Les Aventures d Emilio
70 pages
Français

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Les Aventures d'Emilio , livre ebook

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Description

Emilio aime sa maison, sa famille ; pourtant il cherche un sens à son existence et se pose des tas de questions. Pour y répondre il va devoir partir à l’aventure et faire des rencontres merveilleuses et terrifiantes : La famille Sson, Oscar Got l’escargot escalier, Mademoiselle Plumette qui recoud les nuages, et l’horrible Necator… Ah oui j’oubliais Emilio est un chat.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 septembre 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312125725
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Aventures d’Emilio
Marie - Laure Hamard
Les Aventures d’Emilio
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé est absolument volontaire.
© Les Éditions du Net, 2022
ISBN : 978-2-312-12572-5
Cette histoire est dédiée à Paulette et à Lalou
Il était une fois…
Un petit chat noir qui habitait dans une belle maison sans jamais en sortir
Il y vivait heureux avec ses copains chats et ses Humains.
Il y avait Yoda un Siamois blond, sage et doré, Galaad surnommé Lalou, un Oriental gris facétieux et frileux, deux Humains aux longues jambes qui veillaient sur eux et le Grand Jardin en leur prodiguant de l’amour à longueur de vie.
Son passé tumultueux, sa curiosité naturelle, son besoin de comprendre l’habitaient. Il adorait que sa maitresse lui lise des histoires, il en retenait souvent des enseignements qu’il s’appliquait à lui-même, mais cela ne suffisait pas.
Emilio, l’intellectuel du groupe, se demandait à quoi pouvait bien ressembler le monde à l’extérieur, et si finalement le bonheur ne serait pas meilleur ailleurs.
Alors un jour, profitant d’une exceptionnelle inattention de ses maîtres, il franchit la porte fenêtre qui donnait sur le jardin et s’échappa en catimini.
Emilio était partagé entre le frisson excitant de l’aventure et l’inquiétude qu’il allait procurer à ses Humains de quitter la maison sans les prévenir, mais il sentait au fond de lui qu’il devait sortir car quelque chose résonnait, plus mystérieuse que sa quête d’un bonheur plus grand.
Ce fut donc le frisson qui l’emporta.
Il démarra son exploration par ce qu’il voyait tous les jours, le Grand Jardin. Sa première surprise fut de découvrir en entier ce qu’il apercevait par petits morceaux depuis la véranda.
Le puzzle entier se reconstituait sous ses yeux. Il y avait tant à voir qu’il en fut tout étourdi.
Par quoi commencer ? Les fleurs, les arbres, les légumes, les cailloux ou les animaux ?!! Il y avait même des bruits, des odeurs et des choses qui bougeaient.
Des oiseaux virevoltaient dans le ciel, piquant des têtes dans des bassins piscine. Emilio, émerveillé, n’éprouvait même pas le besoin de les chasser.
Autant de sensations nouvelles lui donnaient le vertige.
Le jardin était couvert d’herbes de toutes sortes, de fleurs et d’arbres bien entretenus. Il y avait des petites sculptures cachées dans les bosquets, une lanterne japonaise, des hôtels à insectes et une maison à hérissons.
Il y avait aussi une grange, des cabanes dans les arbres, des abris pour les oiseaux, une terrasse bien aménagée, une autre véranda pour les Humains et aussi une pour les légumes, une grande petite maison tout en bois probablement pour son maître bricoleur, un fil avec des habits qui séchaient au soleil, des talus, des massifs, des trous et des bosses de terre.
Il découvrait tellement de choses d’un seul coup que cela lui donnait le vertige. Comme hypnotisé il s’arrêta tout net car il venait de se rendre compte que sans les connaitre, il savait déjà nommer toutes ces choses.
Décidément il se disait qu’il allait vivre une belle histoire plus intense et plus longue qu’il ne le pensait.
Il avançait tout doucement, heureux, curieux et craintif à la fois, pas du style à s’éparpiller et courir partout au risque de rater quelque chose, Emilio était sans le savoir un chat organisé.
Les familles du Grand Jardin
Bien planté sur ses quatre pattes, la moustache redressée, les oreilles en alerte, Emilio sentit en lui l’approche d’une émotion qu’il n’avait encore jamais vécue.
De ses coussinets montaient un trouble qui lui donnait des petits frissonnements dans tout le corps. C’était bizarre, pas franchement désagréable, mais bizarre.
Lui qui ne connaissait que la chaleur de la cheminée en hiver, des coussins moelleux et les bras de sa maîtresse, il ressentait une sensation inverse, le froid, non plutôt la fraicheur et ça venait de l’herbe.
Pourtant il n’avait pas plu, et la pluie Emilio il savait ce que c’était. Il la voyait régulièrement s’éclater en perles sur les fenêtres de la véranda, gambader le long des gouttières, et jouer des percussions sur le toit.
Fasciné, il cherchait à déchiffrer d’où cela venait car il était là pour ça : comprendre. C’était important pour lui de prendre le temps de savourer chaque découverte.
Plongé dans ses pensées, il fut de nouveau dérangé par des petits bruits qui venaient d’à côté de la grange.
– Psssitt, Pssitt Pssitt Hi hi hi…
D’où cela venait-il ? Rien dans la grange, rien près du barbecue…
Et pourtant les gloussements continuaient. A force de concentration, Emilio distingua trois intonations différentes ; mais où se cachaient donc ces trois voix invisibles ?
