Sionrah - Tome 4 : La Fin d’un monde
313 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Sionrah - Tome 4 : La Fin d’un monde , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
313 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Quatrième et dernier tome de la série Sionrah, La Fin d’un monde propose un suspense fantastique, enlevant et plein de retournements.
Une seule chose saurait rétablir la préséance du bien sur la Terre : l’union des trois élus. Cette rencontre semble plus urgente mais plus improbable que jamais. Tandis que Kireg, le troisième enfant de la prophétie, est entre la vie et la mort et qu’il demeure impossible à retracer, Alison Sauren poursuit sans relâche les élus afin de les éliminer. L’Ordre orchestre pour sa part une pandémie dévastatrice visant à réduire la population mondiale.
Malgré le travail courageux de Rudy Forest, qui cherche à éradiquer l’épidémie; malgré l’audace de la journaliste Nancy Riopelle, qui poursuit le travail de dénonciation des actes de l’Ordre; et malgré les efforts inlassables et les dons de Leyla, Mégane et leurs alliés, le temps est désormais compté et la fin est proche. L’armée de Goulhen s’apprête à envahir la Terre et profite de l’existence de ramifications jusqu’au Vatican.
Le roman éprouve et ébranle profondément les personnages et les lecteurs qui suivent cette quête depuis ses débuts. Critique du monde d’aujourd’hui et de ses dérives, exposant ses cruautés et ses injustices, Sionrah prêche pour un monde meilleur et plus lucide.
C’est une sensation bien étrange qu’éprouve Kireg en ce moment. Une impression de confusion organisée, située quelque part entre l’éveil et le rêve, à la limite du concret et de l’abstrait. (...) En fait, il se sent plus léger, enfin libéré des contraintes du monde matériel. Dans un sursaut de lucidité, il se demande tout à coup si son cerveau s’est éteint tout de suite après son dernier battement de cœur ou si une certaine forme d’activité cérébrale a subsisté. Puis il se dit que même si son enveloppe charnelle a disparu, cédant ainsi la place à un corps éthérique beaucoup moins dense, il a forcément conservé une étincelle de conscience puisqu’il peut de toute évidence réfléchir et organiser ses pensées.
Un regard rétrospectif sur son existence antérieure lui fait réaliser à quel point tout est relatif : le temps, l’espace, la vie, la mort, le bien, le mal. Ce qui le trouble, surtout, c’est cette sensation étrange d’avoir tenu un rôle tout au long de son existence, d’avoir joué dans un film, celui de sa propre vie. Maintenant qu’il peut contempler le scénario dans son ensemble, il constate, avec un certain détachement, que les épreuves auxquelles son corps et son esprit ont été soumis durant cette période n’avaient pour seul et unique but que de permettre à sa conscience de franchir un cap (...) Il lâche prise tout en sachant désormais que plus rien ne peut l’atteindre. Comme l’acteur en lui a joué sa dernière scène, il peut tirer sa révérence

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 novembre 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782764430231
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De la même auteure
SÉRIE SIONRAH
Sionrah, Tome III - Les Montagnes de la Lune , Éditions Québec Amérique, coll. Tous Continents, 2013.
Sionrah, Tome II - L’Ordre , Éditions Québec Amérique, coll. Tous Continents, 2011.
Sionrah, Tome I - Les Héritières , Éditions Québec Amérique, coll. Tous Continents, 2009.





Conception graphique : Célia Provencher-Galarneau et Julie Villemaire Mise en pages : Andréa Joseph [pagexpress@videotron.ca]
Révision linguistique : Sophie Sainte-Marie et Chantale Landry
Illustration en couverture : Rielle Lévesque
Conversion en ePub : Marylène Plante-Germain
Québec Amérique 329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage
Montréal (Québec) H2Y 2E1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. L’an dernier, le Conseil a investi 157 millions de dollars pour mettre de l’art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.
Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.



Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Bordeleau, Line
Sionrah
(Tous continents) Sommaire : t. 4. La fin d'un monde.
ISBN 978-2-7644-2977-8 (Version imprimée)
ISBN 978-2-7644-3022-4 (PDF)
ISBN 978-2-7644-3023-1 (ePub)
I. Titre. II. Titre : La fin du monde. III. Coll. : Tous continents.
PS8603.O714S56 2009 C843’.6 C2008-940240-5
PS9603.O714S56 2009
Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2015
Dépôt légal, Bibliothèque et Archives du Canada, 2015
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés
© Éditions Québec Amérique inc., 2015.
quebec-amerique.com


C’est avec une profonde gratitude et beaucoup d’émotion que je dédie ce dernier tome à tous ceux et celles qui ont soif de liberté, de vérité et de paix. Rien n’est impossible à qui se permet d’y croire.

