Tout comme le Loch Ness ou le lac Memphrémagog, le lac Baker du Haut Madawaska, serait-il infesté par un monstre? Les trois mousquetaires acadiens plongent dans leur première enquête! Trois jeunes écoliers acadiens (et leur chien) se cherchant une occupation peu banale décident de fonder une agence de détectives et se baptisent Les trois mousquetaires, puisqu’ils sont quatre ! Au même moment, les riverains du lac Baker, dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, à la frontière avec le Québec et les États-Unis sont effrayés par la présence d’un monstre marin. Il n’en faut pas plus pour que Ania, Mamadou et Gabriel plongent au cœur du mystère. Qu’est-ce qui se cache dans ce lac ? Ce premier de sept romans jeunesse très populaires en Acadie a été complètement revisité par l’auteur, et les illustrations de Paul Roux ajoutent encore davantage à l’intrigue, l’action et l’humour incontestable de la série. lien video: https://www.youtube.com/watch?v=5BivTh422uM Fiche pédagogique: http://avoslivres.ca/wp-content/uploads/book_documents/3599-motscroisemonstreux2.pdf
Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
1
DENIS M. BOUCHER Le monstre dulac baker UNE AVENTURE DES TROIS MOUSQUETAIRES ILLUSTRÉ PAR PAUL ROUX
LE MONSTRE DU LAC BAKER
DENIS M. BOUCHER • LES AVENTURES DES TROISBMOOUUTSOQNUEDT’AOIRREASCADIE
Le monstre du lac Baker
Du même auteur
Série Les Trois Mousquetaires :
Les soucoupes de la Péninsule
La prophétie de la Terre creuse
La vengeance de Groroth
Le bateau fantôme de Petit-Rocher
L’Île-au-Crâne de Shediac
Le colosse des neiges de Campbellton
Hors série :
Un extraterrestre à l’ école
Une sorcière à l’ école
Frayeur à l’ école
Denis M. Boucher
Le monstre du lac Baker
Roman
Illustré par Paul Roux
Titre : Le monstre du lac Baker Texte : Denis M. Boucher Illustrations : Paul Roux Conception graphique : Denis M. Boucher et Lisa Lévesque Direction littéraire : Marie Cadieux ISBN (papier) 978-2-89750-055-9 ISBN (PDF) 978-2-89750-056-6 er Dépôt légal : 1 trimestre 2017
Il y a dix ans, le célèbre « Un pour tous, tous pour un » d’Alexandre Dumas inspirait les trois jeunes héros acadiens de mon premier roman,Le monstre du lac Baker.Ce cri de ralliement me semble d’ailleurs s’apparenterà la devise des Acadiens : « L’union fait la force. »Ma série « Les trois mousquetaires » compte maintenantsept titres, et d’autres sont à venir.
Je suis heureux que le premier titre renaissedans une superbe édition de Bouton d’or Acadieagrémentée de fabuleux dessins de Paul Roux.J’espère sincèrement que cette sériecontinuera de faire voyager petits et grandspendant encore longtemps.
Denis M. Boucher
CHAPITRE 1
LE DERNIER JOUR DE CLASSE
e 21 juin est le jour le plus solLstice d’été, la journée où le soleil se long de l’année en Amérique du Nord. Il s’agit en effet du lève le plus tôt le matin et se couche le plus tard le soir.
Pourtant, pour Gabriel, Ania, Mamadou et tous les autres élèves de la classe de madame LeBlanc, la journée la plus longue semblait en fait être ce jour-là, le 24 juin, dernier jour de classe à l’école Anna-Malenfant. Pour la centième fois, Gabriel consulta l’horloge accrochée au-des-sus du tableau. On aurait dit que ses aiguilles refusaient tout simple-ment d’avancer. « Lentes comme de la mélasse au mois de janvier », aurait probablement dit sa grand-mère, qui avait un dicton pour toutes les situa-tions imaginables. Gabriel regarda par la fenêtre et commença à rêver aux vacances.
Dans le ciel bleu, le soleil brillait et la verdure des pelouses, des érables et des sapins semblait s’étendre à perte de vue. Sur une branche, une mésange à tête noire gazouillait, heureuse de pouvoir proter de cette splendide journée. Soudain, à la grande surprise de Gabriel, la mésange se mit à chanter son nom : « Gabriel... Gabriel... Gabriel... » – Gabriel Roy, vas-tu nir par répondre à ma question ? lança madame LeBlanc d’un ton exaspéré. Le pauvre Gabriel était tellement perdu dans ses rêves qu’il s’était imaginé que c’était l’oiseau qui répétait son nom ! Tous les élèves pouffèrent de rire. Tous, sauf Ania et Mamadou, ses deux meilleurs amis, qui le xaient avec l’air de dire : « Gabriel, combien de fois vas-tu te faire prendre à rêvasser ? » Les joues de Gabriel changèrent rapidement de couleur. – Eh bien, jeune homme, j’attends toujours la réponse... conti-nua madame LeBlanc. – Euh, c’est-à-dire que j’étais, euh... Je veux dire que... bal-butia Gabriel en passant du rouge au pourpre. – Tu veux dire que tu étais encore en train de rêver, n’est-ce pas ? demanda madame LeBlanc. Mais si tu veux réussir, il faudrait que tu sois plus attentif, ne penses-tu pas ? – Oui, Madame LeBlanc, répondit Gabriel en baissant la tête. Peu à peu, ses joues retrouvèrent leur teinte naturelle. Madame LeBlanc s’inquiétait parfois du fait que l’imagination de Gabriel le transportait trop facilement dans des mondes où il n’y avait ni école, ni devoirs. Les pages de ses cahiers, souvent agrémentées de dessins de dragons, de fusées et de paysages fantastiques, témoignaient d’ailleurs d’une imagination débordante. – Bon, reprit madame LeBlanc. Alors, la question est : quelle est la date de la fête nationale de l’Acadie ?