Mission 6 : Court-circuit

Jonny Zucker

Description

Max Flash, maître de l’évasion et de la magie exceptionnel, est de retour pour une nouvelle mission électrisante. Des robots futuristes ont été repérés parcourant les rues de Londres et le ministère des Affaires surnaturelles envoie Max mener l’enquête. Il doit suivre les robots jusqu’à leur propre monde, où ils procèdent aux derniers préparatifs pour mener la guerre contre les humains. Max réussira-t-il à démasquer la nouvelle arme mortelle dernier cri des robots et à sauver le monde de la débâcle
totale?

Sujets

• Myths
• Juvenilee Fiction
• Legends
• Greek
• Roman

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 05 novembre 2013
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782897333416
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Pour Jake, Ben et Isaac
Copyright © 2009 Jonny Zucker
Titre original anglais : Max Flash, Mission 6: Short Circuit
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Stripes Publishing LTD
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Alison Martin et Sophie Beaume
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Illustrations : © 2009 Ned Woodman
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-339-3
ISBN PDF numérique 978-2-89733-340-9
ISBN ePub 978-2-89733-341-6
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
[e-mail]


Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Zucker, Jonny

[Short Circuit. Français]
Court-circuit
(Max Flash ; mission 6)
Traduction de : Short Circuit.
Pour enfants de 7 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-339-3
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre.

PZ23.Z82Co 2013 j823’.92 C2013-941868-7

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

M ax Flash était pris au piège. Seuls sa tête et ses pieds dépassaient de la boîte en métal, et il était aveuglé par les lumières vives brillant au plafond. Son corps était prêt pour l’action. Il entendit des murmures et se tordit vers la droite juste au moment où une énorme scie en acier fendait la caisse, manquant de peu son bras. Elle se cala dans une fente de l’autre côté et demeura fermement en place. Max se tortilla de nouveau tandis qu’une deuxième scie transperçait la caisse, ratant sa jambe de justesse, cette fois.
Une goutte de sueur coula sur son front. Il savait que dans sa situation, tout était une question de minutage et de positionnement de son corps ; un faux pas et il serait changé en sushi.
Les scies se succédèrent, et Max les esquiva grâce à de rapides contorsions de son corps. Il était désormais tordu au maximum, chacune de ses articulations ressentant la tension causée par sa position. Il ne survivrait pas à une autre scie.
Mais au lieu d’un autre éclair de métal pénétrant la caisse, Max vit avec soulagement la première des scies être vivement retirée de la boîte, après quoi les autres la suivirent. Max se redressa lentement. Il poussa sur le couvercle de la caisse, qui s’ouvrit, puis il s’assit d’un air triomphant et agita les bras en l’air.
La foule l’acclama, l’applaudissant à tout rompre. Max salua pour répondre à cette ovation et sauta sur la scène. Le public se leva ; des sifflements et des cris s’élevèrent.
Ses parents traversèrent la scène pour le rejoindre, puis les trois s’inclinèrent pour saluer les spectateurs.
Lorsque le lourd rideau de la scène tomba, le père de Max posa un bras autour de ses épaules.
— Tu as été brillant, dit-il fièrement.
— Comme toujours, ajouta sa mère.
— Ne me gênez pas ! grogna Max.
— Allez, dit son père. Change-toi aussi vite que possible. Tu vas à l’école, demain. Rentrons à la maison.
Les parents de Max, Montgomery et Carly Flash (noms de scène : Le Grand Montello et Mystique Cariba) étaient magiciens. Max participait à leurs représentations depuis quelque temps, maintenant, et sa partie préférée du spectacle était indéniablement l’apothéose : Les scies de la mort .
Ils avaient permis à Max de faire partie de plusieurs spectacles par mois, tant qu’il parvenait à suivre le rythme avec ses t ravaux scolaires. Il aimait être sur scène, mais faire ses devoirs à temps n’était pas aussi amusant.
Alors que les spectateurs quittaient la salle de spectacle en file, les parents de Max se rendirent à leur loge et Max, à la sienne. C’est ce qu’il préférait des représentations au théâtre royal de Londres : il avait une pièce pour lui tout seul ! Il ferma la porte et s’assit à la coiffeuse. Il était occupé à revivre mentalement le spectacle lorsqu’il fut surpris de voir sa réflexion dans le miroir se dissiper. L’instant d’après, le visage froid aux yeux bleus de Zavonne apparut à sa place.


— Max, dit-elle avec sérieux, nous devons discuter d’une affaire urgente.
M ax savait désormais que les manifestations de Zavonne dans les endroits les plus inattendus ne devaient pas l’étonner, mais elles lui fichaient quand même la frousse.
Elle est partout !
Zavonne travaillait pour une organisation appelée le MDAS (le Ministère des Affaires Surnaturelles). Le MDAS s’occupait des phénomènes étranges et inexplicables. Si une bande de Vautours Zorcans de la planète Proog se dirigeaient vers la Terre, le MDAS les intercepterait. Si des démons de pierre pestiférés se mettaient à sortir des carrières de craie partout dans le monde, le MDAS interviendrait pour les repousser. Et le ministère réglait toutes ces situations périlleuses avant même que les autorités officielles ne soient mises au courant du problème.
Max avait été recruté comme agent du MDAS à cause de ses incroyables facultés de contorsionniste et sa maîtrise de la magie, talents qu’il avait affinés en participant aux spectacles de ses parents. Son père et sa mère avaient également rempli deux missions pour le MDAS dans le passé. C’est de cette manière que l’organisation avait entendu parler de Max, mais c’était il y a bien longtemps. Max avait désormais rempli cinq missions en solitaire pour le MDAS .
— Ces dernières 24 heures, dit Zavonne, le MDAS a enregistré des vagues d’ondes magnétiques étranges qui émanaient d’un entrepôt situé le long de la Tamise à Londres.
Le visage de Zavonne disparut du miroir et fut remplacé par l’image d’un gigantesque entrepôt en acier.
— Nous avons surveillé le bâtiment, continua la voix de Zavonne par-dessus l’image. Et après l’une de ces transmissions d’ondes, nous avons aperçu ces deux personnages à l’apparence intéressante.
Max observa les deux personnages sortir de l’entrepôt. L’un faisait environ 1,80 m, l’autre moins de 1,40 m.
Ils portaient tous les deux des combinaisons de moto : vestes et pantalons noirs en cuir et lourdes bottes de moto noires. Sous leurs casques de protection, leurs visages étaient enveloppés de cagoules argentées. Il les vit enfourcher une imposante moto et s’éloigner de l’entrepôt à toute vitesse.
— Une équipe du MDAS les a suivis et les a vus visiter une série d’endroits, dit Zavonne. Chaque fois, ils se sont arrêtés pour prendre des photos.
L’image se changea rapidement en une séquence qui montrait les deux personnages posant l’un pour l’autre dans une rue commerçante animée, puis devant un grand cinéma sur la place Leicester — deux destinations touristiques populaires.
Zavonne n’est-elle pas un peu… paranoïaque ?
— Il n’y a certainement rien de mal à se faire prendre en photo, dit Max, même si on porte une cagoule et qu’on sort d’un entrepôt qui émet des ondes magnétiques.
— J’en conviens, dit Zavonne.
— Qui sait, ce sont peut-être juste des scientifiques qui ont un laboratoire dans l’entrepôt et qui font du tourisme pendant leur temps libre.
— Nous avons retouché ces images avec la tech