Mission 2 : Supersonic

Jonny Zucker

Description

Max, maître de l’évasion et de la magie détonant, est de retour pour sa deuxième mission et elle ne se déroule pas en ce bas monde! Le ministère des Affaires surnaturelles informe Max de l’existence d’une méchante race d’extraterrestres qui prévoit d’attaquer la Terre pour se venger,
et qu’il doit décoller pour l’espace afin de défendre sa planète. Max réussira-t-il à combattre les extraterrestres malfaisants et à sauver ses pairs de l’esclavage?

Sujets

• Myths
• Juvenilee Fiction
• Legends
• Greek
• Roman

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 05 novembre 2013
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782896838561
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Copyright © 2007 Jonny Zucker
Titre original anglais : Max Flash, Mission 2: Supersonic
Copyright © 2012 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Stripes Publishing LTD
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Montage de la couverture : Paulo Salgueiro
Illustrations : © 2007 Ned Woodman
Mise en pages : Paulo Salgueiro
ISBN papier 978-2-89667-820-4
ISBN PDF numérique 978-2-89683-855-4
ISBN ePub 978-2-89683-856-1
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Zucker, Jonny
Supersonique
(Max Flash ; mission 2)
Traduction de : Supersonic.
Pour enfants de 7 ans et plus.
ISBN 978-2-89667-820-4
I. Woodman, Ned, 1978- . II. Beaume, Sophie, 1968- . III. Titre.
PZ23.Z82Su 2013 j823’.92 C2012-942818-3

