Pinéshish, la pie bleue

Michel Noël

Description

Pinéshish, la pie bleue, a besoin d’aide. Un vent fort et chargé de verglas a imbibé ses ailes d’eau et rend le vol impossible. Elle doit trouver un refuge. Qui du bouleau, qui de l’érable ou du sapin lui offrira protection et sécurité?
Une magnifique légende autochtone qui explique pourquoi les feuillus perdent leurs feuilles à l’automne, alors que les conifères conservent leur ramure.
***
Michel Noël nous a quitté le 12 avril dernier, et Isatis a voulu lui rendre hommage en rééditant Pinéshish, la pie bleue.
Cette nouvelle édition, maintenant dans la collection Tourne-Pierre, est agrémenté d’un texte hommage, écrit par son épouse, Sylvie Roberge.

Sujets

• Birds
• Juvenilee Fiction
• Animals

Informations

• Publié par: Éditions de l'Isatis
• Date de parution: 15 août 2022
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782925088998
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 37 Mo

Extrait

PINÉSHISH
LA PIE BLEUE
Légende autochtone
Texte de Michel Noël
Illustrations de Camille Lavoie
COUP DE CHAPEAU À MICHEL NOËL
Michel Noël nous a quittés en mars 2021 et c’est une grande perte pour la littérature de jeunesse. Vulgarisateur de grand talent, écrivain à la plume sensible, animateur et conférencier hors pair, il nous a ouvert les portes des coutumes autochtones qui appartiennent à son patrimoine algonquin. Avec ses couleurs chaudes et son style fluide, Camille Lavoie a su accompagner avec raffinement les mots de Michel Noël.
Quand il était enfant, Michel Noël avait pour compagnons de jeux les arbres de la forêt : des sapins, des épinettes, des cèdres et quelques bouleaux. Avec eux, il inventait des histoires fabuleuses qu’il se racontait, le soir, allongé dans son lit. Chez lui, il n’y avait ni livres, ni crayons, ni papier. Rien ne le destinait à devenir écrivain, et pourtant c’est ce qui est arrivé. Devenu adulte, il s’est donné pour mission de faire connaître la culture et les traditions des peuples des Premières Nations. C’est ainsi qu’il a écrit les merveilleux récits que lui racontaient autrefois ses grands-parents, Wawaté et Kokum, les aînés et les chasseurs de la communauté algonquine où il a vécu les premières années de sa vie. Il disait : « Je suis une branche d’étoile qui scintille dans la voie lactée. Je raconte et j’écris pour donner un sens à ma vie ». Et moi, son épouse, je dis : « Merci Michel, d’avoir partagé ce précieux savoir avec des milliers d’enfants d’ici et à travers le monde ! »
Sylvie Roberge
Crédit photo : Sylvie Roberge