La Zone 4 - L énigme des sept soeurs
127 pages
Français

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La Zone 4 - L'énigme des sept soeurs , livre ebook

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Description

Les maldors, ces malfaiteurs de la Zone onirique, ne sont pas les premiers venus. Ils connaissent bien des trucs pour perpétrer leurs crimes et progresser vers le but qu'ils se sont fixé. S'ils veulent les contrer efficacement, Edwin Robi et les portefaix doivent d'abord affiner leurs pouvoirs.
Mais cette mission elle-même n'est pas une mince affaire. Les informations dont ils disposent tiennent davantage de l'énigme que du renseignement. Il leur faut découvrir sept soeurs, mais qui sont-elles, ces dames mystérieuses?
Sans compter qu'ils devront les rencontrer toutes et subir à travers elles des épreuves destinées à tremper leur caractère, aussi bien qu'à accroître leurs dons naturels. Alors que s'affirme leur amitié et que les exigences de leur mission les contraignent à la sincérité, de surprenantes confidences les rapprocheront davantage.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 novembre 2012
Nombre de lectures 10
EAN13 9782894358498
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

STÉPHANIE HURTUBISE


L’ÉNIGME DES SEPT SŒURS
Illustrations de la page couverture et de la dédicace : Boris Stoilov
Infographie : Marie-Ève Boisvert, Éd. Michel Quintin
Conversion en format ePub : Studio C1C4

La publication de cet ouvrage a été réalisée grâce au soutien financier du Conseil des Arts du Canada et de la SODEC.
De plus, les Éditions Michel Quintin reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d’édition.
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre, par procédé mécanique ou électronique, y compris la microreproduction, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

ISBN 978-2-89435-516-9 (version imprimée)
ISBN 978-2-89435-849-8 (version ePub)

© Copyright 2011

Éditions Michel Quintin
C.P. 340, Waterloo (Québec)
Canada J0E 2N0
Tél. : 450 539-3774
Téléc. : 450 539-4905
editionsmichelquintin.ca
À deux amis qui me sont précieux, Kim et Martin.
En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu’il nous voit bien différent de ce que nous croyons être. Carl Gustav Jung
Prologue
Edwin Robi ouvrit les yeux. Un ronflement provenant de l’autre côté de la pièce lui fit tourner la tête. Balthazar Canier dormait à poings fermés dans le canapé-lit. Edwin sourit. Grâce à sa nouvelle sphériole , Bou pouvait enfin faire ce que lui-même faisait depuis toujours : maîtriser le déroulement de ses rêves et se souvenir de tout au réveil. Même si Edwin avait hâte de parler avec son meilleur ami de leur dernière virée dans la Zone onirique , et surtout de préparer leur prochaine expédition, il jugea que ça pouvait attendre un peu. « Je vais le laisser profiter de ses nouvelles facultés, se dit-il. Après autant de péripéties, il l’a bien mérité ! » Le jeune albinos se cala dans son oreiller et repensa à l’histoire insolite qu’il vivait au pays des songes depuis un peu plus d’une semaine.
Lorsqu’il avait découvert l’existence de la Zone au début des grandes vacances, lui qui, d’aussi loin qu’il se souvenait, avait toujours dominé son imagination nocturne, avait soudain vu ses nuits prendre une nouvelle direction. S’il demeurait aussi conscient en rêve que dans la réalité, il ne passait plus ses heures de sommeil à réaliser ses désirs ; il avait maintenant une importante mission à accomplir, celle d’aider les Oneiros , les habitants de la Zone, à coincer les maldors , cinq rebelles qui terrorisaient les rêveurs pour leur enlever l’envie de revenir hanter leur monde.
Trois jours plus tôt, Edwin avait pensé être débarrassé d’eux quand ses amis Oneiros et lui avaient arrêté les malfaiteurs et les avaient enfermés dans les cachots prétendument inexpugnables du centre de détention onirique. Mais, à son retour dans la Zone, il avait appris que les malfrats s’étaient échappés. Personne ne s’expliquait leur évasion ; seuls les sagesonges , les trois dirigeants oniriques, pouvaient ouvrir les cachoneiros . « Ces bandits sont vraiment malins, songea Edwin. Heureusement, mes valeureux acolytes et moi sommes encore plus futés qu’eux ! »
Quatre de ses amis étaient des Oneiros. Le premier qu’il avait rencontré était le gardien-aiguilleur Chape Doëgne, un ange de la dynastie des sortilégeois . Quand Edwin avait offert de se joindre aux recherches pour retrouver les maldors, son gardien lui avait fait intraférer une sphériole et les sagesonges lui avaient affecté une guide en la personne d’Aix Nocturn, une éléone de son âge qui n’avait pas froid aux yeux. Deux aiguilleurs , soit un végimal et une activinertienne , avaient été chargés de les accompagner et de veiller sur leur sécurité. Il s’agissait d’Ardor Kerber, un chien boxer espiègle, et de Peccadille Bagatelle, une grosse sphère colorée.
Tandis que ses copains lui faisaient visiter Zoneira , la capitale de la Zone, Edwin avait appris qu’il était né en même temps qu’Aix, c’est-à-dire au moment d’une explosion de puissance onirique. Ils avaient découvert que la déflagration les avait dotés de grands pouvoirs, qui leur permettaient entre autres de l’emporter dans un combat singulier contre un maldor. Mais à eux deux ils ne pouvaient arrêter que deux adversaires à la fois, et les maldors avaient montré qu’ils pouvaient s’échapper de prisonge dès qu’ils avaient le dos tourné. Il semblait impossible de les appréhender.
Æth, la sphériole d’Edwin avec qui il avait découvert qu’il pouvait dialoguer mentalement, lui avait conseillé d’aller au jardin interdit demander l’aide du lac Lacrima , un réservoir qui recueillait les larmes gorgées d’émotions des rêveurs. Le lac leur avait fait don du parchecret , un parchemin savant qui répondait aux questions par des énigmes. Le parchecret leur avait fait comprendre qu’Edwin et Aix n’étaient pas les seuls à être nés lors de l’explosion de puissance et qu’il existait trois autres jeunes qui comme eux étaient des portefaix , des porteurs du pouvoir onirique.
Ça n’avait pas été facile de les trouver, et encore moins de les convaincre de se joindre à eux dans la lutte contre les maldors. Mais la persévérance était venue à bout des réticences et leur groupe comptait maintenant trois nouveaux compagnons : Jandal Nawm, un Marocain robuste et imperturbable, Fuego Sueño, un audacieux et jovial Mexicain, et Éolie Somne, une Française fort subtile, quoique particulièrement craintive. Les cinq portefaix auraient tous treize ans le quatorze septembre. Malgré leur jeune âge, ils possédaient des talents extraordinaires, ce qui les rendait déjà supérieurs aux autres rêveurs. Le parchecret aux énigmes avait cependant laissé entendre que, pour venir à bout des maldors, il leur faudrait mieux maîtriser leurs pouvoirs.
Avant d’amorcer son autodestruction, l’objet leur avait souligné qu’ils pouvaient s’acquitter d’une première mission : décontaminer les porches-brume souillés, c’est-à-dire les portes d’accès au pays des rêves que les rebelles avaient enduits de mauvaises humeurs, ce qui plongeait dans d’atroces cauchemars les dormeurs qui les empruntaient.
Ils avaient vite trouvé le moyen d’agir dans ce sens. Edwin soupira d’aise. Il avait de quoi être fier ! C’était lui qui avait eu l’idée de vaporiser des larmes cristallisées du lac Lacrima sur les porches-brume pour les enduire d’humeurs neutres. Son plan initial avait été d’équiper le vaisseau spatial du sieur Doëgne d’un canon pour répandre l’antidote. Mais, avec un seul vaisseau, il leur aurait fallu des nuits, et ils n’avaient pas tout ce temps. Éolie, qui savait que les sagesonges et les gardiens possédaient aussi des bullonefs , avait surpris tout le monde en surmontant sa timidité pour suggérer qu’ils demandent leur assistance. Finalement, l’opération avait été un succès : les porches-brume avaient retrouvé leur aspect initial et la principale cause de l’épidémie de cauchemars avait été éliminée.
Edwin songea à tout ce qu’il leur restait à faire et il devint grave. S’ils étaient maintenant cinq contre cinq, les portefaix n’étaient toujours pas en mesure de vaincre tous les maldors et, même s’ils parvenaient à les attraper, la prisonge serait incapable de les retenir. Il fallait qu’ils trouvent un autre moyen de les mettre hors d’état de nuire. Il chassa ces idées pour penser à ce qui les attendait.
Le parchecret s’était désagrégé sans avoir pu leur dévoiler l’énigme des sœurs. Ils savaient seulement qu’ils devaient rencontrer l’aînée à vingt et une heures, heure avancée de l’Est, mais ils ignoraient toujours de qui il s’agissait et où elle se trouvait. Tout n’était pas perdu, cependant. Avant de disparaître, le parchemin avait pu leur faire comprendre qu’ils devaient retourner ce soir au jardin interdit, que le lac Lacrima les aiderait à découvrir l’identité des sept inconnues.
« Je me demande quelle forme prendra cette fois l’intervention de la mare aux larmes , se demanda l&#

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