YAOUNDÉ BABA  -  MÊME PAS PEUR !
70 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

YAOUNDÉ BABA - MÊME PAS PEUR ! , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
70 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

YAOUNDÉ, un jeune garçon, part à la recherche de sa chevrette BÉÉÉ qui, malgré sa surveillance, s’est échappée du pâturage. En chemin, il fera la connaissance de ZOULÏA, une sympathique souris et d’ARWANE une frêle fourmi qui l’aideront à retrouver la chevrette. Leur quête les mènera sur une colline isolée où demeure une étrange créature capable de prendre des aspects inimaginables, insensés et inquiétants pour éloigner et effrayer toutes les personnes qui tentent d’escalader sa colline escarpée. Pour retrouver BÉÉÉ, YAOUNDÉ et ses deux amies n’auront pas le choix. Ils devront pénétrer dans son repaire et affronter cette incroyable et redoutable créature. Âge : de 6 à 10 ans

Informations

Publié par
Date de parution 25 novembre 2015
Nombre de lectures 4
EAN13 9782312041025
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

YAOUNDÉ BABA MÊME PAS PEUR !
 
Teddy Magona
YAOUNDÉ BABA MÊME PAS PEUR !
CONTE
Illustrations de Mireille Magona
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les éditions du net 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Les Éditions du Net, 2015 ISBN : 978-2-312-04102-5

1 - Les enfants du monde
Bonjour les enfants, amis lecteurs bonjour. Je vais vous conter la fabuleuse histoire d’un petit garçon digne d’admiration. Son aventure s’est déroulée autrefois, il y a fort longtemps, dans une lointaine contrée. Un temps considérable s’est écoulé depuis. Peu de gens s’en souviennent, moi-même à présent, j’ai la mémoire qui flanche. Je ne suis pas sûr de me rappeler toutes les péripéties de cette incroyable histoire. Je ne suis pas certain de bien rapporter toutes les mésaventures de l’invraisemblable créature de cette histoire étonnante.
Ce petit garçon intrépide, lui, n’a jamais oublié son odyssée rocambolesque. C’est pour cela que je me permets de lui demander de vous narrer lui-même sa tumultueuse expédition.
Tout d’abord, laissons-lui le plaisir de se présenter.
 
« Bonjour, je m’appelle Yaoundé Baba , je suis un petit garçon qui vit avec ses parents, Pà mon papa, Mà ma maman et Aïda ma petite sœur. Nous demeurons dans un village de petites cases situé en bas d’une vaste vallée. La localisation et la caractéristique particulière des habitations ont donné naturellement à mon village son nom, à savoir : le village des Petites Cases de la Vallée.
Dans mon village, il ne gèle pas, il ne neige pas non plus. Il ne fait jamais froid. Dans le ciel, là haut, le soleil rayonne intensément toute la journée. Dans mon pays, il fait chaud, très chaud et cela en toute saison. Mon pays est une terre de soleil et de chaleur.
Comme c’est agréable de pouvoir jouer, s’amuser, la tête, le torse, les bras et les jambes nus. Oui, c’est plaisant de pouvoir courir, sauter, danser sans être gêné par les vêtements que l’on porte. Comme s’est réjouissant de sentir la douce chaleur du soleil caresser sa peau nue.
J’ai la peau noire, noire comme la fourrure de Mi-aou le petit chat de Grand Mà ma grand-mère. Mais je me rends compte, vous ne connaissez pas le chaton de Grand Mà  ! Comment pourrai-je me décrire ? Je dirai que ma peau est noire, d’un beau noir couleur café.
Dans la vallée tout le monde a cette jolie peau foncée : Grand Mà , Grand Pà mon grand-père, Mà ma maman, Pà mon papa, Aïda ma petite sœur, tata Zía , tonton Zío , Monsieur Yango le chef du village, mon ami Bumba ainsi que tous les autres villageois. Cette pigmentation foncée capte moins les rayons intenses du soleil et ainsi nous protège de ses brûlures.
Mes cheveux sont noirs et frisés. Ils sont crépus avec de toutes petites boucles touffues. C’est la chevelure des personnes des pays chauds. Pourquoi avons-nous les cheveux crépus ? Parce que ces cheveux sont conçus pour protéger nos têtes des brûlants rayons du soleil de nos chaudes contrées.
J’ai de grands yeux marron. Des yeux couleur noisette. Cette couleur permet de supporter la lumière éblouissante de nos journées particulièrement ensoleillées. Cette coloration protège davantage l’œil de l’aveuglant rayonnement d’un soleil couchant. »
« P à , mon papa, m’a dit que de l’autre côté de la mer, là-bas au loin, les gens n’ont pas la peau noire. Les personnes de là-bas ont une peau de couleur blanche. Une jolie peau blanc-crème comme certaines coquilles des œufs des poules de M à ma maman.
Là-bas, de l’autre côté de la mer, le soleil est moins brûlant. Il apporte une température plus clémente, plus douce. Il n’est donc pas nécessaire de s’en protéger plus que nécessaire. C’est la raison pour laquelle les gens de là-bas pour compenser cet ensoleillement moins intense ont une peau blanche. Une peau claire capte davantage le moindre rayon de soleil.
Si ces gens s’exposent un peu au soleil, leur peau changera rapidement de couleur, elle foncera, elle brunira. Ils auront une peau bronzée. Ils auront alors une belle peau colorée, hâlée, couleur bonbon caramel. Toutefois, P à m’a informé que si ces gens s’exposent trop longtemps, ils attraperont des coups de soleil qui leur brûleront la peau. Une peau brûlée fait mal, très mal et n’aura jamais une couleur noire, colorée et souple comme la mienne.
P à m’a appris que là-bas, les enfants ont des joues et de fines lèvres d’un rose tendre qui colore leur visage. Cependant, quand ils sont dans l’embarras ou gênés, leurs joues et leur visage deviennent tout rouge. On dit alors qu’ils rougissent sous l’effet de l’émotion et du trouble ressentis.
La couleur des yeux des gens de l’autre côté de la mer varie en fonction de l’intensité lumineuse du soleil, là où ils demeurent. Certains ont de beaux yeux de couleur marron. D’autres ont de jolis yeux couleur bleu océan. Quelques uns ont même des yeux d’une couleur vert tendre comme les jeunes feuilles des bananiers.
Leurs cheveux plus longs et plus souples que les cheveux crépus, sont bruns ou roux couleur carotte ou même blonds comme les épis de blé.
 