Prologue
RUDY FOREST
E L' avenir de l’humanité est incertain. Parce que la planète est entrée dans une période de grands bouleversements, autant géologiques que climatiques. La Terre tremble. L’axe des pôles se déplace de plus en plus rapidement, et la ceinture volcanique se réveille. Gaïa a atteint le point de rupture, et c’est l’ensemble de la race humaine qui se trouve désormais en péril. Peu importe les systèmes politiques en vigueur, ils ont tous échoué à redresser la situation, parce que la folie des hommes est allée trop loin. Les dégâts sont irréversibles. Nous devons maintenant envisager le pire. Le problème, à l’heure actuelle, c’est que les gens refusent d’ouvrir les yeux, préférant se voiler la face plutôt que d’avoir à remettre en question leur mode de vie.
Mais l’apparition du virus de Marburg risque fort de faire pencher la balance de l’autre côté. Plus les gens prennent conscience de l’ampleur du désastre qui leur pend au bout du nez, plus ils ont peur. Les plus pessimistes se barricadent dans des bunkers, d’autres cherchent des réponses et du réconfort dans les religions. Contrairement à ce que nos chers « élus » prétendent, l’implantation sous-cutanée de la micropuce biométrique ne changera rien au fait que nous nous dirigeons droit dans le mur. Si vous voulez mon avis, cette puce ne fera qu’aggraver la situation puisqu’elle placera l’humanité sous le contrôle d’un gouvernement mondial. Un gouvernement dont la seule visée est de transformer les hommes en esclaves.
Malheureusement, nous sommes encore trop peu à avoir flairé le piège. Avec tous les changements que vit la planète, nombreux sont ceux qui préfèrent s’enfouir la tête dans le sable au lieu de se relever les manches et d’affronter la situation. Jouer à l’autruche ne sert à rien, c’est au contraire la meilleure façon de se déresponsabiliser, de jeter le blâme sur quelqu’un d’autre. C’est certain, personne n’aime entendre que les ressources de la planète s’épuisent plus vite qu’elles ne se régénèrent, qu’avant longtemps il n’y aura plus suffisamment d’eau potable, que les sols s’appauvrissent, que la Terre se désertifie. Personne ne veut savoir que les guerres sont fomentées par la même bande d’illuminés qui nous gouverne, que ce sont précisément eux qui ont créé de toutes pièces le virus de Marburg à des fins de dépopulation. Parce que, pour eux, le partage n’est pas envisageable. Ces individus, traîtres à la race humaine, ne sont pourtant pas bien nombreux, à peine un pour cent, mais ils possèdent à eux seuls plus de quatre-vingt-dix-neuf pour cent des richesses, ne laissant aux autres que des miettes.
Comment en sommes-nous arrivés là ? C’est simple. Nous leur avons abandonné, en toute connaissance de cause, notre pouvoir décisionnel. Nous nous sommes déchargés de nos responsabilités de citoyens en leur octroyant tous les droits. En renonçant ainsi à notre autonomie intellectuelle et morale, nous avons peu à peu perdu notre capacité de réflexion et de discernement. Sans que nous nous en rendions compte, nous avons irrévocablement été privés de notre force de réaction.
Et les dernières technologies sont loin d’aider notre cause, bien au contraire, puisqu’elles servent davantage à nous aliéner l’esprit. La micropuce en est d’ailleurs la preuve la plus flagrante. À long terme, cette puce va nous dépouiller de nos droits les plus fondamentaux. Nés libres, nous allons mourir soumis.
Le pire , c’est que la plupart des gens croient encore que le gouvernement leur veut du bien. Réveillez-vous, bande d’abrutis ! Cette saloperie de micropuce va achever de tous nous réduire à l’esclavage. Le jour est proche où l’Ordre et cette foutue « élite bien pensante » qu’est la Noblesse noire nous auront sous leur joug. Malheureusement, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. J’aurai au moins tenté de sonner l’alerte avant de quitter ce monde.
L’arme bactériologique qu’est Marburg a fait jusqu’à présent des centaines de millions de victimes, et l’Organisation mondiale de la Santé n’a toujours trouvé aucun moyen efficace de l’enrayer. Le virus continue de se propager comme une traînée de poudre, décimant des populations entières. Cette pandémie se révèle plus mortelle encore que la grippe espagnole de 1918, qui avait fait de cinquante à cent millions de morts.
Les temps à venir promettent d’être particulièrement difficiles pour l’ensemble de la race humaine. Avec toutes les percées scientifiques et technologiques des dernières décennies, nous en sommes à un stade des plus critiques de notre évolution. Un stade qui rend possible notre propre autodestruction. Si en plus nos dirigeants-illuminés-qui-ne-souhaitent-que-notre-bien décident d’utiliser l’arme climatique secrète qu’est Ionosphère, nous risquons l’extinction complète de tout ce qui vit sur Terre. La question qu’on doit maintenant se poser est la suivante : l’homme est-il suffisamment évolué pour comprendre qu’il a mis le pied dans la ruche ? Je ne le crois pas. Beaucoup trop de gens n’ont pas encore atteint ce niveau de conscience. Nous courons à notre perte, parce que, depuis la nuit des temps, notre conduite est davantage dictée par l’appât du gain que par la sagesse. Il faut d’abord reconnaître la menace si on veut être en mesure de l’écarter.
Depuis quelques mois, moi, Rudy Forest, je supervise l’équipe de virologues qui travaille à la fabrication d’un antidote au virus. Malgré le peu de moyens dont nous disposons, nos recherches progressent. Lentement, certes, mais je pense que nous approchons enfin du but. D’ici quelques semaines, un mois tout au plus, mon équipe sera prête à tester l’efficacité du sérum sur une dizaine de volontaires. Si tout se déroule comme prévu, la reproduction du virus devrait être bloquée directement dans les cellules, ce qui permettra de stopper net la propagation de l’infection dans l’organisme. Tous ici sont fébriles. L’avenir de l’humanité repose entre leurs mains. Toute

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents