Oncle Louis, l'ogre à la moto

Louis-Stéphane Ulysse

Description

Chaque jour la vie des habitants de la Cité endormie semble réglée par les allers et venus d’un motard surnommé « Oncle Louis ». Personne ne connait son visage car Oncle Louis ne retire jamais son casque. Contes de la Cité endormie est à l'origine une série de 8 contes pour enfants diffusée en quatre parties dans l’émission Les Histoires du pince-oreille, sur France-Culture. Par la suite les contes seront rediffusés sur plusieurs radios francophones jusqu’au début des années 2000. Louis-Stéphane Ulysse est également l'auteur de Harold, l'histoire d'un corbeau qui tombe amoureux de l'actrice Tippi Hedren durant le tournage du film Les Oiseaux, La Fondation Popa (prix du Style), Soleil sale, Médium les jours de pluie, biographie romancée des Cramps, ou encore d’une relecture de l’histoire de l’Amérique avec Une Histoire du western, les Cowboys et les Indiens.

Sujets

• Débutante
• Monstre

Informations

• Publié par: les-ombres-electriques
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• EAN13: 9782957301218
• Langue: Français

Extrait

Louis-Stéphane Ulysse
 
 
Série Contes de la Cité endormie
 
 
Oncle Louis, l’ogre à la moto
 
Suivi de
 
Oncle Louis 2, la vengeance !
 
 
 
ÉDITIONS LES OMBRES ÉLECTRIQUES
Oncle Louis, l’ogre à la moto
 
 
Il était une fois, ailleurs et autrefois, mais finalement pas si loin, un curieux personnage que les enfants de la Cité surnommèrent : « Oncle Louis ». Cependant, personne ne se souvenait vraiment quand ni pourquoi on avait un jour ainsi appelé cette personne « Oncle Louis ».
 
On ignorait tout de son identité ainsi que de l’endroit où il habitait dans la Cité. On l’apercevait seulement de loin, passant en coup de vent sur sa moto, et on ne pouvait pas dire quelle tête il avait, puisque celle-ci était toujours coiffée d’un casque intégral.
 
Comme les vaches réglant le cours de leur journée sur les passages réguliers de l’autorail, les gens de la Cité avaient peu à peu pris l’habitude de se repérer sur les pétaradants passages d’Oncle Louis. Ainsi, tôt le matin, lorsque le vrombissement de son moteur transperçait la Cité de part en part, on savait qu’il s’agissait d’Oncle Louis partant travailler. En fin d’après-midi, dès que les meubles de leur salon commençaient à trembler, les gens se disaient :
 
— Tiens, voila Oncle Louis qui rentre du travail !
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