Là-bas, il y a une saison où leur soleil brille mais ne réchauffe plus l’atmosphère. Sans la chaleur bienfaisante du soleil, les gens de l’autre côté de la mer ont froid. Ils appellent cette saison froide l’hiver. Durant cette période, ils ont besoin de se vêtir chaudement. Alors, ils enfilent de longs manteaux et des chaussures montantes pour se protéger du froid.
Quand le ciel bleu cède la place à un ciel laiteux, la température fléchit. Du ciel, le froid fait tomber comme de légers petits flocons de coton. Les gens disent qu’il neige. De ses blancs flocons, la neige recouvre tout le paysage. Le pays, de l’autre côté de la mer, devient tout blanc de la terre jusqu’aux cieux, d’une blancheur immaculée.
La neige fait le bonheur des enfants de là-bas qui découvrent de nouveaux jeux. Ils se laissent glisser joyeusement sur les pentes enneigées transformées en éphémères toboggans. Ils provoquent entre eux de plaisantes batailles de boules de neige.
La neige réjouit les enfants. Ils confectionnent habilement des bonshommes créés de toute pièce avec cette neige. Pour rendre plus attrayants, plus ressemblants leur bonhomme de neige, ils enroulent autour de son cou une grande écharpe tricotée et ils le décorent d’une grosse carotte censée reproduire son long nez rougi par le froid. »
« M à , ma maman m’a parlé d’un autre pays encore plus loin que celui de l’autre côté de la mer. Là-bas, tout là-bas, c’est le pays des grands froids. Brrr ! Brrr ! Ah gla gla !
Dans ce pays, la terre est recouverte en permanence par de la neige gelée. Il n’y a pas d’arbuste, pas d’arbre ni de forêt. Il n’y a aucune prairie ni le moindre brin d’herbe. Il n’y a pas de fleur odorante, pas d’abeille butinant ni de papillon coloré. Sans le gazouillis chantonnant des petits oiseaux, c’est un monde de silence.
Dans cette contrée de très grands froids, il n’y a pas des nuits mais une longue nuit interminable qui dure, qui s’éternise plusieurs saisons, qui perdure.
Tout là-bas, pour résister au froid glacial qui sévit, les gens sont constamment vêtus d’épais manteaux de fourrure. Ainsi habillés de ces vêtements chauds, le froid ne gèle pas leur corps bien protégé. Le froid n’engourdit pas les extrémités de leurs mains gantées ni le bout de leurs pieds emmitouflés.
Les gens de tout là-bas ne vivent pas dans des cases ni dans des maisons. Ces habitations seraient inadaptées au climat rigoureux et polaire de cette contrée. Ils séjournent dans des logis qu’ils construisent avec des blocs compacts de neige gelée. Ils appellent leur demeure « igloo ». Ils vivent paisiblement dans cet habitat qui les protège du froid intense, des vents

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents