Tout ce qui m arrive à moi 1 - Tout ce qui m est arrivé depuis hier
104 pages
Français

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Tout ce qui m'arrive à moi 1 - Tout ce qui m'est arrivé depuis hier , livre ebook

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Description

Aux côtés de Marie-Lune, chaque événement devient croustillant comme un craquelin croquant et coloré comme un ciel bleu d’été. Pourtant, quand une proposition inattendue lui tombe dessus, Marie-Lune est déstabilisée. Heureusement, elle est solidement entourée par une demi-sœur complice, un père aimant et des amis fidèles. N’empêche que chaque moment de la journée, qu’on soit dans la routine ou dans le particulier, est vécu intensément et porté par la plume délicate de Diane- Monique Daviau. L’auteure nous entraîne ainsi dans un tourbillon réconfortant !
Drôle de réveil pour Marie-Lune, tirée du sommeil par un chien qui s’est introduit dans sa chambre. Drôle de rencontre pour la jeune fille qui fait la connaissance du charmant gardien du chien, un Allemand à l’accent envoûtant. Drôle de matinée au cours de laquelle elle ne parvient même pas à raconter ses aventures à ses meilleures copines et drôle de journée où elle est soudainement invitée à participer à un voyage scolaire dans la Bavière natale de son bel Allemand.
Beaucoup d’émotions et bien des questionnements s’ajoutent à l’insolite de cette journée. En l’absence de sa mère, Marie-Lune est soutenue par une demi-sœur aînée aussi achalante qu’amusante et par un père attaché aux beaux mots. Cette amoureuse du bleu doit tout de même faire face à des choix qui bouleversent son quotidien.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 avril 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782764421833
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

GULLIVER
Collection dirigée par
Stéphanie Durand
De la même auteure chez Québec Amérique
Adulte
Là (petites détresses géographiques) , Québec Amérique, 2009.
Tout ce qui m’est arrivé depuis hier
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Daviau, Diane-Monique
Tout ce qui m'arrive à moi
(Gulliver ; 196)
Sommaire : t. 1. Tout ce qui m'est arrivé depuis hier.
Pour les jeunes.
ISBN 978-2-7644-1691-4 (v. 1) (Version imprimée)
ISBN 978-2-7644-2175-8 (PDF)
ISBN 978-2-7644-2183-3 (EPUB)

I. Titre. II. Titre : Tout ce qui m'est arrivé depuis hier.
III. Collection : Gulliver jeunesse ; 196.
PS8557.A72T68 2012 jC843'.54 C2011-942611-0
PS9557.A72T68 2012

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
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Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Projet dirigé par Stéphanie Durand et Anne-Marie Fortin
Révision linguistique : Annie Pronovost et Chantale Landry
Mise en pages : Andréa Joseph [ pagexpress@videotron.ca ]
Conception graphique : Nathalie Caron
Illustration en couverture : Stéphane Poulin
Conversion au format ePub : Studio C1C4, www.studioc1c4.com
Pour toute question technique au sujet de ce ePub : service@studioc1c4.com

