pied une substance inhabituelle. Un contact étrange et tiède. Elle imagina un bout de tissu, une pelote de laine malencontreusement oubliée.
D’une main, elle souleva l’édredon, des yeux chercha à distinguer quelque chose.
Embusquée au fond du lit, c’est une forme noire qu’elle entrevit, beaucoup plus grosse qu’une boule de laine.
Un pull, un énorme gilet, peut-être un manteau, se dit-elle.
Ses yeux s’habituèrent à l’obscurité.
Ce qu’elle distingua lui coupa soudain la respiration. Son cœur sembla s’arrêter, et tout son corps fut parcouru d’un frisson. Paralysée de stupeur, elle ne put bouger d’un millimètre, ni émettre le moindre son.
Au fond du lit, la fixaient deux yeux brillants.
Au fond du lit, elle ne voyait plus qu’une bouche grande ouverte prête à mordre.
Puis, retentit un rugissement de bête, un hurlement de folie.
Stella n’eut ni le temps, ni la force de crier que l’ombre se jeta sur elle, la recouvrit complètement. Elle sentit une main se poser fermement sur sa bouche. Un linge humide lui obstruer le nez, puis l’air chaud d’une respiration lui balayer le visage.
Enfin, la douleur. À la fois brûlante et fulgurante, sous l’oreille.
Stella ferma les yeux, se résigna à l’horreur des canines qui lui transperçaient le cou. Elle entrevit déjà la mort qui l’attendait, se sentit partir, si loin déjà dans la nuit noire qui l’enveloppa d’un coup.


Ieva Tukh 4°4
Chapitre 1 : Une belle surprise
Bucarest – Roumanie
Aéroport international Henri-Coantá
 
John Connors se faufila entre les passagers jusqu’à rejoindre la rampe d’accès aux bagages. Sur un des écrans muraux, on pouvait lire Flight 3273-London.
D’une main, il fit signe à Kate de le rejoindre.
Kate Miller, suivie de Rose, sa fille de treize ans, s’approcha du tapis à bagages et chercha des yeux les sacs et les valises. Comme à chaque voyage, elles étaient escortées de Michael et Vel, les deux fils de John respectivement âgés de quatorze et treize ans.
Dans les bras de Vel, raide comme une statue de bois, Wilde, leur chat roux et blanc semblait figé pour l’éternité.
Une fois les bagages récupérés, le petit groupe s’éloigna en direction d’une des sorties de l’aéroport.
En passant devant une des cafétérias, Michael fit remarquer à son père qu’il était près

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