Corinne

Gerri London, Diersch Sandra

Description

Tu aimes les témoignages? Tu adoreras ce livre! C’est un roman basé sur une histoire vraie.
Voir ainsi la tête de sa mère si fragile et sans protection fut déstabilisant pour Corinne. Sans ses cheveux, elle ne ressemblait plus à sa mère. Elle avait maintenant l’air d’une patiente atteinte de cancer. Impossible à présent de cacher la vérité à qui que ce soit.
Sa mère la regardait encore dans le miroir et Corinne s’efforça de sourire. Elle caressa la peau du crâne de sa mère du bout des doigts. Elle était à la fois bosselée et douce.
— Tu sais, tu as vraiment un beau crâne, maman, lui dit-elle.
— Ne me raconte pas d’histoire, Corinne, dit sa mère d’un ton hésitant.
— Je ne te raconte pas d’histoire. C’est vrai. Regarde comme tes oreilles sont jolies et bien collées au crâne. Et l’angle de ton front. Tu as une très belle tête.
Psst! L’auteure de ce livre s’appelle Sandra. Elle adore par-dessus tout voir sa fille grandir et devenir une personne qui explore le monde, essaie de nouvelles choses et vit chaque jour intensément. Elle déteste les romans mal écrits. Gerri, la co-auteure de ce livre, est une de ses BFF depuis 44 ans. Oui, oui, 44 ans! L’histoire de la guérison du cancer de Gerri a inspiré ce roman.

Sujets

• Fiction Jeunesse
• Témoignages
• Témoignage
• Fiction adolescents
• Témoignages
• Témoignages

Informations

• Publié par: Guy Saint-Jean Editeur
• Date de parution: 21 septembre 2016
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782897581923
• Langue: Français

Extrait

Guy Saint-Jean diteur
3440, boul. Industriel
Laval (Qu bec) Canada
H7L 4R9
450 663-1777
[e-mail]
www.saint-jeanediteur.com

Donn es de catalogage avant publication disponibles Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada.

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Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Publi originalement sous le titre Skin deep en 2010, par James Lorimer Company Limited, Toronto
2010 Sandra Diersch and Gerri London, pour l dition originale en langue anglaise.
Guy Saint-Jean diteur, pour l dition en langue fran aise, 2016.
Traduction: Nathalie Tremblay
R vision: Fanny Fennec
Correction d preuves: milie Leclerc
Conception graphique de la couverture et infographie: Christiane S guin
Photo de la page couverture: Depositphotos/Prochkailo94
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, Biblioth que et Archives Canada, 2016
ISBN: 978-2-89758-191-6
ISBN EPUB: 978-2-89758-192-3
ISBN PDF: 978-2-89758-193-0
Tous droits de traduction et d adaptation r serv s. Toute reproduction d un extrait de ce livre, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdite sans l autorisation crite de l diteur. Toute reproduction ou exploitation d un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu un t l chargement l gal constitue une infraction au droit d auteur et est passible de poursuites p nales ou civiles pouvant entra ner des p nalit s ou le paiement de dommages et int r ts.
Imprim et reli au Canada
1 re impression, septembre 2016

Guy Saint-Jean diteur est membre de l Association nationale des diteurs de livres (ANEL).
Roman
Traduit de l anglais (Canada) par Martin Clavet
Pour Gerri, qui a t la premi re me faire d couvrir le pouvoir des mots et qui m a fait confiance pour ce projet bien particulier. Et pour Chris et ma Jenna, avec tout mon amour.
S. D.
Cet ouvrage est d di mon affectueux mari Mark, notre fils David et notre belle-fille Rachel, notre fille Dana et son fianc Dan, ainsi qu ma s ur, Sandy. Cet ouvrage est en m moire de mes ch res amies Carol Murphy et Terry Lirenman et de ma tr s ch re tante Belva Kaffeseider.
G. L.
Prologue
Corinne tira derri re elle la porte de sa chambre et s y adossa. Elle ferma les yeux sur de nouvelles larmes et fouilla dans la poche de sa veste noire pour trouver un mouchoir. Elle en d nicha un presque sec, avec lequel elle s essuya les yeux et se moucha le nez. Avait-elle d j connu pire journ e? Elle avait pleur tout au long de la c r monie. Durant les hommages fun bres et les chants de la chorale, elle avait enfoui son visage contre l paule de son p re pour sangloter.
Des bruits provenaient de la cuisine. La voix grave de son p re r pondait celle, plus aigu , de son fr re cadet, dans un rythme d tendu. Une porte d armoire grin a en s ouvrant avant de se refermer avec fracas. Les boutons du four micro-ondes sonn rent et quelque chose percuta le comptoir.
Corinne s loigna de la porte, accrocha sa veste sur le dossier de sa chaise et traversa la chambre pour se rendre la fen tre. Dehors, cet apr s-midi de mai tait clair, trop clair. Les fleurs se balan aient de fa on insolente, les oiseaux chantaient. De l autre c t de la rue, l enfant d un voisin jouait seul devant la maison. Corinne pouvait voir tout ce qui se passait, mais avait l impression d observer les choses travers un miroir d formant, comme si elle regardait un film.
tait-ce normal qu elle se sente d connect e de tout comme c tait le cas en ce moment? Qu est-ce que la normalit de toute fa on? Rien de ce qui tait survenu au cours de la derni re semaine ne semblait normal. En fait, rien de la derni re ann e ne semblait normal. Le t l phone sonna, interrompant ses pens es. Quelqu un, en bas, r pondit:
- Corinne, c est pour toi, cria son p re.
- Peu importe qui c est, dis-lui que je rappellerai plus tard, papa. Merci.
Corinne retira ses ballerines noires d un coup et enfila ses pantoufles bleues miteuses. Elle remarqua une enveloppe brune sur le bureau. Fron ant les sourcils, elle tendit la main pour la prendre. L enveloppe n tait pas l quand elle tait partie ce matin, elle en tait certaine.
Corinne s en saisit et s assit sur son lit pour l ouvrir. l int rieur, il y avait un carnet reli en cuir qui portait l inscription "Journal intime crite la main sur le dessus et une petite note pli e en deux. Corinne eut un frisson en d couvrant le carnet qui lui tait familier. Que faisait-il dans sa chambre? Sa m re savait-elle que Corinne y avait d j jet un coup d il? Cependant, cela remontait presque un an, et Corinne n tait assur ment plus la m me personne.
Les mains tremblantes, elle d plia la note.
Ch re Cori,
Il n est pas facile de savoir quoi te dire, en fait. Il s est pass tant de choses terribles cette ann e. Je sais que cela a t difficile pour toi, tu te demandais ce qui se passait, et tu as d te sentir inqui te et seule. J ai souvent eu cette m me impression, et je me suis dit que peut- tre cela t aiderait de savoir ce que j ai prouv pendant tous ces mois d incertitude.
Je te laisse donc mon journal intime. J esp re que tu le liras et qu il t clairera. Par-dessus tout, j esp re que tu me verras sous un nouveau jour quand tu auras termin , et que tu me pardonneras de ne pas avoir toujours t enti rement honn te avec toi.
Je veux que tu saches quel point je t aime et suis fi re de toi. Tu seras toujours ma belle petite fille, peu importe ce que l avenir te r serve.
Je t aime,
Maman
Corinne replia la note en deux et la posa sur le lit. Elle prit le journal intime contrec ur et l ouvrit la toute premi re page. Elle caressa amoureusement la page lisse en commen ant sa lecture. Tout au long de l exercice, les souvenirs de la derni re ann e revinrent au galop.
Table of mati res
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
pilogue
Remerciements
Extrait annabelle
Chapitre 1
Chapitre 1
8 mai
Je suis all e voir la D re Samuels pour mon examen annuel aujourd hui. Elle m envoie passer d autres tests. Des examens de "routine affirme-t-elle. Cependant, quelque chose dans son regard alors qu elle me disait cela me fait douter
La foule tait rassembl e autour d une table de pique-nique dans l aire juste l ext rieur du terrain de l cole qu on appelait "la carri re . On entendait des rires et l humeur tait au beau fixe. Les sourires taient larges sous le ciel de mai. Comme l habitude, Jessica Deninsky subjuguait tout le monde par sa beaut divine et la perfection de son sourire. Elle tait assise sur la table verte ab m e, une longue jambe crois e sur l autre, tenant n gligemment une cigarette la main droite, ses boucles blondes flottant autour d elle. c t d elle se trouvait Jacob Harding; tout aussi parfait, tout aussi beau. Corinne aurait pu le regarder toute la journ e.
Corinne prit une grande inspiration et expira lentement. Elle mit la main dans sa poche pour attraper le paquet de cigarettes. Commencer fumer repr sentait la premi re tape de cette nouvelle image qu elle et sa meilleure amie, Romy Singh, cherchaient projeter. Fumer leur donnait une bonne raison d aller dans la carri re, que fr quentaient les gars populaires l heure du lunch et la r cr ation. Ainsi, Romy se rapprocherait de Simon Sidhu, pour qui elle avait le b guin depuis toujours, et Corinne, elle, de Jacob.
D cochant un sourire nerveux sa meilleure amie, Corinne se faufila travers l troite ouverture dans la cl ture et se dirigea vers une table. Aussi nonchalamment que possible, elle tendit une cigarette Romy et en prit une pour elle-m me. Elles en taient capables.
Les doigts tremblants, elle alluma les deux cigarettes en esp rant que Romy ne s toufferait pas et ne bl mirait pas comme la derni re fois.
- Je ne crois vraiment pas que a va nous aider, murmura Romy contre l paule gauche de Corinne. Simon n est m me pas l .
- a ne fonctionnera pas si nous ne prenons m me pas la peine d essayer, Romy, siffla Corinne en guise de r ponse.
- ton avis, quel produit Jessica utilise-t-elle pour que ses cheveux aient cette apparence? demanda Corinne une seconde plus tard.
Peu importe le temps qu elle passait tenter de discipliner ses propres cheveux pais et fonc s et d adoucir sa peau couverte de taches, elle ne serait jamais aussi d sirable que Jessica.
- Comment le saurais-je? r pondit Romy d un ton cassant.
Corinne jeta un regard la longue tresse fonc e de son amie.
Au cours des huit ann es de leur amiti , Romy n avait jamais coup ses cheveux. Ils lui tombaient dans le dos, nou s en un gros n ud lisse.
- Devrions-nous leur parler? demanda Romy.
En levant les yeux, Corinne remarqua que Jessica l observait, ses yeux bleus parfaitement maquill s, sa peau impeccable. Corinne lui sourit, en tentant de ne pas songer aux deux nouveaux boutons qui taient apparus