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

L ’épée s’abattit sur Max Flash, qui sortit son sabre d’un geste brusque et parvint à parer la frappe puissante.
Mais il ne fallut que quelques secondes au babouin ninja pour revenir à la charge.
La créature visa immédiatement les genoux de Max. Le jeune garçon fit un bond et l’arme fendit l’air à quelques millimètres seulement sous son corps.
Le babouin hurla de frustration et jeta son épée sur le sol escarpé. Furieux, il se frappa le torse. De minces volutes de fumée orange sortaient de ses narines et des filets de bave grise et nauséabonde s’écoulaient de sa gueule.
Max resserra sa prise sur le sabre et parcourut rapidement le sombre cimetière du regard.
Que devrais-je faire ensuite ?
Le babouin respirait bruyamment. Il se dirigea vers Max en brandissant ses énormes poings.
C’est alors que Max le vit : l’Orbe de la Justice.
L’objet était posé sur un lampadaire juste de l’autre côté du mur du cimetière et luisait d’une lumière verte vacillante.
Si j’arrive à distancer le monstre, je pourrai peut-être atteindre l’Orbe. Le babouin ninja ne sera pas de taille face à ses pouvoirs incroyables.
Tout d’un coup, Max se souvint de la grenade fumigène dans sa poche. En moins de deux, il la sortit et la jeta par terre avec violence en direction de son ennemi. Le babouin hurla de terreur et commença à reculer. Max se mit à courir vers l’Orbe. Il ne regarda pas en arrière avant d’avoir traversé la moitié du cimetière, ce qu’il regretta immédiatement.
La réaction initiale de peur du babouin à la vue de la grenade avait disparu, et le singe, qui courait à toute vitesse, se trouvait maintenant à quelques mètres derrière lui. Max accéléra avec frénésie. À cinq mètres de l’Orbe, il sauta et tendit le bras pour s’emparer de l’objet précieux. Juste au moment où il l’atteignit, il sentit la griffe du babouin ninja sur sa cheville gauche… et se figea en plein vol.
Une seconde plus tard, toute trace du babouin, de l’Orbe et du cimetière avait disparu. Max se retourna. Il était de retour dans le salon, où sa mère se dirigeait vers lui à grands pas en affichant un air sérieux.
— Maman ! protesta-t-il vigoureusement. Si j’avais eu l’Orbe, j’aurais atteint le septième niveau !
— Tu pourras jouer à tes jeux vidéo plus tard. Zavonne veut te voir, l’informa-t-elle.
Max haussa le sourcil gauche et posa son sabre électronique sur la table.
Zavonne ? Le temps est-il venu pour ma deuxième mission ?
M ax ne connaissait pas Zavonne depuis longtemps. Ses parents l’avaient conduit jusqu’à elle, et sa rencontre avec elle avait sans aucun doute été le plus grand choc de sa vie.
Les parents de Max présentaient ensemble des spectacles de magie. Le jeune garçon avait grandi dans les coulisses des salles de spectacle et des centres d’art d’où il avait assisté aux représentations de ses parents et à beaucoup d’autres numéros de magie. Il étudiait leurs tours, découvrait leurs secrets, puis les perfectionnait lui-même.
En plus de ses talents de magicien sur scène, Max était né avec une hyperlaxité remarquable, ce qui voulait dire qu’il pouvait se glisser à l’intérieur et à l’extérieur d’espaces incroyablement petits et se contorsionner de manière ahurissante.
Un peu plus d’un mois auparavant, ses parents l’avaient amené dans un centre de communication secret à la pointe de la technologie caché sous leur cave. Une femme du nom de Zavonne était apparue sur un écran et avait parlé à Max de l’organisation pour laquelle elle travaillait, le MDAS (le Ministère des Affaires Surnaturelles).
Elle lui avait expliqué que le MDAS s’occupait des affaires « inhabituelles », celles qui feraient paniquer les forces de l’ordre plus traditionnelles — comme celles qui concernaient les voyages dans le temps ou les créatures de l’espace. Zavonne avait révélé à Max que ses parents avaient déjà exécuté deux opérations pour le MDAS dans le passé, puis lui avait annoncé que ses capacités de contorsionniste et ses talents de magicien et d’illusionniste en faisaient un candidat idéal pour devenir agent secret au MDAS.
Zavonne avait déjà fait appel à Max pour combattre un personnage de jeu vidéo appelé Deezil, un homme-lézard terrifiant déterminé à s’échapper du monde virtuel et à y emprisonner ses créateurs, l’espèce humaine. À son grand étonnement, Max avait été transporté dans le disque dur de l’ordinateur d’un programmeur réputé pour mettre fin au plan diabolique de Deezil. En chemin, il avait dû affronter des pilotes de course fous, des centurions assoiffés de sang et d’horribles créatures visqueuses (sans parler d’une fille de ferme exaspérante du nom de Daisy Do-Good). L’aventure s’était avérée complètement insensée et terrifiante, mais tout de même géniale, et Max sourit à l’idée d’une deuxième mission.
Le père de Max attendait Max et sa mère au sommet des marches menant à la cave, et c’est ensemble qu’ils descendirent dans la pénombre. Comme la dernière fois, le père de Max appuya sur un interrupteur qui fit bouger l’établi contre le mur, laissant ainsi apparaître un petit panneau dans le plancher. Il fit glisser le panneau sur le côté et recula.
Max observa les visages inquiets de ses parents. La première fois, ils l’avaient accompagné jusqu’au centre de communication, mais maintenant que Max était un véritable agent du MDAS, les réunions avant et après les missions se faisaient à huis clos.
— Bonne chance, lui dit sa mère.
Son père lui donna une tape sur l’épaule et lui adressa un sourire encourageant.
Max emprunta l’échelle pour descendre et, une fois ses pieds sur le sol, il ouvrit la lumière.
Le centre de communication était une pièce carrée, aux murs blanchis à la chaux et parsemés de matériel de haute technologie argenté, d’écrans numériques noirs encastrés et de séries de leviers rouges et de boutons verts.
Au centre du mur principal trônait un gigantesque écran plasma ultrafin.
Soudain, l’écran se mit en marche et Zavonne y apparut, aussi sérieuse et impertur