La clé
122 pages
Français

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Description

Le temps presse pour Mack MacAvoy et les Magnificas! Mack déteste faire ses devoirs (les golems sont faits pour ça), mais il semble que la seule façon de triompher de la Reine Blême et de sa fille maléfique, Risky, est d’apprendre le Vargran, le langage magique. Si seulement les anciennes langues magiques venaient avec un aide-mémoire… … Oh! mais c’est le cas! (Du moins, pour celle-là. Nous ne pouvons nous prononcer pour les autres langues magiques anciennes.) Mack, Jarrah, Xiao, Dietmar et Stefan se rendront en Europe pour trouver la Clé, une pierre gravée permettant de libérer la puissance du Vargran. Mais pourront-ils découvrir le château invisible de William «Pustuledans’fürche» MacGuffin, qui garde la Clé? (Eh oui, nous avons dit «Pustuledans’fürche». Et oui, ça fait aussi mal qu’il le semble.) Mack a moins de 30 jours devant lui pour maîtriser le Vargran, rassembler le reste des Magnificas et vaincre la princesse Risky. La Clé sera-t-elle suffisante? Ou y a-t-il autre chose que Mack devra trouver afin de sauver le monde?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2014
Nombre de lectures 10
EAN13 9782897331788
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 Michael Grant
Titre original anglais : The Magnificent 12: The Key
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Kurt Martin
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Carine Paradis, Katherine Lacombe
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Illustration de la couverture : © 2012 David McClellan
Conception du logo : Jason Cook
Conception de la couverture : Amy Ryan
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-176-4
ISBN PDF numérique 978-2-89733-177-1
ISBN ePub 978-2-89733-178-8
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Grant, Michael, 1954-

Les 12 magnifiques
Traduction de : The Magnificent 12.
Sommaire : 3. La clé.
Pour les jeunes de 10 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-176-4 (v. 3)
I. Martin, Kurt, 1970- . II. Titre. III. Titre : Douze magnifiques. IV. Titre : La clé.

