Les 5 derniers dragons - Intégrale 4 (Tome 7 et 8)
251 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les 5 derniers dragons - Intégrale 4 (Tome 7 et 8) , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
251 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Un vent malsain
Les porteurs de dragon sont à la limite de leur temps et un rien semble les contrarier. En plus de ce vent malsain qui souffle, ils devront affronter un océan qui se lézarde comme à tous les printemps lors d’un dégel normal et attendu. Pendant qu’Andrick essaie de calmer les porteurs et le reste de l’équipage, la princesse Launa, à Dorado, craint un malheur pour ses deux dragonneaux noirs. Là aussi, un vent malsain flotte dans les airs du pensionnat ainsi qu’au château Mysriak. Fort heureusement, Frankie Dévi veille au grain. Toutefois, Pacifida aura toutes les misères du monde à contenir l’excitation de sa classe lorsqu’une séance de dressage des jeunes dragons est annoncée. De multiples surprises et rebondissements s’annoncent à l’horizon avec Launa et ses dragons ainsi qu’avec Spino, ce fougueux dragon rouge aux intrigues amoureuses compliquées. Ce dernier donnera du fil à retordre à Andrick et à sa porteuse.
Le destin de Rajni
Jamais les porteurs de dragons n’auront été si près d’acquérir cette précieuse liberté. Pourtant, une hantise obsède Inféra, l’image de Waldo possédé par le diable. Elle craint que cette entité soit encore là, à la Terre d’Achille. Andrick fait tout pour la calmer, mais Arméranda le ramène à la réalité. D’une voix grave, elle déclare: «Elle a raison. Cette entité n’est peut-être pas partie après tout. Nous n’avons rien fait pour nous en assurer.» C’était la triste vérité. Satan nourrissait l’espoir de diriger d’une main de fer son empire infernal, mais sa confiance envers Belzébuth s’effritait puisqu’il n’avait pas réussi
sa dernière mission : celle de construire une tour de 666 mètres. Aussi, Belzébuth ajoutera deux promesses pour adoucir la colère de son princ : celle d’un suppôt, Rajni, l’enfant de Purnima, et le chaos à Nourem. Pour ce faire, Belzébuth a pris possession d’un dragon, mais la bête est loin d’être docile. Réussira-t-il à la contrôler et à accomplir ses actes funestes ou les chevaliers du Dragon rouge réussiront-ils à contrecarrer ses projets peu édifiants? Vous le saurez en suivant les nouvelles péripéties de la troupe sur le chemin du retour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2020
Nombre de lectures 39
EAN13 9782898080968
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2019 Tome 7 : 2013, Tome 8 : 2013, Danielle Dumais
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Daniel Picard
Illustration de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89808-094-4
ISBN PDF numérique 978-2-89808-095-1
ISBN ePub 978-2-89808-096-8
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Les 5 derniers dragons / Danielle Dumais.
Autres titres : Cinq derniers dragons
Noms : Dumais, Danielle, 1952- auteur. | Dumais, Danielle, 1952- Vent malsain. | Dumais, Danielle, 1952- Destin de Rajni.
Description : Édition originale : 2011-2015. | Sommaire incomplet : intégrale 4. Un vent malsain ; Le destin de Rajni.
Identifiants : Canadiana 20189419083 | ISBN 9782898080944 (vol. 4)
Classification : LCC PS8607.U4415 C56 2018 | CDD jC843/.6—dc23

