La princesse la plus brave
110 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La princesse la plus brave , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
110 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Avec huit princes parmi lesquels choisir, Blanche-Neige est confrontée à une tâche ardue: comment savoir quel prince elle devrait épouser? La princesse Annie et son grand ami William devront venir à son aide. Mais des mauvaises surprises les attendent et comme la méchante bellemère de Blanche-Neige a disparu, il n’est pas difficile de deviner qui est à
blâmer…
Une aventure drôle et fantastique dans un conte de fées revisité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 février 2017
Nombre de lectures 27
EAN13 9782897671754
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 E. D. Baker
Titre original anglais : The Bravest Princess
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Bloomsbury Publishing Plc
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Jo-Ann Dussault
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Féminin pluriel
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-173-0
ISBN PDF numérique 978-2-89767-174-7
ISBN ePub 978-2-89767-175-4
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com


Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Baker, E. D.

[Bravest princess. Français]
La princesse la plus brave
(La princesse éveillée ; 3)
Traduction de : The bravest princess.
Pour enfants de 8 ans et plus.
ISBN 978-2-89767-173-0
I. Dussault, Jo-Ann. II. Titre. III. Titre : Bravest princess. Français. IV. Collection : Baker, E. D. Princesse éveillée ; 3.

PZ23.B3388Pri 2016 j813’.6 C2016-940047-6

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Ce livre est dédié à Victoria Wells Arms, mon guide ; à Brett Wright, qui rend joyeux les nouveaux commencements ; à Kim, qui me fait rire et m’aide à poursuivre ; à Ellie, qui m’aide à choisir ; à Kevin, mon génie de la technologie, et à mes lecteurs et lectrices, qui veulent toujours connaître la suite de mes histoires.