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés
© 2012 Éditions Québec Amérique inc.
www.quebec-amerique.com
DIANE-MONIQUE DAVIAU
Tout ce qui m’est arrivé depuis hier
Québec Amérique
Ce roman a été écrit au cours d’une résidence d’écrivain qui a eu lieu de la mi-août à la mi-octobre 2010 dans le cadre des activités du Camp littéraire Félix à Pohénégamook. Je remercie la cofondatrice et directrice du Camp Félix, Danyelle Morin, ainsi que son conseil d’administration, pour cette occasion qu’ils m’ont donnée d’écrire dans la paix pendant quelques semaines, seule devant un lac.
À Camille, qui un jour aura l’âge de Marie-Lune. À celles qui se sont intéressées à la genèse de ce livre : Lucile, Carmen, Anne-Marie.
Tout-fou débarque
Qui pourrait imaginer tout ce qui m’est arrivé depuis hier ? Moi-même j’ai du mal à y croire. Complètement abracadabrant. À commencer par ce qui m’a réveillée en ce lundi matin vraiment pas banal du tout…
Surprise de taille, en effet, pour entamer la semaine : ce qui m’a sortie de mes rêves, ce sont les jappements d’un gros chien. C’est la pure vérité. Un gros chien qui aboyait à tue-tête.
Ceux qui pourraient trouver ça ordinaire, c’est qu’ils ne savent pas que le chien, le gros chien en question, eh bien ! il était assis sur mon lit et me jappait directement dans l’oreille gauche.
Je sais bien qu’il y a des gens qui pourraient tout de même trouver ça normal comme réveil, mais c’est que je n’ai pas encore tout dit : je n’ai pas de chien ! Pas le moindre petit morceau de chien dans toute la maison, pas davantage à la cave que dans la cour arrière, je n’ai de chien nulle part chez moi, je n’en ai jamais eu et je n’en aurai jamais. Ce n’est pas que je n’aime pas les chiens, non, pas du tout, c’est que je suis allergique. Allergique à la salive qui reste sur leurs poils lorsqu’ils se lèchent.
Mais c’est possible qu’on m’ait déjà entendue dire que je n’aime pas les chiens, et même que je les déteste. Quand on me demande pourquoi je n’ai pas de chien, je n’ai pas envie de faire pitié et d’entendre : « Oh ! Pauvre chérie, comme c’est dommage ! Tu aimerais bien avoir un chien, hein ? Un beau petit toutou… Que c’est bête d’être allergique ! C’est si agréable d’avoir un chien ! Il nous suit partout, on peut le promener, jouer avec lui, il nous protège, oh ! pauvre chérie… » Je préfère répondre : « Les chiens, c’est encombrant, et puis c’est sale, et puis il faut les sortir même quand il pleut à boire debout et ramasser leurs grosses crottes puantes et collantes, et puis ça laisse des poils partout dans la maison, ça pète et ça fait du bruit quand ça mange… Ouache ! Et puis ça mord au moment où on s’y attend le moins, crounche ! et ils partent avec un bout de ta jambe ! Oh ! non, je n’aime vraiment pas les chiens ! Non, non, non. Ne me parlez pas de chiens, surtout pas ! Changeons de sujet s’il vous plaît. »
Bon, allergique ou pas, il y avait cet énorme chien jappeur bien confortablement installé sur ma superbe couette bleu outremer hyper douce, qui aboyait à pleins poumons et se faisait aller la queue comme si de rien n’était. Non mais, quand même, on dira ce qu’on voudra, c’est plutôt surprenant comme réveil !
J’étais complètement ahurie quand j’ai ouvert les yeux et j’ai sursauté si fort dans mon lit que je me suis cogné la tête contre le mur derrière, ou plutôt contre l’affiche de mon groupe préféré qui y trône.
Bon sang de bon sang de vampire, mais d’où sortait-il, cet énorme animal qui ressemblait à une vadrouille géante ? !
Et voilà qu’il me léchait la joue à grands coups de langue râpeuse, le toutou ! Franchement, j’aurais pu avoir très peur et crier si fort que j’aurais ameuté tout le quartier. C’est que ça impressionne pour vrai, une gueule de chien grosse comme ça !
Mais je ne sais pas trop pourquoi, je n’ai pas vraiment eu la trouille lorsque j’ai vu sa gueule devant mon visage. Une fois l’énorme surprise passée, j’étais plus décontenancée qu’effrayée. Il avait plutôt l’allure d’un toutou, un super gros toutou, c’est vrai, mais un toutou quand même, une sorte d’énorme peluche comme on peut en gagner au parc d’attractions en atteignant trois têtes de clown d’affilée avec autant de balles de tennis.
Je ne m’y connais pas du tout en chiens, mais j’ai vu immédiatement que c’était le genre de chien plus foufou que méchant. Sauf que ce n’était pas normal, je le répète, qu’il se trouve là dans mon lit.
Si je n’avais pas été certaine du contraire, à cause de mes allergies, j’aurais pu croire qu’il s’agissait d’une surprise de mon père. C’est le genre de mon père, ça, d’avoir des idées aussi farfelues, surtout en début de semaine. J’ai déjà trouvé une bicyclette à côté de moi sous la couette un lundi matin. Faut dire que c’était mon anniversaire, mais quand même, c’est plutôt extravagant comme façon de faire.
Mais avec les allergies dont je souffre, mon père n’aurait jamais fait ça, c’est certain. Ma mère non plus, d’ailleurs. De toute façon, ma mère est à Londres, dans un congrès-colloque-stage, je ne sais jamais trop exactement lequel des trois, parce que je ne fais pas vraiment attention quand elle m’explique ce qui l’oblige à partir trois jours à Lima ou cinq jours à Tokyo.
Il restait, bien sûr, ma grande sœur, qui aurait pu me jouer un tour. Enfin ce n’est pas complètement ma sœur, plutôt ma demi-sœur. Mais je trouve trop long d’expliquer chaque fois qu’il s’agit de la fille que mon père a eue d’un premier mariage il y a trèèèèèèèèèèèèèèès longtemps de ça. C’était bien avant ma naissance, et bien avant qu’il ne divorce de sa première femme, et bien avant qu’il ne rencontre ma mère lors d’un stage quelconque, ou d’un colloque, à moins que ce ne soit dans un congrès. Mais ce dont je suis certaine, c’est que c’était à Québec, à la salle à manger de l’hôtel Château Frontenac : mon père l’a raconté au moins un millier de fois, alors ça, je ne l’oublierai jamais.
Donc, ma sœur, qui est en fait ma demi-sœur si ça existe, des demi-personnes, comme dit ma tante Fanny , ma sœur, dis-je, aurait pu vouloir me jouer un de ces tours dont elle seule a le secret, emprunter un gros chien et le faire entrer dans ma chambre, ni vu ni connu, quelques minutes avant l’heure habituelle de mon réveil. Et hop ! qu’on s’amuse rien qu’à imaginer la tête qu’elle fera, la petite sœur, quand le grooooooooooooooos chien se mettra à japper à tue-tête ! Elle est coquine, ma sœur, elle est taquine, une vraie gamine, parfois, malgré ses seize ans qui lui donnent des airs de madame.
Toutefois je me disais, pendant que le gros toutou me lavait le visage avec entrain, que ce matin-là, non, il était peu probable que ma sœur se risque à me faire une blague idi

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