De la vie à l amour
197 pages
Français

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Description


Mes sentiments sont mis à rude épreuve depuis le décès d'Emmie, ma grand-mère était tout pour moi.


Lorsque je découvre son journal intime, j'ai la sensation de lui offrir une seconde vie.


Seulement, je ne m'attendais pas à ce que ce soit la mienne qui en soit bouleversée. Jamais je n'aurais imaginé que cette femme que je connaissais si bien gardait de tels secrets.


Et pourtant, je continue à croire que rien n'arrive par hasard. La vie est faite de surprises et le bonheur n'est jamais très loin.


Il suffit d'ouvrir les yeux, peut-être est-il juste devant nous ?



Anciennement publié sous le titre "A travers tes lignes"


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 64
EAN13 9782957451913
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Épilogue
Remerciements
Note de l’autrice
Biographie
 
 
 
 
 
 
 
De la vie
à
l’amour
 
 
 
 
VIRGINIE SEYLLER

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’Auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce livre est une œuvre de fiction. Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite et indépendante de la volonté de l’auteur.
L’auteur reconnaît que les marques déposées mentionnées dans la présente œuvre de fiction appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
 
 
DEUXIÈME ÉDITION –
Précédemment publié sous le titre « À travers tes lignes »
Disponible en numérique et papier.
Autoédition –
Tous droits réservés.
© 2020 Virginie Seyller, pour le texte et l’édition.
© 2021 ManyDesign pour la couverture et mise en page
ISBN : 9782322398508
Dépôt légal : OCTOBRE 2021 -
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
«  Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir.  »
 
MARC CHAGALL
 
Prologue
 
 
Les rayons du soleil se frayent un chemin à travers les branchages, les brindilles craquent sous les pas des promeneurs. Cette forêt a toujours émerveillé les yeux de la petite Lia, car selon elle, elle cache bien des trésors et des secrets qu’elle seule sait garder. Le plus souvent, c’est avec Émmie, sa grand-mère, qu’elle s’y rend. Elles se ressemblent sans s’en apercevoir, pourtant deux générations les sépare… Cela dit, ces deux-là partagent tellement de choses qu’on pourrait croire qu’elles vivent sous le même toit.
Du haut de ses six ans, Lia escalade les roches qu’elle trouve sur son chemin, elle prend plaisir à remplir son petit sac de pommes de pin, de glands et d’encore bien d’autres cadeaux de la nature. Elle adore cette forêt pour ça. Se créer des aventures et se laisser guider par son imagination débordante. Cet endroit est rempli de mystères, d’après sa mamie. Elles prennent place sur d’impressionnants bancs en pierre pour prendre le goûter. Si imposants et massifs qu’il serait possible d’y tenir à dix personnes ! Mais aujourd’hui, Lia a la tête ailleurs, elle observe le ciel et demande :
— Il est parti où Papi ?
Émmie, surprise, lui répond les yeux soudainement emplis de larmes :
— Mon chaton, il n’est pas très loin, tu sais ? Il se trouvera là où tu le souhaites, près de nous pour nous indiquer le chemin, et dans nos cœurs pour qu’on ne cesse jamais de l’aimer…
Lia n’est pas sûre d’avoir bien saisi le sens de ses paroles, mais elle n’ajoute rien. Elle regarde attentivement sa mamie, apaisée, le visage tourné vers la lumière du soleil qu’aucun nuage ne viendra cacher.
— Tu n’es pas triste qu’il ne soit plus là ?
— Oh si, je le suis, bien sûr… mais Papi n’aime pas quand je suis triste, alors je lui souris. On va continuer à sourire toutes les deux, à vivre et à être heureuses ! Et je peux t’assurer qu’il sera fier de nous, Lia !
— D’accord ! On va voir s’il y a des crapauds dans l’étang, maintenant ?
Émmie se met à rire de la spontanéité de sa petite fille. Comme l’enfance peut être un monde merveilleux, pense-t-elle avant de rejoindre Lia qui se dirige déjà vers l’étendue d’eau. Doucement, elle se relève et ressent une légère brise chaude lui caresser la peau. Elle pense à Paul-Émile, son ami, son amant, son mari… Il adorait cette forêt, lui aussi.
Chapitre 1
 
 
25 septembre 2020 (19 ans plus tard)
 
La vie est belle, me disait ma grand-mère. Aujourd’hui, je la qualifierais plutôt de triste. Voilà trois jours qu’elle est décédée, je n’aime pas ce terme d’ailleurs, il est froid et distant. Tout le contraire d’elle. C’était une femme active malgré son âge, souriante et confiante. Elle adorait être en contact avec les autres. À la retraite, elle faisait partie de plusieurs associations dans lesquelles elle aimait s’investir. Elle invitait des copines à la maison pour boire le café ou du vin blanc, pour jouer aux cartes, c’était son pêché mignon, ça et le crémant d’Alsace. Une pure merveille, disait-elle ! Elle raffolait de la cave viticole avec leur petit chat en guise de logo ! C’était une amoureuse des animaux également, je dois tenir ça d’elle.
Émmie Ruth était mon héroïne. J’ai beau chercher, je suis incapable de lui trouver un seul défaut, elle était pour moi ma deuxième maman. Non pas que la mienne soit une mauvaise mère, loin de là, mais notre relation est… comment dire, différente ? Peut-être un peu trop amicale. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, tout ce que je peux dire, c’est que ce lien nous convient, finalement. Nous ne nous posons pas plus de questions. C’est ainsi que j’ai grandi, élevée par deux femmes.
Par moments, c’est moi qui dois endosser le rôle de la mère et remettre les pendules à l’heure et je vous assure que je m’en passerais bien ! Rachel, ma mère, pense que je suis trop sérieuse et que je devrais sortir m’amuser, voir des garçons et plus si affinités. Elle, eh bien c’est simple, elle se comporte parfois comme une vraie adolescente ! Mais il est évident que je l’aime malgré son comportement, personne n’est parfait, paraît-il !
À cet instant, elle pleure sa défunte mère dans les bras de mon père, qui lui, se contient pour être fort et la soutenir. Je ne le connais que trop bien, il ne craquera pas pour qu’elle puisse compter sur lui et se reposer sur ses épaules. Toute ma famille est présente, des amis de longue date sont venus pour assister à la cérémonie. Elle était tant appréciée que tout le village est venu lui faire un adieu. C’est très touchant de voir autant de personnes mobilisées pour elle, tous me gratifient d’un sourire compatissant. Ils savent eux aussi que notre lien était fort et que nous étions très proches ! Il n’y a pas un jour où je ne lui rendais pas visite et ce jusqu’au bout, jusqu’à la fin de ses jours. Bien sûr, les derniers furent douloureux, mais je tenais à l’accompagner dans ces moments-là. Je ne pouvais pas la laisser tomber, elle qui a toujours été là pour moi, présente à chaque occasion et qui a toujours su trouver les mots pour moi, des mots parfois que je n’osais dire. Elle était vraiment la seule personne qui me comprenait.
Maintenant, je dois faire face à sa perte. Ce ne sera pas simple, mais je me dois de rester debout pour elle.
Édouard est là. C’était son infirmier, cela faisait quelques années qu’il s’occupait d’elle pour lui faire ses soins. C’est un jeune homme de trente-six ans d’après ma mère, qui s’était renseignée pour moi. Elle cherche à me caser, ce qui est loin d’être mon souhait ; je sais très bien où cela me mènera, je me connais et je sais que je gâcherai tout. Mais je dois admettre qu’elle a raison ! C’est une personne charmante qui plairait à beaucoup de femmes, je pense. Blond avec de légers reflets cuivrés lorsqu’il est au soleil, large d’épaules, un beau visage d’ange. Il ressemble à un nounours tant il est gentil et sa carrure massive donne envie d’être entourée de ses bras.
Il s’approche lentement de moi lorsqu’il m’aperçoit, son parfum enivre déjà tous mes sens et les battements de mon cœur s’accélèrent à chaque pas qu’il fait vers moi. J’éprouve cette sensation chaque fois qu’un homme se tient près de moi : une grande chaleur s’empare de moi, une gêne que j’enverrais bien balader m’envahit, mais le pire de tout, c’est le son de ma voix qui se met aux abonnés absents ! Le combo parfait pour faire fuir un homme.
Il émane de lui une telle sérénité que le fait de le savoir près de moi m’apaise aussitôt, malgré mon mal-être qui s’est pointé dès son arrivée. Je me surprends moi-même en constatant cela. Dans ses mains, il tient un bouquet de pivoines roses, c’étaient les fleurs préférées de Mamie. Je souris en apercevant ce détail qui ne m’échappe pas. D’ailleurs, je serre entre mes doigts exactement la même chose. Tout doucement, il me demande si je vais bien. Je croise son regard, ses yeux bleus me fixent intensément en attendant ma réponse, c’en est troublant. Alors je prends mon courage à deux mains et tente de sortir quelques mots.
— Je ne sais pas, je ne réalise pas encore qu’elle est partie.
Mais l’est-elle vraiment ? Veillera-t-elle sur moi comme elle me l’avait raconté pour Papi ? Ou disait-elle cela pour me rassurer ? Je ne sais pas quoi penser, j’en suis tout bonnement incapable pour l’instant. Y a-t-il vraiment une vie après la mort ? Cet au-delà qui rassure de savoir que finalement, on existe encore, que nos proches continuent d’exister et à travers quelque chose ? Histoire de laisser une trace sur cette Terre comme si une mission était accomplie. Voilà mon quart d’heure philosophique, je devrais arrêter de me poser des tas de questions auxquelles je n’aurais de toute évidence jamais les réponses ! Au lieu de ça, il me faudrait plutôt recouvrer toute ma tête et la tenir bien droite sur mes épaules, sans quoi je risquerais de chavirer et de couler.
La cloche me fait sortir de mes pensées, signe que la cérémonie va bientôt commencer. N

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