PZ23.G83845Do 2012 j813’.6 C2012-940814-X
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À Katherine, Jake et Julia
Un
L aisse-moi partir, espèce de vieux fou ! cria Mack.
— Tu t’en sortiras pâ vivant. Ou tu s’ras pâ vivant longtemps. Hâ, hâ, hâ !
Ce qui tente de reproduire son accent écossais, et veut plus ou moins dire : « Tu ne sortiras jamais d’ici vivant. Ou, du moins, tu ne seras pas vivant très longtemps. Ha, ha, ha ! »
Les Écossais ont la réputation d’écorcher l’anglais, mais aussi celle d’inventer des choses. La première machine à vapeur ? C’est un Écossais qui l’a inventée. Le premier imperméable ? Un Écossais, aussi. La première télévision, le premier téléphone, le premier vélo — tous inventés par des Écossais.
C’est un peuple très habile.
Et la première catapulte conçue pour projeter un garçon de 12 ans du sommet de la plus haute tour d’un château connu pour ses hautes tours ? Eh bien, elle semble avoir été conçue aussi par un Écossais, et son nom est William Pustuledans’fürche MacGuffin.
Le garçon de 12 ans en question n’était nul autre que David MacAvoy. Tous ses amis l’appellent Mack, et c’est ce que faisait également William Pustuledans’fürche MacGuffin, même s’ils ne sont absolument pas amis.
— Tu voué, Mack, mon ti-gâ, quand j’vas couper c’te corde, les roches vont tomber, on appel’ ça un contrepoids, et c’te boutte là va descend’ pendant que toé tu vas r’voler dans les airs.
Mack voyait très bien.
Le principe de la catapulte était plutôt facile à comprendre, même si Mack n’avait jamais été très fort en sciences. Elle avait la forme d’une cuillère avec un long manche, reposant sur un pivot pour former un genre de tapecul. Un panier grossier en bois, rempli de blocs de granite, était attaché au bout de la poignée de la cuillère. La partie creuse, qui aurait pu contenir de la soupe poulet et nouilles ou du minestrone, était bourrée avec Mack.
Mack était ligoté. Il était un petit tas de frayeur ficelé comme un saucisson.
La cuillère, euh, la catapulte, avait été remontée afin que l’extrémité contenant la pierre soit dans les airs, et l’extrémité contenant Mack, au sol. Une corde maintenait l’extrémité de Mack en bas — une corde extrêmement tendue par tout ce poids, et qui vibrait. Une corde dont les fibres courtes se cassaient déjà. Une corde qui, à dire vrai, semblait plutôt vieille et usée.
William Pustuledans’fürche MacGuffin, un homme immense, de forte carrure, aux cheveux roux, à la barbe rousse, aux sourcils roux, à la poitrine couverte de poils roux, aux poignets couverts de poils roux et portant une jupe de tartan 1 , tenait un sabre et pouvait d’un grand geste couper la corde. Ce qui permettrait aux rochers d’abaisser brusquement la poignée de la cuillère tout en projetant Mack dans les airs.
— Té v’nu cheunous sans êt’ invité, p’tit morveux. Et t’as énervé la Reine Blême, espèsse d’idiot.
Ce qui, de façon convenable, signifiait : « Tu t’es immiscé dans ma vie privée sans y être invité, jeune polisson. Et tu as attiré l’attention de la Reine Blême, gros bêta. »
À quelle distance la catapulte pourrait-elle lancer Mack ? Eh bien, dans le cas d’une catapulte bien conçue… en fait, vous savez quoi ? Ce type de catapulte se nomme proprement un trébuchet. Trébuchet. Utilisons un vocabulaire précis par respect pour la mort imminente de Mack.
Un trébuchet bien fait (et celui-ci semble très bien construit) peut facilement projeter 100 kilos (ou environ deux Mack) sur une distance de 300 mètres.
Essayons de nous figurer la distance de 300 mètres, voulez-vous ? C’est la longueur de trois terrains de football américain. C’est juste un peu moins que l’Empire State Building étendu au sol. C’est suffisant pour commencer, dès le catapultage, à hurler jusqu’à perdre haleine, puis prendre une profonde inspiration, prendre ses messages, et recommencer à hurler comme un damné.
Ça s’annonce plutôt mal.
Mais, malheureusement, ça ne peut qu’empirer. La tour du château mesurait environ 100 mètres de haut. Et le château lui-même était perché de façon précaire au sommet d’un rocher couvert de lichen et qui s’élevait à 120 mètres au-dessus des terres avoisinantes.
Alors, faisons le calcul. Une distance de 100 mètres plus 120 mètres font une hauteur de 220 mètres. Et la distance horizontale est d’environ 300 mètres.
Au bout de la trajectoire se trouve un second château en ruines, sur le bord du Loch Ness.
Dans le Loch Ness se trouve le monstre du Loch Ness. Mais Mack n’ira pas s’écraser sur la surface du lac. Il s’écrasera contre les murs de pierre du second château, le château d’Urquhart. Il le heurterait si durement qu’il se fondrait au mortier entre les pierres du château.
— T’as-tu quèque chose à dire avant qu’j’te tue !
— Oui ! J’ai des dernières paroles à dire avant de mourir ! Oui ! Mes dernières paroles sont : ne me tuez pas !
Mack aurait pu utiliser des formules magiques en Vargran. Il en était capable. Vraiment.
Si.
Si seulement Mack avait pris le temps d’étudier les mots de Vargran qu’on lui avait donnés à lui et ses amis. Malheureusement, au lieu d’étudier, il était allé faire un tour dans la grande roue qui se nomme London Eye. Et, une autre fois, alors qu’il aurait pu étudier, il avait plutôt téléchargé un jeu sur son téléphone et avait joué à Mage Gauntlet pendant six heures. Et la fois suivante… Eh bien, vous voyez le tableau 2 .
Alors, au lieu de sortir brusquement une formule magique appropriée, tout ce que Mack trouva à dire fut :
— Je vous en prie, ne me tuez pas.
Ce qui est plutôt lamentable.
Mettons les choses au clair. Nous savons tous que Mack est le héros de cette histoire. Et nous savons tous que les héros ne peuvent pas mourir. Alors, comment pourrait-il s’aplatir simplement contre un château en ruines et…
— Tchao, p’tite peste, dit MacGu

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