* * *
Chapitre 1
A nnie s’arrêta en haut de l’escalier et elle sourit en voyant les gens grouiller d’activité dans la cour. Alors que tout ce brouhaha l’avait déjà dérangée, elle le trouvait maintenant merveilleux. Pendant seize ans, son père avait refusé l’accès aux visiteurs par crainte qu’un d’entre eux apporte un rouet qui pourrait déclencher la malédiction qui menaçait sa fille aînée. Après que la malédiction se fut réalisée et que tous les habitants du château furent endormis, Annie aurait tout donné pour entendre les cri s et vo ir de l’agitation autour d’elle. Mais maintenant que le mauvais sort avait pris fin et que sa sœur était sur le po int de se marier, tout le royaume avait une raison de célébrer, et les visiteurs affluaient de partout au château.
— Bien ! s’exclama Rosalie en venant rejoindre Annie. Tu ne fais rien. Va chercher les sœurs de Godefroy pour moi. Un garde m’a dit qu’il avait vu les jumelles. Je fais concevoir des couronnes de fleurs pour leurs cheveux et je veux que la femme qui les fabrique voie les filles pour pouvoir choisir les bonnes fleurs.
— D’abord, je fais quelque chose, répliqua Annie. Je cherche William parce que nous avons une course importante à effectuer. Et deuxièmement, pourquoi n’envoies-tu pas un valet chercher les jumelles ? Je ne sais même pas à quoi elles ressemblent.
— Elles ont huit ans et elles ont les cheveux foncés comme ceux de Godefroy. Elles ne peuvent pas être difficiles à trouver. Je t’envoie parce que si c’est toi qui le leur demandes, elles vont venir. On m’a dit qu’elles n’écoutaient pas vraiment les serviteurs. S’il te plaît, Annie ? Dis-leur simplement de venir me voir.
Rosalie afficha son air du genre « je suis tellement gentille et innocente ».
— Je ne te demande pas grand-chose, et ce n’est pas très exigeant.
— Ce n’est pas vrai ! Tu me demandes toujours de faire des choses pour toi. Est-ce que je ne viens pas d’aider ton futur époux à quitter sa peau d’ours pour redevenir un être humain ? Je vais les trouver, mais je ne peux pas faire autre chose pour toi avant d’avoir effectué ma course avec William.
— D’accord, dit Rosalie. Dis seulement aux filles de se dépêcher. Je veux approuver les fleurs et je n’ai pas toute la journée à attendre que les jumelles se montrent le bout du nez.
Annie soupira. Sa sœur avait semblé devenir plus amicale avec elle quand elles cherchaient le nain qui avait transformé Godefroy en ours, mais l’ancienne Rosalie avait réapparu à l’approche de son mariage. Annie espérait qu’elle retrouverait la nouvelle Rosalie plus gentille après sa lune de miel.
Annie était en train de chercher les filles quand elle aperçut William qui sortait de l’écurie.
Le visage de ce dernier s’éclaira quand il la vit.
— Es-tu prête à partir ? lui demanda-t-il.
Ils avaient demandé à un orfèvre de fabriquer deux coupes à vin pour le cadeau de mariage de Rosalie et de Godefroy. Annie voulait aller chercher le cadeau elle-même pour qu’il demeure un secret.
— Je l’étais, mais Rosalie m’a demandé d’aller chercher les sœurs de Godefroy. Elle a dit qu’elles étaient quelque part dans le château. Cela ne devrait pas prendre trop de temps pour les trouver si tu m’aides. Ce sont des jumelles de huit ans aux cheveux foncés comme ceux de Godefroy.
William hocha la tête.
— Je crois que je les ai vues il y a quelques minutes. Elles ressemblent beaucoup à leur grand frère. Si je me rappelle bien, elles étaient près du pigeonnier.
William l’entraîna à travers la foule à l’autre extrémité de la cour. Quand ils arrivèrent à la petite tour ronde, ils ne trouvèrent aucune trace des jumelles.
— Attends, dit finalement William. Est-ce que ces deux filles pourraient être les jumelles ?
Il pointa deux filles aux longues tresses qui se frayaient un chemin parmi la foule.
Annie regarda le terrain découvert qui se trouvait derrière le pigeonnier.
— C’est possible, mais il n’y a rien là-bas à part un terrain d’exercice et le mur du donjon. Où crois-tu qu’elles vont ?
— Je l’ignore, mais elles ne sont pas les seules à aller dans cette direction, dit William. Regarde !
Une bande d’enfants de tous âges traversaient le terrain découvert entre le pigeonnier et le mur du donjon. Quand un bambin se mit à pleurer, une fille plus âgée le prit pour l’emmener dans ses bras.
— Ils se sont arrêtés à la fenêtre de la cellule, dit Annie. Y a-t-il des prisonniers là-bas en ce moment ?
William fronça les sourcils.
— Ton père m’a dit que la seule prisonnière dans le donjon était mamie Vieuzos. Sa cousine, mère Nicolas, est venue la voir hier.
— Je crois que nous devrions aller voir ce qui se passe. Je n’ai pas du tout confiance en mamie Vieuzos.
— Alors, nous devrions nous dépêcher, dit William. Qui sait ce que la vieille sorcière va dire aux enfants.
Annie saisit le bas de sa jupe dans une main, puis William et elle traversèrent le terrain d’exercice en courant jusqu’à l’endroit où les enfants s’étaient réunis devant la fenêtre de la cellule. En approchant, Annie crut entendre le doux bourdonnement de la magie qui accompagnait une voix familière. En se frayant doucement un chemin à travers le groupe d’enfants, elle sut pourquoi elle lui était familière. Mamie Vieuzos, la sorcière qui vivait dans la maison en pain d’épices et qui enfermait les enfants dans des cages avant de les manger, s’adressait à eux à travers une petite ouverture grillagée.
— Je suis ici par erreur, mes chers petits, disait la vieille sorcière aux enfants. Si vous me laissez sortir, je vais vous faire du délicieux chocolat !
Quelques jours plus tôt, le père d’Annie avait envoyé ses chevaliers pour qu’ils aillent arrêter la sorcière et la ramènent au château.
— Elle recourt à la magie. Je peux l’entendre, murmura Annie dans l’oreille de William. Ce devait être ainsi qu’elle attirait les enfants dans sa maison dans la forêt. Nous devons le dire à père. Je suis certain qu’il va vouloir l’enfermer ailleurs.
— Même l’enfant le plus petit ne pourrait pas se faufiler par cette fenêtre. Les barreaux sont trop rapprochés. Il faudrait que les enfants aillent dans le donjon pour la libérer, et les gardes ne les laisseront jamais passer, commenta William.
— Je ne compterais pas là-dessus, dit Annie en regardant derrière elle les enfants qui continuaient de venir dans leur direction. Je vais mettre fin à tout cela dès maintenant.
— Pardon, dit-elle en se frayant un passage parmi quelques petits garçons.
Quand elle atteignit le mur, elle se rappela que les fenêtres avaient été construites si haut qu’un prisonnier qui regardait en bas ou un passant qui regardait dans les airs ne pouvait voir grand-chose.
— Les enfants, vous allez devoir vous éloigner d’ici, leur dit Annie. Vous ne devriez pas parler à cette femme.
— Elle nous a promis du chocolat ! s’exclama une petite fille.
— Alors, elle a fait une promesse qu’elle ne pourra pas tenir. N’écoutez pas ce qu’elle dit. Ce n’est pas une bonne personne.
— Quant à toi, mamie Vieuzos, dit Annie en se tournant vers la fenêtre, laisse ces enfants tranquilles et cesse d’essayer de les convaincre de t’aider.
— Mais je ne sais pas pourquoi je suis ici ! Je n’ai rien fait de mal ! se plaignit mamie Vieuzos avec une voix qui la faisait paraître âgée et fragile.
Annie pinça les lèvres, ne sachant pas quoi dire. Elle savait que la vieille femme avait de la difficulté à se rappeler les choses, même si sa mémoire lui revenait de temps à autre, mais brièvement. Ou mamie Vieuzos ne se rappelait vraiment pas ce qu’elle avait fait, ou elle mentait pour obtenir la sympathie des enfants. Annie

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents