Noémie et Maxime en Écosse
90 pages
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Noémie et Maxime en Écosse , livre ebook

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Description

Dans ce quatrième livre de la série, Noémie et Maxime, quatorze ans, poursuivent leur voyage en Europe. Ils se retrouvent à Inverness, en Écosse. Les adolescents apprennent que deux jeunes enfants ont disparu dans le champ de bataille historique de Culloden. Ils convainquent Simon, leur père, de participer aux recherches. Un vieil homme mystérieux vêtu d’un kilt ancien se joint à leur équipe. Les jumeaux se questionnent sur son identité. L’Écossais pourrait-il être un kelpie, un être magique qui vit normalement au fond des rivières et des lacs ?
Dans quel danger les Fournier-Turcotte ont-ils mis les pieds ? Le vieil homme est-il une menace ? Ou est-il là pour les aider ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 avril 2021
Nombre de lectures 2
EAN13 9782924785256
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De la même auteure
Aux Éditions Véritas Québe c :
Le Réveil ( Le Pays de la Terre perdue – tome I), 2013
L’Hiver ( Le Pays de la Terre perdue – tome II), 2013
La Mer ( Le Pays de la Terre perdue – tome III), 2014
Les Visiteurs ( Le Pays de la Terre perdue – tome IV), 2014
Le Retour ( Le Pays de la Terre perdue – tome V), 2015
Emmanuel ( Le Pays de la Terre perdue – tome VI), 2015
Des nouvelles du Pays de la Terre perdue , 2016
Aux Éditions Messagers des Étoile s :
Deux petites roses au ballet (texte du collectif Un bouquet de roses ), 2013
Le passeur – Fédération québécoise du loisir littérair e :
Le bouton à quatre trous , 2013
Aux Éditions du Déf i :
La vengeance d’Amélie (intrigue – novella ), 2017
La fuite d’Emma (intrigue – novella ), 2017
Le destin de Nancy (intrigue – novella ), 2017
Pot-pourri de voyages , 2018
Noémie et Maxime en Irlande, 1 – L’île d’Achill , 2018
Noémie et Maxime en Irlande, 2 – Le Connemara , 2019
Noémie et Maxime en Irlande, 3 – Dublin , 2020
Dange r : Fentanyl , 2019
Les aventures de Lou, 1 – Nadine , 2020
Aux Éditions Bôchagr i :
Je suis gai e ! (texte du collectif La fierté a une vill e ! ), 2017
Suzie Pelletier écrit également sur le We b :
www.lavieestbelle54.blogspot.ca

Éditeu r : Les Éditions du Défi 96, rue Daudelin Kirkland (Québec) H9J 2J6 www.editionsdudefi.com
Service de publication accompagnée BouquinBec
Illustration de la couvertur e : Maxime Bigras ( www.maximebigras.com ) Grille graphique et mise en page s : Marie Blanchard ( marieBdesign.com ) Révision linguistique et correction d’épreuve s : Magali Laurent Conversion numériqu e : Maryse Bédard
© Suzie Pelletier, 2021
ISBN version imprimé e : 978-2-924785-24-9 ISBN version numérique (ePub ) : 978-2-924785-25-6
Dépôt légal – 1 er trimestre 2021 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada
Toute reproduction, même partielle, de cet ouvrage est interdite. Une copie ou reproduction par quelque procédé que ce soit, photographie, micro­film, bande magnétique, disque ou autre, constitue une contrefaçon passible des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d’auteur.
Tous droits réservés
À Geneviève Khayat pour sa vivacité et sa détermination.
Chapitre 1
Inverness, 14 septembre, 9 h 30
Simon Turcotte lève les yeux de son ordinateur pour observer ses adolescents. Noémie et Maxime sont assis l’un en face de l’autre, au bout de la table de la cuisine. Le père enlève ses lunettes pour mieux porter attention aux jumeaux âgés de quatorze ans penchés sur leur travail, un devoir supplémentaire qu’il vient de leur imposer.
Il sourit. Il les trouve si beaux. Noémie a hérité de sa chevelure rousse, qu’elle garde longue, de ses taches de rousseur et de ses yeux verts. Aujourd’hui, elle s’est fait une queue de cheval. Les cheveux de Maxime quant à eux sont très courts et aussi blonds que ceux de sa mère. Son teint pâle et ses prunelles bleues viennent également d’Isabelle.
Les jumeaux soupirent et bougent de la même façon devant leur copie. Leurs gestes s’arriment presque parfaitement depuis toujours.
Simon fronce les sourcils. Aujourd’hui, ils lui en ont fait voir de toutes les couleurs. Il y a quelques minutes, ils l’ont traité de « kelpi e» ! Ici, à Inverness, on entend souvent parler de cette créature métamorphique. Elle est parfois décrite comme une fée, mais on la soupçonne surtout d’être maléfique. Sur le coup, l’insulte l’a déçu. Simon n’agit pas de manière malicieuse.
Historien de profession, il s’intéresse évidemment aux légendes des pays qu’il explore. Pendant les préparatifs de leur voyage d’une année en Europe, il a longuement discuté du monstre du loch Ness avec ses enfants. Décrit comme un énorme serpent des mers ou un plésiosaure 1 , il apparaît dans la littérature depuis le début du Moyen-Âge. On le connaît à travers le monde à cause d’un cliché en noir et blanc, truqué et plutôt flou, qu’un photographe a pris en 1933 et partagé avec de nombreux journaux au Royaume-Uni, en Europe et en Amérique.
Au village de Drumnadrochit se trouvent les ruines du château d’Urquhart, sur la grève du loch Ness, datant du XIII e siècle. Chaque année, des milliers de touristes sont attirés par l’idée d’apercevoir la bête imaginaire, appelée familièrement « Nessi e », du haut de la tour à moitié détruite par le temps. Bien sûr, les scientifiques réfutent l’existence de cette créature. La famille Fournier-Turcotte a profité de sa visite pour inventer toutes sortes d’histoires à propos de ce phénomène.
Or, dans les montagnes des Highlands, la légende du monstre du loch Ness est moins populaire que celle des kelpies. Selon les récits, ces êtres fantaisistes habiteraient surtout les rivières profondes, les fleuves, les lacs ainsi que les fjords d’Écosse. On raconte qu’ils raffolent de la chair humaine. Pour attirer leurs victimes, ils se transforment en magnifiques étalons. Quand un individu tente de monter l’un d’eux, il ne peut plus se libérer, et la créature fantastique l’entraîne dans l’eau pour le noyer.
Les jumeaux ont lu quelques articles à leur sujet avant d’arriver en Écosse, mais sans trop s’y attarder. Les mythes mettant en vedette ces bêtes maléfiques mangeurs d’humains ne les intéressaient pas vraiment.
Il y a trois semaines, leur attitude à ce sujet a changé. La petite famille se trouvait à Falkirk, une ville située en bordure de la M9. Elle s’était arrêtée tout près d’un immense espace vert nommé l’Hélix alors qu’elle voyageait entre Édimbourg et Inverness. Simon et Isabelle avaient décidé de s’installer dans une sandwicherie pour commander un repas. Aussitôt assis dans le restaurant, la serveuse s’est adressée aux jumeau x :
— Avez-vous vu nos kelpies, les enfant s ?
Maxime a grincé des dents. Il déteste qu’on le traite comme s’il avait dix ans. Toutefois, la curiosité l’a emporté sur l’agacement. Malgré son caractère généralement terre à terre, l’adolescent a une imagination fertile. Tous ces mythes le fascinent. Ce jour-là, il en a presque oublié de mange r !
À l’entrée du parc Helix, une statue représente deux immenses têtes chevalines pour symboliser ces êtres métamorphiques.
— À notre époque moderne, les gens ne voyagent plus à cheval, a indiqué la serveuse. Alors, ces créatures maléfiques se changent maintenant en homme ou en femme pour séduire des personnes du sexe opposé afin de les entraîner dans leur royaume.
Maxime ne bougeait plus. Il était captivé par ce récit. Le propriétaire de l’établissement s’est approché pour ajouter son grain de sel. Il a placé une main sur l’épaule du garçon, puis il a ouvert tout grands ses yeux globuleux et a annoncé d’une voix tonitruant e :
— Les kelpies aiment la chair tendre des enfant s ! Ils sont très malins et utilisent tout un tas de subterfuges pour les piége r !
— Ça va fair e ! Nous sommes des adolescents, pas des bébé s ! a lancé Noémie avec contrariété.
Sa frustration indiquait non seulement ses doutes sur la légende, mais également une certaine angoisse. Et si ces êtres maléfiques existaient pour de vra i ! C’était peu probable, mais bon…
— Je me méfierais à votre place, a répliqué le restaurateur en s’éloignant. Vous semblez fort appétissants.
La discussion sur ces créatures mythiques s’est poursuivie durant le reste du trajet vers Inverness. Assis à l’arrière de la voiture, Noémie et Maxime exploraient le Web à l’aide de leurs tablettes électroniques et de leurs téléphones pour trouver des informations. Plusieurs textes indiquaient que ces bêtes maléfiques étaient responsables de disparitions et de naufrages à travers l’histoire. D’une certaine manière, les jumeaux savaient qu’ils avaient affaire à une légende inventée pour faire peur. Pourtant, depuis ce jour, ils n’arrêtent pas d’en parler comme s’il s’agissait d’une réalité.
Et là, Noémie vient de traiter son père de « kelpi e ». Une insult e ! Simon ne regrette pas sa décision de voyage

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