Tout tourbillonne autour d’Anaïs

Sylvie Marcoux

Description

En visite chez ses grands-parents, Anaïs accompagne Rose, sa mamie, dans son jardin, en espérant découvrir le secret de la recette de son jus de légumes. Piquée par une abeille, la jeune fille a une réaction allergique qui la plonge dans le coma. Anaïs est alors entraînée dans un tourbillon d’aventures et de rencontres qui lui réservent bien des surprises !
Une réaction allergique à une piqûre d’abeille plonge Anaïs dans un état où la réalité se confond avec le fantastique.

Sujets

• Abeille
• Jeunesse
• Tornade
• Allergie
• Jardinage

Informations

• Publié par: Bouton d'or Acadie
• Date de parution: 21 avril 2011
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782896825660
• Langue: Français

Extrait

Tout tourbillonne
autour d’ Anaïs
collection météorite



Tout tourbillonne
autour d’ Anaïs



texte de Sylvie Marcoux
illustrations de Steve Beaulieu
Pour la publication de ce livre, Bouton d’or Acadie a bénéficié de l’aide financière du Conseil des Arts du Canada, du Patrimoine canadien par l’entremise du partenariat interministériel avec les communautés de langues officielles, et de la Direction des arts du NouveauBrunswick.

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.

Titre : Tout tourbillonne autour d’Anaïs Texte : Sylvie Marcoux Illustrations : Steve Beaulieu Conception graphique : Lisa Lévesque

Papier ISBN 978-2-923518-63-3 PDF ISBN 978-2-89682-216-4 ePub ISBN 978-2-89682-565-3

Dépôt légal : 3e trimestre 2009
Bibliothèque et Archives Canada Bibliothèque nationale du Québec Centre d’études acadiennes, Université de Moncton

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Mot de l'auteure

Comme le temps a passé vite depuis la parution d’Anaïs au pays des arcs-en-ciel ! J’ai écrit ce livre, Tout tourbillonne autour d’Anaïs, que j’ai retravaillé jusqu’à ce que j’en sois satisfaite… ce qui veut dire des dizaines de fois ! J’ai fait plusieurs animations dans les écoles, les terrains de jeux et les bibliothèques, où j’ai rencontré des centaines de lecteurs. Beaucoup de jeunes et de moins jeunes m’ont demandé « la suite d’Anaïs », ce qui m’a motivée à poursuivre l’écriture de ce nouveau roman jeunesse.

J’ai continué de m’émerveiller devant les arcs-en-ciel. J’ai observé les oiseaux et les abeilles, ce qui te donne un indice sur les personnages de ce livre. Et présentement, je suis passionnée par l’Arctique et les nuages. Ne trouves-tu pas que parfois les cumulus ressemblent à de grosses boules de crème glacée à la vanille ou à de la barbe à papa ? Miam ! Je m’arrête ici, car je suis en train de te dévoiler trop de choses…

Je te souhaite d’avoir beaucoup de plaisir à lire la nouvelle aventure d’Anaïs. Et tiens, pourquoi pas la découvrir en buvant un bon verre de jus de légumes ? Santé !
À Cynthia, de Saguenay,
à ma tante Lucille, de Montréal,
à Jean-François, d’Edmundston.
Lorsque je me décourageais, je pensais
à vous et à la promesse que je vous ai faite.

Et naturellement, à mes filles, Audrey-Anne et Marilou.
L’invitation


Driiiing… dring… driiiing… !
— Anaïs, veux-tu répondre s’il te plaît ? C’est sûrement Tricia.
— J’y vais, maman.
Anaïs descend l’escalier à toute vitesse et décroche le téléphone.
— Oui, allô ?
— Bonjour, ma jolie, comment vas-tu ?
— Mamie ! Je vais bien, et toi ?
— Je vais très bien aussi, merci.
— Tu veux parler à maman ?
— Non, c’est justement à toi que je téléphonais.
— À moi ?
— Oui. Tout à l’heure, j’étais assise dans ma balançoire et je pensais à toi. Je me disais que tu devais commencer à trouver tes vacances longues. Je me disais aussi que tu devais avoir hâte que les cours recommencent même si, en juin dernier, tu jurais que plus jamais tu ne voudrais retourner à l’école. Est-ce que je me trompe ?
— Non, tu as raison ! Mais… qui te l’a dit ?
— Oh… j’ai été jeune, moi aussi…
Même en fermant les yeux, Anaïs est incapable d’imaginer sa grand-mère au même âge qu’elle, neuf ans.
— Aimerais-tu venir nous visiter pendant une semaine ?
— Huuumm, je vais y réfléchir et en parler avec papa et maman. Ensuite, je te rappellerai. D’accord ?
— C’est parfait. Tu viens quand tu veux. Ton grand-père et moi t’attendons.
Anaïs hésite. Jamais elle n’a quitté ses parents aussi longtemps. Mamie parle d’une semaine… sept jours ! Ou cent soixante-huit heures ! Ou plus de dix mille minutes, sans parler des secondes… C’est long, très long. D’un autre côté, les journées du mois d’août sont interminables elles aussi. Que faire ?
Chez Anaïs, toutes les discussions importantes se déroulent autour de la table de la salle à manger. Pas question de regarder la télévision au moment des repas. Ce règlement fait grincer des dents la fillette et son père, mais sa mère, Myriam, y tient mordicus. C’est pendant le souper que chacun raconte les événements importants qu’il a vécus au cours de la journée.
Aujourd’hui, Anaïs saisit l’occasion pour discuter avec ses parents de l’invitation de sa grand-mère.