L’Empire State du gluant

John Kloepfer

Description

Six mois après que Zack Clarke, sa soeur, Zoé, et leurs copains, Rice, Madison et Ozzie ont sauvé le pays des monstrueux dévoreurs de cerveaux, les choses ont fini par revenir à la normale. Les élèves de l’école secondaire Romero visitent New York lors d’un voyage scolaire, et Zack et sa bande réussissent même à participer à un entretien télévisé entre les diverses visites des sites de la Grosse Pomme. Mais leur excursion passe du géant au gluant quand des millions de personnes se retrouvent mystérieusement rezombifiées! Les chasseurs de zombies reprennent le service contre les morts-vivants, mais pourront-ils échapper aux rues bondées de la ville et trouver un nouvel antidote? Ou le jour Z est-il là pour durer?

Sujets

• Fantasy
• Bandes dessinées
• Bandes dessinées de genre

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 13 août 2014
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9782897520854
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

L es immeubles de Times Square touchaient ­presque le ciel et illuminaient la vie nocturne d’une lueur vacillante numérique avec leurs immenses panneaux d’affichage qui clignotaient.
Une véritable marée de zombies remplissait les rues, convergeant vers l’intersection où Zack et sa bande restaient figés. Tout autour de lui, Zack ne voyait rien qu’une image floue de visages à la mâchoire tombante et de formes indistinctes en décomposition recouvertes de matière visqueuse, qui avançaient en se balançant d’une jambe flageolante sur l’autre.
Alors que la foule de morts-vivants continuait son saccage en traînant des pieds, Zack saisit le bruit sourd et riche en basses d’une musique populaire en provenance d’une discothèque à proximité. Les corps ambulants avancèrent simultanément, se refermant sur Zack, Madison, Zoé, Ozzie et Twinkles. Les pieds des zombies se mirent à se traîner en suivant le rythme et leurs épaules de morts-vivants commencèrent à effectuer des rotations.

Copyright © 2013 Alloy Entertainment et John Kloepfer
Titre original anglais : The Zombie Chasers: Empire State of Slime
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers, New York, NY.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Illustrations de la couverture et de l’intérieur : © David DeGrand
Montage de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Mise en pages : Mathieu C. Dandurand
ISBN papier : 978-2-89752-083-0
ISBN PDF numérique : 978-2-89752-084-7
ISBN ePub : 978-2-89752-085-4
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Kloepfer, John

[Zombie chasers. Français]
Les chasseurs de zombies
Traduction de : The zombie chasers.
Sommaire : 4. L’Empire State du gluant.
Pour enfants de 7 ans et plus.
ISBN 978-2-89752-083-0 (vol. 4)
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Kloepfer, John. Empire State of slime. Français. III. Titre. IV. Titre : Zombie chasers. Français. V. Titre : L’Empire State du gluant.

PZ23.K557Ch 2013 j813’.6 C2012-942726-8


Diffusion
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France : D.G. Diffusion
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Pour mes sœurs, Sarah et Hannah — J. K.

Pour Kathy et Alex — D. D.