UN VENT MALSAIN
CHAPITRE 1
UN SENTIMENT PARTAGÉ

T ôt le matin de la quatrième semaine de juin, la troupe composée du couple Brian et Yuka, des porteurs de dragon Talfryn et Inféra, des jumeaux Andrick et Nina et enfin d’un rat magicien, du nom de Picou, avait quitté la Cité de glace, une ville située sur le continent Kinuit, pour se diriger vers un continent plus au sud du nom d’Alphard. L’humeur était à la fête, et la belle Inféra avait crié un joyeux :
— Et c’est parti !
Au début de l’après-midi, le groupe atteignit la limite sud de ce continent. Les rayons chauds d’été dardaient sur la couverture enneigée des terres de ce continent nordique pour chasser toute trace d’un indésirable, l’hiver. Malgré cette lutte incessante entre la fin du printemps et le début de l’été, la froidure n’avait pas dit son dernier mot. À certaines occasions, avant de quitter les lieux définitivement, elle revenait avec une force surprenante, une ultime fois, comme pour prouver qu’elle serait de retour à nouveau pour de longs et pénibles mois. De sa large cape de vent, de frimas et de neige, la froidure venait anéantir les ardeurs timides et naissantes des poussées embryonnaires de la flore et tentait de chasser la verdure, du moins pour un certain temps, avant l’arrivée triomphale de l’été et la renaissance de la vie végétale.
Pour l’instant, la dame au manteau blanc s’avérait discrète. Partout, la neige et la glace fondaient à une vitesse incroyable en émettant des petits sons cristallins. Quelques ruisseaux s’étaient formés ici et là et serpentaient au milieu des vallons pour créer leur chemin jusqu’à la mer. La vie endormie d’un sommeil provoqué par la glaciation reprenait ses droits. Quelques touches ici et là de fuchsia, de caramel et de vert lime annonçaient une reprise encore craintive de la croissance de la végétation.
L’océan Hyperbore s’étalait devant eux. Cette surface glacée monolithique d’un blanc uniforme d’il y a quelques semaines s’était effritée et se présentait comme d’énormes pièces de puzzle ballotant sur une mer houleuse. Des lézardes bleuâtres et mouvantes s’agrandissaient et s’amincissaient au gré du vent et des déplacements de ces banquises.
La troupe survola les étonnants blocs de glace se soulevant et s’entrechoquant avec force et fracas au rythme des flots. Dans ce brouhaha, les bruits formaient une suite de sons comme une sorte de mise en garde aux nouveaux venus. « N’approchez pas ! » semblaient dire les voix de la mer. « N’essayez même pas de poser un pied sur nous sinon vous courez le risque de vous noyer. » Les glaces se fracassaient comme un claquement de mâchoires, et des éclaboussures blanchâtres se projetaient dans les airs en créant des spectres de la mort.
Pourtant, il était impérieux de traverser cette grande étendue d’eau dès que possible. Brian fit accélérer sa bête et prit les devants. Il survola un peu plus de 10 kilomètres en espérant y découvrir au loin une banquise plus grande, plus stable et plus sécuritaire permettant de s’y poser afin de récupérer de l’énergie suite à cette portion d’un périlleux et exténuant trajet. Aucune ne présenta ces caractéristiques, et il en déduisit qu’il n’y en aurait pas davantage plus loin. L’heure tardive et la distance à parcourir firent craindre à Brian — bien que l’intention collective de la poursuite du voyage soit louable — que cette traversée était trop risquée. Penaud, il fut le premier à revenir sur ses pas et à intervenir. Il indiqua par un grand geste l’obligation pour tous d’atterrir sur la terre ferme.
— Faisons halte, cria-t-il du haut de sa monture.
Yuka, la conjointe de ce dernier, avait soupiré de résignation. Oh ! comme elle regrettait à l’heure actuelle d’avoir omis la consultation de ses astrologues Renan, Auguste et Damien avant son départ. Eux auraient pu la prévenir de ce que les cieux lui réservaient. En cette période de l’année, un vent cinglant du nord peut s’abattre et transformer une journée ensoleillée en une violente tempête de neige durant quelques instants ou même des jours. Elle craignait ce revirement de situation dans un avenir immédiat. Elle essaya de chasser cette pensée noire et suivit l’ordre de Brian de revenir sur ses pas.
Obéissants, les quatre autres dragnards firent demi-tour et se posèrent sur la rive. Une pointe de déception se lisait sur les visages des voyageurs déçus de cet arrêt jugé prématuré. Brian mit un genou à terre et observa les mouvements des glaces. En se relevant, il déclara d’une voix grave :
— Nous partirons très tôt demain matin. Il y a des chances qu’un froid sibérien fige les banquises durant la nuit !

Andrick fut le premier à soupirer très fort et à se demander ce qu’il pouvait bien faire en attendant. Le temps était frais, et le soleil, radieux. Il fit de son mieux pour se trouver une occupation intéressante. Il prit un bâton et commença à dessiner des formes dans la terre à demi dégelée. Il ne traça rien qui vaille. Il délaissa vite cette activité artistique peu fascinante à son goût.
Qui dit oisiveté dit aussi commérages et autres vices. Picou, lui aussi en panne d’inspiration pour un quelconque divertissement, se rapprocha d’Andrick et grimpa sur l’épaule de son compagnon. Ils observèrent les déplacements de l’un et de l’autre et, plus particulièrement, ceux des deux porteurs de dragon à l’écart du groupe.
— Bon, encore ces deux-là. Ils ne se lâchent pas d’une semelle et se chuchotent constamment des mots doux à l’oreille, fit remarquer Andrick qui regardait intensément Inféra et Talfryn marcher à une centaine de mètres de lui.
— Ouais, toujours la main dans la main, s’apitoya Picou assis sur l’épaule d’Andrick. Et dire que j’ai vécu avec elle plus de 150 ans et, maintenant, elle ne daigne même plus me regarder, c’est comme si je n’existais plus. C’est comme ça qu’elle me remercie, moi qui ai consacré ma vie à la protéger sous la forme d’un rat.
— C’est incroyable, c’est comme si nous n’étions plus que des vers de terre, renchérit le jeune magicien.
Celui-ci chassait de temps à autre des moustiques virevoltant près de lui.
— Mais qu’est-ce que c’est ça ? Il y en a des dizaines qui tournoient autour de nos têtes.
En ce début d’après-midi, degré par degré, la chaleur montait. Elle frôlait maintenant les 10 °C. En plus d’apporter un confort indéniable, elle avait fait sortir d’une profonde léthargie des insectes inactifs jusqu’alor

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents