Elliott, chasseur d’ombres : Le commandant
84 pages
Français

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Elliott, chasseur d’ombres : Le commandant , livre ebook

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Description

Elliott est un jeune garçon tout à fait normal… à cela près qu’il communique avec les esprits. Quand il apprend que sa capacité le place au premier rang d’une guerre qui se tiendra entre les esprits du bien et ceux du mal, il refuse d’y croire. Mais lorsqu’il aperçoit sa première ombre, un esprit terrifiant et diabolique, il ne peut plus se défiler. Guidé par ses esprits et secondé par Daphnée, il devra se préparer pour son rôle et trouver la trace de deux objets convoités par les deux camps. Et comme les ombres ne respectent aucune règle, Elliott et sa bande courent un grand danger. Fort heureusement, les triplets sont de leur côté (voilà qui fait pencher la balance en leur faveur!).

Informations

Publié par
Date de parution 10 décembre 2015
Nombre de lectures 13
EAN13 9782897529604
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2015 Marie-Chantal Plante
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock, © 2015 Mathieu C. Dandurand
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-958-1
ISBN PDF numérique 978-2-89752-959-8
ISBN ePub 978-2-89752-960-4
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Plante, Marie-Chantal, 1966-

Elliott, chasseur d’ombres
Sommaire : t. 1. Le commandant -- t. 2. Le joyau.
Pour les jeunes de 10 ans et plus.
ISBN 978-2-89752-958-1 (vol. 1)
ISBN 978-2-89752-961-1 (vol. 2)
I. Plante, Marie-Chantal, 1966- . Commandant. II. Plante, Marie-Chantal, 1966- . Joyau. III. Titre.

PS8631.L354E44 2015 jC843’.6 C2015-941817-8
PS9631.L354E44 2015
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Ce livre est dédié à Jean-François Roberge, écrivain, enseignant et député. Merci de m’avoir rappelé que les obstacles qui se dressent entre nous et nos rêves sont parfois plus facilement surmontables qu’on ne l’imagine.
Prologue


E lliott, pour la millième fois, pourrais-tu, s’il te plaît, éteindre la télé quand tu ne l’écoutes pas ?
Le ton était impatient, à deux doigts de la colère. Malgré l’emploi du « s’il te plaît », il ne s’agissait pas d’une demande, mais bien d’un ordre. Oh, il était vrai que sa mère devait le répéter presque tous les jours, alors son exaspération était compréhensible. Mais si le reproche était justifié, il était néanmoins adressé à la mauvaise personne. Bien entendu, sa mère ne pouvait aucunement savoir qu’Elliott n’était pas à blâmer. Si la télé fonctionnait, qu’elle-même ne l’avait pas ouverte et que les triplets étaient sortis, quelle autre conclusion pouvait-elle en tirer ?
Le sentiment de frustration d’Elliott escaladait au même rythme que celui de sa mère. Il sortit de sa chambre, saisit la télécommande de la télé du sous-sol et éteignit l’appareil en marmonnant sèchement :
— Allez, ça suffit maintenant.
Une vague de protestations se fit entendre… suivie de longs soupirs de déception. Elliott les ignora et retourna à son ordinateur. Bozo s’approcha sans bruit, les mains dans les poches. Il regarda l’écran d’ordinateur par-dessus l’épaule d’Elliott.
— Et qu’est-ce que nous sommes censés faire si nous ne pouvons pas écouter la télé ?
Elliott leva les yeux et prit une longue inspiration, tentant de conserver son calme.
— Tout ce que vous voulez, excepté écouter la télé.
— Si c’est ainsi, je m’en vais.
Deux autres voix firent écho à la menace. Quand il devint clair que celle-ci ne suscitait aucune réaction de la part du garçon, elles se mirent à contester, dans une cacophonie incompréhensible. À bout de patience, Elliott s’emporta et répondit sur le même ton. Mais l’instant d’après, la vue de sa mère, bouche bée, plantée dans le cadre de porte, stoppa net la dispute. Le temps parut s’arrêter. Puis, elle demanda d’une voix incertaine :
— Mais à qui parles-tu donc ?
Ses yeux balayèrent la pièce, passant sur les amis d’Elliott sans s’y arrêter. Et voilà, encore une fois, la gaffe ! Depuis le temps, n’avait-il rien appris ?
— Je… c’est… je suis en rogne contre mon ordi. Il n’est plus assez puissant, je perds un temps fou à attendre l’ouverture des pages sur Internet.
Pas trop mal, ça devrait faire l’affaire. De fait, sa mère le fixa une seconde, haussa les épaules et tourna les talons en lui disant qu’il devrait pourtant s’y faire parce qu’il était hors de question d’acheter quoi que ce soit pour son ordinateur.
Elliott regarda ses trois amis. Leurs larges sourires exprimaient bien qu’ils se marraient au plus haut point.
Ça vous amuse ?
Cette fois, les mots étaient demeurés en pensée. Les grimaces que faisaient ses trois amis pour retenir leur fou rire étaient éloquentes. Puis, le rire fusa de leur bouche et emplit la pièce, un rire si communicatif qu’il eut raison de la mauvaise humeur du garçon. Il secoua la tête ; impossible de demeurer fâché contre eux.
— Encore heureux qu’Internet existe pour sauver la situation. Il y a suffisamment de gens qui me prennent pour un déséquilibré sans que ma mère fasse partie du lot.
Maya flotta jusqu’à lui, imposante et royale. Elliott se demanda si elle avait été aussi digne lorsqu’elle vivait. Un instant, il ressentit de la compassion pour les trois esprits.
— Vous pouvez écouter la télé si le volume est éteint. Du moment que ma mère ne l’entend pas…
Trois regards froids croisèrent le sien. Burt lança, avec un sourire des plus sarcastique :
— Nous le ferons quand tu feras de même sur ton ordi.
Le fait que les trois fantômes écoutent constamment la télé avait au moins un avantage : Elliott ne se demandait plus s’ils étaient seulement le fruit de son imagination ou pire, si c’était un signe de folie !
Un garçon pas comme les autres
E lliott s’était depuis longtemps fait à l’idée qu’il était différent des autres garçons de son âge. Pas totalement différent quand même. Il y avait bien quelques similitudes : il aimait faire du vélo, il aimait les films de super héros, il trouvait la plupart des filles enquiquineuses et il aimait bien les jeux vidéo. Enfin, il aimait y jouer quand les triplets ne l’embêtaient pas, ce qui n’arrivait hélas pas souvent.
Quand ils avaient déménagé à Saint-Basile-le-Grand, Elliott avait trimé dur pour s’y faire une place. Il était réservé et ce n’était pas aisé pour lui d’aller vers les autres. Et quand on arrive dans une école où les groupes d’amis sont déjà formés, s’y intégrer, pour quelqu’un de timide de surcroît, est une épreuve difficile à surmonter. Elliott avait donc passé une bonne partie de sa cinquième année à arpenter seul la cour de récréation.
L’intégration des triplets avait été beaucoup plus facile. En raison de leur particularité, déjà, ils étaient populaires partout où ils allaient. C’était en soi assez ironique, se disait Elliott, que la compagnie des triplets soit aussi convoitée, eux qui n’avaient besoin de personne. Les triplets formaien t u n peloton serré qu’aucune armée ne pourrait séparer. Étienne, Antoine et Estelle étaient toujours ensemble et faisaient tout la main dans la main. Ils se battaient ensemble, que ce soit l’un contre l’autre ou en équipe contre les autres. Ils se nommaient eux-mêmes les trois mousquetaires et leur cri de ralliement était, bien entendu : « Un pour tous et tous pour un ! » Elliott ne l’avouait pas de bonne grâce, vu ses deux années de plus qu’eux, mais les triplets lui donnaient bien du fil à retordre. À neuf ans, ils étaient vifs, débrouillards, imaginatifs et ne paraissaient jamais pris au dépourvu. Était-ce parce quR

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