Martin Cinglepin et le chant d Excalibur
406 pages
Français

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Martin Cinglepin et le chant d'Excalibur , livre ebook

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Description

L’été de ses douze ans, Martin se réjouit de passer ses vacances chez ses grands-parents, à la montagne.
Il se voit déjà manger les délicieux petits plats de mamie Jo et partir pour de longues balades avec son grand-père.
Oui, mais voilà, tout ne va pas se passer comme prévu ! Entre les cachotteries de ses grands-parents, la découverte d’une étrange maison sous un vieux pont, et cette entêtante mélodie qui ne le quitte pas, Martin va avoir bien du travail pour y voir plus clair.
Mais ce qu’il va découvrir dépassera tout ce qu’il avait bien pu imaginer !
Alors qu’un tout nouveau monde plein de magie s’offre à lui, Martin se retrouvera confronté à des situations toutes plus périlleuses les unes que les autres. Aux côtés de Gwen, sa nouvelle amie, et de Magnus, son oncle, Martin devra faire la lumière sur un complot aussi ancien que Merlin lui-même.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782492243332
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pierrick CARREL
 
 
 

 
 
 


Crédits
 
Tous droits réservés
Couverture réalisée par @Pierrick Carrel
Édité par : Les Éditions Legacy
 
 
 
 
 
 
ISBN : 978-2-492243-33-2
Dépôt légal : septembre 2021  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Les Éditions Legacy
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
 
 
Pour tous ceux qui ont lu et cru en Martin, et m’ont poussé dans cette aventure.
À ma femme, ma famille, mes amis.
Et enfin à Damien Claire, le gentil parrain de Martin.
 
 
 
 
 
1 - Le début des vacances
 
 
 
Il allait faire beau ce jour-là. Il n’était que sept heures et pourtant les rayons du soleil perçaient déjà par les interstices des volets de la chambre de Martin. Réveillé par la lumière, le petit garçon s’étira, grommela de devoir se lever si tôt pendant les vacances, puis esquissa un sourire lorsqu’il se souvint de quel jour il s’agissait.
Il repoussa sa vieille couverture qui grattait, sortit une jambe, puis l’autre, se frotta les yeux, et finalement se leva de toute la modeste hauteur que lui procuraient ses douze ans.
Douze ans   ! Aujourd’hui il avait douze ans   ! Finalement les rayons du soleil lui parurent des bougies à souffler. Il se précipita à la fenêtre de sa chambre, tira le léger voilage, ouvrit la fenêtre, et claqua les volets si fort qu’il entendit sa grand-mère le gronder depuis le rez-de-chaussée.
Ne prêtant que peu d’attention aux réprimandes que mamie Jo semblait lui adresser, Martin respira à pleins poumons l’air bon et frais de la montagne.
Ses yeux encore sensibles à la lumière firent le point et admirèrent le paysage. Magnifique. Sa chambre au premier étage du petit chalet de ses grands-parents donnait sur une vaste étendue de verdure et de fleurs des champs. Plus loin, les sapins et autres châtaigniers dessinaient l’orée d’une large forêt qui semblait acculée à la montagne.
Ravi par ce spectacle, Martin en oublia presque un instant qu’il était loin de tout ce qu’il adorait dans la vie : Ses parents, ses copains, sa console sur laquelle il pouvait passer des heures sans s’arrêter… Qu’allait-il faire   ?
Soudain il se mit à réfléchir : «   Ben oui, tiens   ! Qu’est-ce que je vais faire ici pendant tout un mois  ?  », se dit-il . Martin adorait ses grands-parents, mais n’allait-il pas s’ennuyer ici   ?
C’était la première fois qu’il allait passer autant de temps loin de la ville et de ses parents. Un petit nœud se forma dans son ventre. Il respira un grand coup puis retourna vers son lit. La petite chambre improvisée que lui avait bricolée papy Lucien dans l’ancien débarras lui avait d’abord paru bien misérable, mais il y avait si bien dormi qu’il lui trouvait à présent presque du charme.
Assis sur son lit, Martin admira les merveilles d’ingéniosité que son grand-père avait déployées pour transformer l’endroit en quelque chose d’accueillant. Il se rappelait encore quand cette petite pièce abritait tout le vieux bric-à-brac de ses grands-parents. Les vieilles chaussures de randonnée de papy et ses multiples bâtons de marche, les tas de couvertures raccommodées par mamie Jo, les objets divers dont il ne connaissait même pas l’utilité, bref tout un tas de vieux machins dont un garçon de douze ans se fichait éperdument.
La pièce avait été totalement vidée, les étagères démontées, la poussière époussetée, seuls subsistaient une petite table de chevet et un gros coffre en bois que Martin se rappelait avoir vaguement vu une fois dans le débarras.
Fort de son expérience d’ancien menuisier, papy Lucien lui avait fabriqué un mignon petit lit en bois qu’il avait pris un malin plaisir à sculpter de fleurs et de paysages de montagne. Comme mamie le disait souvent, il avait de l’or dans les mains cet homme-là   ! Sa grand-mère avait, quant à elle, participé dans le domaine de la décoration. Dur de ne pas remarquer les petits tableaux peints sur bois qui représentaient toute la faune et la flore des montagnes : Marmottes, chamois, bouquetins, edelweiss… Il y en avait tellement, que pratiquement plus aucun pan de mur n’était visible, c’en était presque oppressant.
Martin se gratta la joue et posa son regard sur le lit que sa grand-mère avait jugé bon de parer de vieux draps en flanelle ainsi que d’une grosse couverture usée qui grattait terriblement, mais qui, une fois bien enroulé dedans, vous procurait une chaleur exquise.
Il s’habilla avec hâte et se jeta sur la vieille porte de sa chambre-débarras qu’il ouvrit en trombe. Il dévala les escaliers quatre à quatre et se précipita dans la petite cuisine où mamie Jo préparait le petit déjeuner. Arrivé à l’entrée de la pièce, Martin ralentit et se réajusta.
Il passa ses mains dans ses cheveux afin d’essayer de plaquer un vilain épi au milieu de sa broussailleuse tignasse brune, puis, après avoir vérifié qu’on ne remarquait pas trop qu’il n’avait pas fait sa toilette, alla tranquillement s’asseoir à la petite table de la cuisine. Mamie Jo était à côté de l’ancien poêle à bois dont elle se servait encore pour faire bouillir sa vieille casserole toute bosselée dans laquelle elle faisait ses infusions maison.
Mamie Jo était une femme de fort petite taille, à peine plus grande que Martin à vrai dire. Elle était si petite que papy l’appelait son «   p’tit sucre   ». Toute menue, elle paraissait toujours surexcitée. Son énorme chignon faisait paraître sa tête encore plus petite et ressemblait à un gros nid poivre et sel. Ses petits yeux en amande cachés derrière une grosse paire de lunettes rondes, débordaient de malice.
Elle sauta du petit marchepied qui lui permettait de cuisiner sur le plan de travail, agrippa un vieux torchon à fleurs et attrapa la casserole sur le poêle. Elle se dirigea vers Martin en sautillant et versa une bonne dose de «   tonic des marmottes   » dans son bol.
Une bonne odeur de miel et de plantes chatouilla les narines de Martin. Il ne savait pas du tout ce que sa grand-mère mettait dans ses infusions, mais ce qui était sûr c’était qu’elle savait vraiment y faire   ! Papy aimait appeler ça du «   bonheur liquide   ».
— Tu préfères des tartines ou tu veux un petit morceau de mon gâteau, mon chéri   ? demanda mamie Jo de sa voix douce et aiguë.
Le choix était dur. Les tartines de sa grand-mère c’était de la confiture de myrtilles maison sur de grosses tranches de pains de campagne bien croustillantes, mais le gâteau, on aurait cru à un banal cake aux fruits, pourtant fait par les mains de mamie, c’était une bouchée de paradis.
— Je peux avoir un petit peu des deux   ? demanda Martin.
Sa grand-mère esquissa un petit sourire espiègle et lui répondit  :
— Tu ne perds pas le nord toi hein   ?
Elle se retourna puis sauta de nouveau sur son petit marchepied. Cette fois-ci elle attrapa une assiette dans laquelle se trouvaient une belle grosse tartine déjà toute prête ainsi qu’un copieux morceau de cake aux fruits.
— Je savais bien que tu me demanderais les deux   ! sourit mamie Jo.
Elle posa l’assiette à côté du bol de Martin qui se saisit aussitôt de la grosse tartine et la croqua. La bouche pleine de confiture de myrtilles, il se tourna vers sa grand-mère qui s’était remise à la tâche   ; elle préparait déjà les ingrédients de son repas de midi.
— Où est papy Lucien   ? demanda Martin en essayant de ne pas éparpiller tout ce que sa bouche contenait.
— Il est sorti il n’y a pas longtemps pour aller aux champignons avec Kador. Il n’est pas bien loin je pense, si tu te dépêches tu pourras le rattraper, répondit mamie sans même se retourner.
— Il a emmené Kador   ? Je me disais bien que je ne l’avais pas entendu aboyer ce matin celui-là   ! dit Martin qui n’avait pas attendu pour remettre une belle portion de tartine dans sa bouche.
Kador était le chien des grands-parents de Martin. C’était un gros Bouvier bernois au tempérament lent et affectueux. Un tantinet baveux, il était pourtant le passe-temps préféré de Martin quand il rendait visite à ses grands-parents. Il passait des heures à jouer avec lui, à le caresser devant la cheminée, à poser sa tête sur son ventre bien rond tout en lisant un bon livre. Hormis mamie et papy, Kador était un peu le seul ami de Martin à des kilomètres à la ronde. Il se pressa de finir son déjeuner en manquant de s’étouffer avec le dernier morceau de cake de l’assiette. Il sauta de sa chaise, se rua vers sa grand-mère et lui fit un petit baiser sur la joue.
— Je file vite les rejoindre   ! dit Martin qui courait déjà vers l’entrée.
Il franchit la porte de la cuisine, puis passa devant la cheminée du salon tout en contournant la massive table en chêne ronde qui trônait en plein milieu de la pièce. Martin passa si vite qu’il faillit emporter le vieux napperon brodé, ainsi que le gros vase rempli de fleurs qui y était posé.
— Attends   ! entendit-il crier derrière lui.
Martin freina si fort son élan qu’il manqua de tomber, fort heureusement sa main avait déjà agrippé la poignée de la porte d’entrée. Il se retourna et vit sa grand-mère lui faire un signe. Elle pointait du doigt un gros paquet cadeau posé tout contre l’âtre de la cheminée que Martin n’avait même pas remarqué lors de son passage éclair. Le paquet était soigneusement emballé dans un papier cadeau à fleurs typique de mamie Jo, et un large ruban mauve en faisait le tour pour se terminer par un nœud qui ressemblait à un gros bonbon.
— Tu croyais vraiment que nous avions oublié ton anniversaire, mon chéri   ? dit mamie.
Martin fit un large sourire et se rua sur sa grand-mère pour la serrer fort dans ses br

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