– Eh qui êtes-vous, où êtes-vous ?? Moi je suis Emilio et je suis venu découvrir le monde.
Pas de réponse, les rires avaient cessé, mais les chuchotements continuaient, discrets, cette fois-ci sous forme de messes basses… des chats il en était certain, mais que se disaient les voix entre elles ?
Emilio était un chat patient et déterminé. Il décida de s’assoir et d’attendre.
Au bout de quelques minutes la première voix se présenta, une grisette tigrée avec un look de bagarreuse, la chef du gang sans doute.
– Salut moi je suis Emma, t’es qui toi ?
– Je suis Emilio de la Grande Maison.
– Je sais qui tu es, je t’ai déjà vu au travers de la vitre, mais t’es qui au fond de toi ?
– C’est une drôle de question ! Mais je suis Emilio, je te l’ai déjà dit, je suis Emilio, je suis un aventurier.
– Ah c’est cela, on se disait avec mes sœurs qu’on ne t’avait jamais vu dehors ; alors tu es un aventurier dans ta tête ! Bon ici c’est moi, enfin c’est nous qui commandons ; compris ?!
– Qui nous ?
– Ben Moi Emma, mes sœurs Purdey et Tara : bon allez les filles montrez-vous ; y a rien à craindre, c’est un bleu… Ah ah ah enfin un bleu tout noir qui veut partir à l’aventure !
Emilio, un brin vexé, car c’est un chat bien élevé, n’avait pas l’habitude qu’on lui parle ainsi. Et pour prouver qu’il n’avait pas peur de ces trois drôles de dames, lui qui n’aime pas donner de la voix pour rien, leur fit entendre son puissant coffre de baryton !
– Ouah ! Mes sœurettes, il cherche à nous impressionner le minet ! On nous la fait pas à nous ! Bon allez dis-nous tout, tu vas où, tu veux quoi, tu cherches quoi ?…
Emilio, perspicace, comprit vite qu’il ne pourrait pas commencer ses aventures sans se les mettre dans la poche.
– Je suis sorti pour connaitre et comprendre le monde, je cherche quelque chose, je me pose plein de questions alors je voudrais savoir ; dis-moi pourquoi ai-je les pattes mouillées alors qu’il n’a pas plu ?
– Quelle nounouille celui-là ; tu crois quoi, toi ? Que ce sont les larmes du vent ? des pipis d’oiseaux ?? Mais non, c’est juste la rosée du matin qui désaltère les herbes, les fleurs, les arbres et ceux qui vivent ici.
Les filles, il va falloir lui filer un coup de main au p’tit bleu. Allez suis nous, on va te montrer… Ici c’est une communauté, on vit les uns avec les autres et on se marche pas sur les pattes, pigé ?
– Oui oui oui compris se disait Emilio dans sa tête, ouh quel caractère cette Emma !
Tara paraissait un peu timide mais pas trop réticence à entrer en contact. En réfléchissant il y avait peut-être une chance de s’en faire une alliée.
Quant à la troisième Purdey , elle semblait tellement craintive qu’il était inutile de chercher à la séduire, elle était beaucoup trop méfiante.
– Bon, continua Emma, toujours escortée de ses deux sœurs, je vais résumer : ici il y a plusieurs familles, j’ai pas le temps de tout t’expliquer parce qu’on a un timing précis tous les jours et là c’est bientôt l’heure de manger et ensuite d’aller faire la nique aux oiseaux, alors je vais t’en présenter deux ou trois, ensuite tu te débrouilleras tout seul et tu iras vivre ta vie !
– Alors là tu vois ici c’est la plus grande tribu du jardin, celles des fleurs ! Elles disent qu’elles sont des beautés raffinées, y en a des simples et sympas mais d’autres qui se prennent la grosse tête parce qu’elles sentent bon et que ta maîtresse est trop fière d’elles !
Tout partout dans le jardin il y a les arbres à fruits.
Alors eux ils sont solides, toujours fidèles au poste, plutôt généreux. Bon Ok un peu fragiles parfois quand ils se prennent un coup de froid ou un coup de chaud, mais dans l’ensemble ça va : on leur fait des gratouilles sur le tronc, on leur grimpe dessus, mais ils restent cools.
Tu verras il y en a plusieurs sortes, le chef du clan c’est César le Rouge, le cerisier ; tu devrais aller te présenter. Allez mon pt’it gars, bon vent pour tes aventures et fais bien attention à toi !
Emma, Purdey et Tara disparurent dans une pirouette aussi vite qu’elles étaient apparues. Emilio les observa encore courir dans le jardin et sauter sur le rebord de la fenêtre de la cuisine, moment sacré car c’était l’heure du repas gratuit !
Laissant les sœurs à leur programme de réjouissance, Emilio se tourna vers un massif tout près de lui :
– Bonjour, Je suis Emilio de la Grande Maison, Que vous êtes jolie, si blanche et si délicate.
– Merci petit chat, oui je suis toute blanche mais arrête sinon tu vas me faire rougir. J’ai entendu parler de toi par le bruissement des arbres. Tu es bien gentil de me faire ce compliment car d’habitude les autres se moquent de moi.
– Mais pourquoi ? Vous êtes très belle et vous sentez si bon.
– Oui mais je suis un peu boulotte… Hum tu vois ce que je veux dire, un peu joufflue quoi ! Ce n’est pas ma faute, c’est la nature qui en a décidé ainsi ; mais les autres me surnomment Bouboule .
– Et comment voudriez-vous vous appeler ?
– J’aimerais tant qu’on m’appelle Boule de neige mais cela n’arrivera jamais…
– Oh mais si moi je vous appellerai comme cela désormais et je le dirai à ma famille la prochaine fois que je la verrai ; allez ! Gardez le moral et bonne journée.
Emilio fit quelques pas sur le côté, et s’arrêta devant une autre fleu

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