U n frisson remonta le long des jambes de Zack Clarke tandis qu’il marchait pieds nus dans la rue déserte, jetant des coups d’œil nerveux par-dessus son épaule. Soudain, les ombres se déformèrent sur la pelouse pour se métamorphoser en véritables morts-vivants. Sa mère et son père, Rice et Ozzie, Zoé et Madison, et même Twinkles entouraient Zack de tous les côtés, lui grognant après à travers leurs dents pointues de zombies, ­avides de cerveaux.
— Zut ! cria Zack avant de se mettre à courir.
Bip, bip, bip.
Zack se redressa subitement sur son lit, son cœur battant la chamade. Le réveil de l’hôtel beuglait dans son oreille. Il tendit la main et appuya sur le bouton « Éteindre ». Juste un autre cauchemar , pensa-t-il en frottant ses yeux ensommeillés.
Voilà six mois que Zack, Rice, Madison, Zoé et Ozzie avaient inversé l’épidémie zombie et dézombifié le pays. Pour la plupart, les choses étaient revenues à la normale. Sauf qu’aujourd’hui, rien n’était normal. Zack et ses amis étaient sur le point d’appa­raître dans le Good Morning Show pour l’inauguration de la nouvelle exposition zombie au Muséum d’histoire naturelle.
Zack parcourut la chambre d’hôtel de ses yeux encore à moitié fermés. La télévision était allumée, et Rice était assis au bout de son lit et remplissait sa bouche de céréales, hypnotisé par un vieux dessin animé de Tom et Jerry .
— Que se passe-t-il ? demanda Zack tout en regardant le petit lit d’Ozzie, qui était parfaitement fait et sur le bout duquel reposait une pile de t-shirts kaki pliés. Où est Ozzie ?
— Il est déjà sur le plateau. Il est parti avec Madison et Zoé il y a environ 20 minutes.
Rice regarda l’horloge et se tourna vers Zack.
— Tu ferais bien de te préparer, mec. Notre voiture sera ici dans un quart d’heure.
Zack grommela quelque chose, repoussa les couvertures, puis se dirigea lentement vers la salle de bain et claqua la porte. Il n’avait jamais été du genre matinal.
Les garçons prirent l’ascenseur jusqu’au hall, qu’ils traversèrent jusqu’à la rue où un chauffeur de limousine attendait avec une pancarte où était inscrit : « CLARKE ET RICE ».
Le chauffeur ouvrit la portière et les garçons embarquèrent, puis se calèrent dans les confortables sièges en cuir. La limousine s’écarta du trottoir et se retrouva en pleine heure de pointe à New York au milieu des coups de klaxon.
— Hé, dit Rice. Tu trouves ça comment, que nous passions à la télé ?
— Plutôt pas mal, je suppose, répondit Zack en haussant les épaules. Je ne sais pas. Ils étaient obligés de programmer l’entrevue pendant notre sortie scolaire à New York ? Presque tous les élèves de première et deuxième secondaire vont être là à nous regarder.
— Exactement ! s’exclama Rice. C’est ta chance de faire ressortir un peu de ce charme de Zack Clarke dont je ne cesse de parler au Quatuor infernal.
Le Quatuor infernal, c’était le clan des quatre filles les plus populaires de première année. Gabby Kahn, Jamie Joran, Mandy Pitman et Ayana Healy formaient une équipe de lolitas impitoyables en minijupes, et il ne fallait pas les sous-estimer.
— Ouais, à propos d’elles, déclara Zack. Je ne suis pas intéressé.
— Mais nous sommes des héros nationaux maintenant, mec. Les anciennes règles ne s’appliquent plus à nous, renchérit Rice. Sais-tu ce que fréquenter le Quatuor infernal ajouterait à notre réputation ? Sans oublier que j’ai entendu dire d’une source assez fiable que la semaine passée, pendant le cours d’éducation physique, Gabby a dit qu’elle t’aimait plutôt bi…


— Rice !
Zack fit signe de se taire à son ami, lui indiquant les yeux du chauffeur, qui les observait dans le rétroviseur.
— Mec, tu as des choses plus importantes sur lesquelles te concentrer maintenant, souligna Zack. Comme ne pas paraître stupide à la télévision. Ou perturber l’inauguration de l’exposition du musée.
Zack devenait nerveux lorsqu’il devait simplement faire un exposé en classe et voilà qu’il était censé accorder une entrevue en direct devant des millions de télé­spectateurs. Juste après l’épidémie, Zack et sa bande avaient donné quelques entrevues locales chez eux en Arizona, mais celle-ci était différente. Ils jouaient dans la cour des grands. Il prit une profonde respiration et expira lentement, regardant par la vitre le ciel matinal sans nuages et frais de New York.
Les immeubles défilèrent, et très vite, la voiture s’arrêta près du trottoir.
— Vous y voilà, les jeunes, annonça le chauffeur. Voici le Muséum d’histoire naturelle.
Rice leva les yeux de ses lunettes de soleil correctives tape-à-l’œil, regarda par la vitre et fronça les sourcils.