Ruée vers l’or
121 pages
Français

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Ruée vers l’or , livre ebook

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Description

Bang! Billy Joe Ford s’arrêta net dans son élan quand le coup de feu retentit dans la nuit. Il pourrait s’agir d’un des prospecteurs qui tiraient sur un coyote, mais Billy Joe savait d’instinct que ce n’était pas le cas. Les
chasseurs tiraient habituellement plus d’une fois. Seuls les gangsters ne tiraient qu’un seul coup. Les membres du gang de Drygluch font maintenant de l’orpaillage, mais l’or amène la cupidité. Les balles commenceront bientôt à pleuvoir, ce qui obligera les garçons à demander l’aide de Kitty Kelly, tueuse à gages professionnelle.
Mais une femme armée peut-elle vraiment les débarrasser d’un groupe d’hommes attirés par l’or? Troisième tome de la série palpitante Badlands!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 novembre 2013
Nombre de lectures 20
EAN13 9782897333034
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2011 Jim Eldridge
Titre original anglais : Badlands : Gold Rush
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Publié avec l’accord de The Catnip Publishing Ltée
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallés-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Mathieu C. Dandurand
ISBN papier 978-2-89733-301-0
ISBN PDF numérique 978-2-89733-302-7
ISBN ePub 978-2-89733-303-4
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

James, Eldridge, 1944-

[Gold Rush. Français]
Ruée vers l'or
(Badlands ; 3)
Traduction de : Gold Rush.
Pour les jeunes de 9 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-301-0
I. Patenaude, Annie, 1976- . II. Titre. III. Titre : Gold Rush. Français.

PZ23.J352Ru 2013 j823'.914 C2013-942102-5
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Pour ces cow-boys en devenir, Jack et Albert, avec amour de la part de leur grand-père Jim.
1

B ang !
Lorsque le coup de feu retentit dans la nuit, Billy Joe Ford figea sur place. Un prospecteur venait-il de tirer su r u n coyote ? En son for intérieur, le jeune garçon se doutait bien que ce n’était pas le cas. Les chasseurs avaient l’habitude de tirer plus d’une fois sur leur proie. Si un seul coup de feu avait été tiré, ce ne pouvait qu’être l’œuvre d’un bandit armé.
Du coup, Billy Joe, craignant que des personnes mal intentionnées ne l’entendent, chuchota avec empressement et aussi fort que son courage le lui permit :
— Andy !
Il n’obtint pas de réponse à son appel.
Le petit Andy, âgé de six ans, fidèle à lui-même, s’était esquivé de la tente de la bande. Il s’en allait toujours se promener seul, quel que soit le nombre de fois que l’un de ses aînés lui avait ordonné de ne pas quitter la tente. En ce moment, un homme armé rôdait dans le fourré. Dans l’obscurité totale, Andy risquerait de se faire tirer dessus s’il avait le malheur de croiser cet homme.
Billy Joe, toujours à voix basse, appela de nouveau l’enfant mais, cette fois-ci, juste un peu plus fort que la première fois :
— Andy !
Andy, à son tour et, de sa petite voix, appela Billy Joe :
— Billy Joe ? C’est toi ?
— Qui d’autre, selon toi, serait assez fou pour venir jusqu’ici, à ta recherche, à cette heure tardive de la nuit ? lui demanda Billy Joe sur un ton à la fois sarcastique et furieux.
Andy surgit alors de l’obscurité.
— Je cherchais Patch, répondit Andy à Billy Joe.
Patch était le chien errant à moitié sourd de la bande. Comme Andy, Patch avait l’habitude de s’égarer et de se ­mettre dans l’embarras. Néanmoins, ce soir, ces deux petits insouciants semblaient avoir été épargnés de toute forme d’ennui.
— Patch est revenu à la tente, annonça Billy Joe à Andy. Il est revenu peu après ta disparition.
— Je n’étais pas disparu ! protesta Andy.
D’un ton préoccupé, ce dernier ajouta :
— As-tu entendu le coup de feu ?
— Bien sûr que je l’ai entendu, lui répondit Billy Joe. Il serait donc sage de notre part de retourner à la tente avant que d’autres coups de feu ne soient tirés. Dans cette noirceur, on pourrait tirer sur nous par erreur.
Billy Joe prit la main d’Andy, mais l’enfant la dégagea de celle de son aîné en la secouant.
— Je ne suis pas un bébé, Billy Joe, dit-il d’un air fâché. Je n’ai pas besoin qu’on me tienne la main !
— Non, en effet. Tu as plutôt besoin qu’on t’attache, répliqua Billy Joe d’un ton sec. Maintenant, reste près de moi et ne te mets pas à courir partout !
À travers les arbres, les deux garçons se frayèrent lentement un chemin en direction de leur tente, dressée en bordure du petit campement de demeures temporaires, lesquelles avaient poussé comme des champignons à proximité des champs aurifères.
Quel que soit l’endroit où nous nous trouvons, nous sommes toujours à l’écart des autres , pensa Billy Joe. À Drygulch, là où vivait la petite bande de quatre garçons, leur maison était située aux abords de la ville. Ici, dans les champs aurifères, c’était l a m ême chose. Ils avaient installé leur tente en périphérie du campement.
Comme les arbres rapetissaient derrière eux, Andy trébucha en poussant un cri.
— Sacrebleu, Andy ! s’impatienta Billy Joe. Ne peux-tu même pas marcher droit devant toi ?
— Je me suis accroché dans ­quelque chose, se défendit Andy, tout en se relevant.
Puis, le ton de sa voix changea. Billy Joe remarqua un trémolo dans sa voix.
— Je pense que c’est un corps.
— Éloigne-toi, lui ordonna Billy Joe. Mais reste assez près de moi pour que je puisse encore te voir !
Comme Andy reculait lentement, Billy Joe le rejoignit. Effectivement, il y avait là un cadavre. Il était étendu le visage contre le sol. Il s’agissait d’un homme. Billy Joe pensa qu’il pouvait s’agir de l’un des prospecteurs parce que ses vêtements étaient sales et tachés. Il semblait revenir de sa recherche d’or dans la rivière. Billy Joe s’approcha de l’homme, tendit une main tremblante et appuya ses doigts sur son cou pour y ­prendre son pouls. Il n’y en avait pas.
Les yeux de Billy Joe s’étaient maintenant habitués à l’obscurité. La lumière du clair de lune, qui s’infiltrait à travers le feuillage des arbres, l’aidait à voir devant lui. La lueur se réfléchissait sur quelque chose d’humide dans le dos de l’homme. Billy Joe se doutait bien de quoi il s’agissait. Il tendit la main et toucha la surface mouillée. C’était bien ce qu’il pensait : du sang.
— Est-il mort ? demanda nerveusement Andy.
— Oui, acquiesça Billy Joe en se levant. Nous ferions mieux de retourner à la tente pour en informer Jess et Shane.
— Ne le retournes-tu pas pour savoir de qui il s’agit ? lui demanda Andy.
— Non, rétorqua Billy Joe. Vaut mieux laisser quelqu’un d’autre le faire. L’important, c’est qu’il ne s’agisse pas de l’un d’entre nous.
Billy Joe, suivi de près par Andy, se dirigea vers le petit campement de tentes. Comme Andy venait de voir un homme mort gisant au sol, Billy Joe était convaincu qu’il n’oserait pas s’éloigner de lui.
2

T andis que Billy Joe et Andy se pressaient d’arriver à la tente, les deux autres garçons de la bande, Jess et Shane, étaient assis à l’extérieur de celle-ci et préparaient le café sur un feu de bois. Patch était couché à côté d’eux. À la vue d’Andy, le chien se leva et bondit vers son ami, ravi, la langue bien pendante. Le chef de la bande, Jess, âgé de 14 ans, était peut-être celui qui avait trouvé Patch, mais tous savaient qu’il le considérait comme le chien d’Andy.
— Tu l’as enfin trouvé ! s’exclama Jess.
En se retournant vers Andy, il poursuivit sèchement.
— Je t’avais dit de ne pas courir partout comme ça ! Il y a des gens dangereux dans les parages !
— Nul doute qu’il y en a, lui répondit Billy Joe sur un ton lugubre. On vient de tomber sur le corps d’un homme qui a été tué par balle.
— Qu-quoi ? lança Shane, en état de choc. Où-où ?
— Juste là-haut, dans le fourré, déclara Billy Joe en désignant de la main le petit boisé.
— Qui est l’homme qui a été tué ? lui demanda Jess.
— Je ne sais pas, lui répondit Billy Joe. Il a reçu une balle dans le dos. Je ne l’ai pas retourné pour voir de qui il s’agissait. J’ai pensé qu’il valait mieux revenir à la tente pour t’en faire part. Si certaines personnes me voyaient couvert de sang, ils pourraient s’imaginer que c’est moi qui l’aie tué. Tu sais comment sont les gens…
Jess hocha la tête. Depuis que Billy Joe avait joint leur petite bande il y avait à peine six mois, ce dernier avait déjà tué deux hommes. Chaque fois, il n’avait pas eu le choix d’agir ainsi. Soit il appuyait sur la gâchette, soit il risquait sa propre vie ou celle de l’un de ses amis. Malheureusement, à la suite de ces événements, il avait acquis une réputation de tueur. D’une part, les gens se tenaient loin de lui parce qu’ils ne voulaient pas se frotter à un garçon de 11 ans qui avait abattu deux hommes armés notoires ; d’autre part, ils considéraient Billy Joe comme un fauteur de troubles et ne voulaient pas avoir affaire à lui.
— Restez tous ici, lança Jess. Je vais aller chercher monsieur Vernon.
La plupart des habitants demandaient conseil à John Vernon quand les choses ne se passaient pas comme elles le devraient dans les champs aurifères ou, encore, lorsqu’ils tentaient de régler des dis­putes entre prospecteurs. Monsieur Vernon était un grand homme calme portant une épaisse moustache. Ses bonnes manières imposaient d’elles-mêmes le respect. On se sentait à l’aise de lui parler parce qu’il savait écouter. De plus, il faisait de son mieux pour résoudre les problèmes dont on lui faisait part.
Comme Jess se hâtait de se rendre à la tente de monsieur et de madame Vernon, laquelle était située à proximité du centre du campement, Billy Joe rejoignit Shane près du feu. Andy et Patch se jetèrent par terre près d’eux.
— Il y a b-bien eu un échange de cou-coups de feu, n’est-ce p-pas ? murmura Shane.
Bie

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