Le livre des océans
123 pages
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Le livre des océans , livre ebook

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Description

Jenna, la jeune guérisseuse de la planète natale de Helaine, s'est jointe à Score, Pixel et Helaine dans leur quête de protection du Diadème contre les forces diaboliques. Mais la rivalité qui règne entre Helaine et Jenna menace l'harmonie du groupe. Pour retrouver la paix, les quatre utilisateurs de magie décident de prendre des vacances reposantes au bord de la mer et se dirigent vers Brine, un monde tranquille submergé, aux îles flottantes, habité par des créatures marines télépathiques. Mais ils y sont plutôt victimes d'une attaque meurtrière de pirates. Jenna et Pixel sont faits prisonniers et Pixel est jeté par-dessus bord à un monstre marin assoiffé de sang. Noyés dans les problèmes et séparés de leurs compagnons, il semble bien que cette fois-ci, Score, Helaine, Pixel et Jenna soient dépassés par les événements.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 septembre 2013
Nombre de lectures 6
EAN13 9782897334819
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

John Peel est l’auteur de nombreux romans à succès pour adolescents, notamment des li-vraisons des séries Star Trek , Are You Afraid of the Dark  ? et Where in the World is Carmen Sandiego  ? Il est également l’auteur de nombreux romans de science-fiction, d’épouvante et à suspense, très appréciés par le public.
M. Peel habite les confins extérieurs du Diadème, sur une planète appelée communément « Terre ».

Copyright © 2005 John Peel Titre original anglais : Book of oceans Copyright © 2006 Éditions AdA Inc. pour la traduction française Cette publication est publiée en accord avec Llewellyn Publications, Woodbury, MN Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet Traduction : Magda Samek Révision linguistique : Nicole Demers et André St-Hilaire Révision : Nancy Coulombe Graphisme : Matthieu Fortin Mise en page : Sébastien Michaud Illustration de la couverture : © 2005 Bleu Turrell/Artworks ISBN 978-2-89565-402-5 Première impression : 2007 Dépôt légal : 2007 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc. 1385, boul. Lionel-Boulet Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7 Téléphone : 450-929-0296 Télécopieur : 450-929-0220 www.ada-inc.com info@ada-inc.com

Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion ZI de Bogues 31750 Escalquens – France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat - 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion - 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition. Gouvernement du Québec - Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres - Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

Peel, John, 1954-

Le livre des océans

(Diadème ; 8) Traduction de: Book of oceans. Pour enfants. ISBN 978-2-89565-402-5

I. Samek, Magda. II. Titre. III. Collection: Peel, John, 1954- . Diadème ; 8.

PZ23.P43Lid 2007 j813'.54 C2007-940579-4
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Autres livres de la série Diadème
de John Peel

N o 1 Le livre des noms
N o 2 Le livre des signes
N o 3 Le livre de la magie
N o 4 Le livre de Tonnerre
N o 5 Le livre de la Terre
N o 6 Le livre des cauchemars
N o 7 Le livre de la guerre
N o 9 Le livre de la réalité
N o 10 Le livre de la fin des temps
À Rozlynn Wander
PRO LOGUE
Les moissonneurs travaillaient fort. Les hommes coupaient le blé marin à l’aide d’une faux à long manche et les femmes le ramassaient à l’épuisette avant qu’il ne disparaisse pour toujours dans l’océan. Le doux balancement du bateau ne perturbait pas le rythme de leur mouvement cadencé et machinal. Le soleil était haut dans le ciel, mais ce n’était pas encore l’heure de la pause du midi.
Lahra n’arrêtait pas, tout en fouillant l’horizon de ses yeux. La moisson était une activité nécessaire certes, mais elle était également d’une incroyable monotonie. La jeune fille se demandait comment les autres réussissaient à se concentrer sur la tâche alors qu’elle la trouvait abrutissante. Elle ne voulait pas passer sa vie à ramasser le blé qui provenait des champs flottants et à le stocker. Elle rêvait de partir explorer le monde dans son petit bateau. Elle espérait découvrir un jour l’une des rares îles et marcher sur une terre qui n’ondulait pas sous les pieds avec le flux et le reflux.
Or, elle savait que c’était un rêve insensé. Ses parents, ses grands-parents et ses arrière-grands-parents avaient été des moissonneurs et c’est ce qu’elle serait aussi. Son lot était de ramasser le grain et, le soir venu, de le vanner, de le moudre et de cuire ensuite le pain. Un jour, elle épouserait un moissonneur et élèverait des enfants qui deviendraient à leur tour des moissonneurs.
La vie était d’une monotonie insupportable. La jeune fille rêvait d’exaltation, d’une aventure quelconque, de n’importe quoi ! Sauf que les jours se suivaient et se ressemblaient. Elle était née pour flotter sur les mers et, lorsqu’elle mourrait, son corps ratatiné glisserait sous la surface de l’eau et elle plongerait dans les noires profondeurs de l’océan où les poissons charognards la mangeraient. Quelle perspective intéressante !
Houp ! Elle avait failli rater le ramassage à l’épuisette. Elle se dépêcha de saisir les tiges qui étaient sur le point de tomber et les ramena dans le bateau, les déposant habilement dans les barils. Elle tendit à nouveau l’épuisette, prête pour la prochaine prise.
Elle plissa un peu les yeux lorsqu’elle vit un éclair de couleur au loin, au-delà de l’île au blé flottant. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Un messager de son village ? Non, son village était à l’est et la voile venait du nord. Lahra sentit soudainement l’excitation la gagner. C’était peut-être des visiteurs d’un autre village, un village que les courants océaniques impétueux auraient rapproché du leur ! Ce serait des étrangers, quelqu’un de nouveau à qui parler. Elle sourit en son for intérieur. Elle pourrait même flirter un peu. Quelqu’un de nouveau !
Elle n’était évidemment pas la seule à avoir remarqué la voile.
— Des visiteurs, dit le vieux Calen, d’un ton bourru.
Il donnait toujours l’impression d’être malheureux. Personne ne se souvenait de l’avoir vu sourire.
— Je me demande ce qu’ils veulent, poursuivit-il.
— Ils ne veulent pas de toi, je te le parie, répondit Munson en riant. Ce sont peut-être des négociants. Ça fait longtemps que nous n’en avons pas vu.
Voilà une possibilité intéressante ! Des négociants qui transportaient avec eux des marchandises de toutes sortes ! Lahra n’était pas la seule à trouver la perspective excitante. Tout le monde se mit à discuter des possibilités que pouvait signifier la voile, même si le travail ne ralentit pas pour autant. La moisson ne pouvait pas attendre. Chacun avait toutefois une opinion, une pensée ou un commentaire et la conversation reprit donc de plus belle. Lahra ne comprenait pas pourquoi il fallait essayer de deviner ce que voulaient les étrangers ; il suffisait d’attendre l’arrivée du navire et de voir ce que désiraient ces gens. Elle écoutait le bavardage animé, sans y participer. Lorsqu’elle n’était pas obligée de porter toute son attention à la tâche, elle observait la voile grandir.
Elle découvrit bientôt qu’il ne s’agissant pas d’une voile unique mais que le bateau comportait un certain nombre de voiles. Elle se surprit à penser que le navire devait être énorme. De sa vie, elle n’avait rien vu de plus grand qu’un catamaran pour 12 personnes qui n’exigeait qu’une voile. Ce bateau devait être de très grande taille ! Et à mesure qu’il se rapprochait, Lahra constatait qu’il l’était vraiment. Elle apercevait trois grands mâts et un autre qui surplombait la proue. Tous avaient plusieurs voiles et elle distinguait des gens qui couraient autour de ces dernières avec des cordages. Ils étaient en train de ferler les voiles et le bateau perdait de la vitesse. Le capitaine voulait manifestement s’arrêter pour leur parler. Et le bateau était immense ! Il devait faire plus de 30 mètres de long et 10 de large. Un bateau de cette taille pouvait très certainement transporter… au moins une douzaine de personnes et peut-être même plus d’une centaine. On aurait dit un village ambulant.
Le bateau se rapprochait en ralentissant. La jeune fille le voyait monter et descendre au gré des vagues ; elle apercevait les gens à bord qui descendaient des voiles aux ponts. Bon nombre d’entre eux s’étaient rassemblés sur les côtés du navire, manifestement prêts à les saluer. Étaient-ils aussi excités que Lahra et ses amis ? Ils ne semblaient pas tenir en place et leur faisaient des signes de la main.
Le bateau arriva finalement à leurs côtés et Lahra ne put s’empêcher de l’admirer. De près, il était encore plus surprenant. Où les gens avaient-ils trouvé assez de bois pour construire une chose aussi énorme ? Lahra n’avait jamais vu d’arbres qui faisaient plus de deux mètres, mais les planches dont était fabriqué ce navire devaient bien mesurer sept mètres ! Comment des arbres de cette taille pouvaient-ils pousser dans un village flottant ?
La jeune fille fut aspergée par l’écume que faisait voler le navire ; elle avait la peau qui picotait au soleil. C’était une sensation agréable et elle aurait voulu arrêter de travailler pour saluer les nouveaux venus. Cependant, c’était le rôle de Munson et non le sien. Il ne lui restait plus qu’à attendre et à écouter. Elle aurait plus tard l’occasion de bavarder. Naturellement, les autres villageois, en dépit de leur curiosité, avaient aussi continué à travailler.
— Arrêtez ce que vous faites, dit une voix venant du pont, à plus de sept mètres au-dessus de leur tête. Déposez vos outils et apprêtez-vous à monter à bord.
Lahra était décontenancée : ces gens-là ne savaient-ils pas que les moissonneurs avaient du travail à faire et qu’ils n’avaient pas le temps de s’arrêter pour bavarder ? Même s’ils ne le savaient pas, Munson, lui, en était conscient.
— Nous vous saluons, répondit-il sans interrompre son fauchage.
— Au diable, les salutations ! répliqua la voix d’un ton bourru. Faites ce que je vous ai demandé.
Munson avait l’air aussi perplexe que Lahra.
— Mais nous sommes des moissonneurs, protesta-t-il. Nous avons du travail à faire.
— Vous aurez un autre travail à faire, lui cria l’homme. Déposez vos outils et montez à bord.
Lahra vit alors que des échelles tissées étaient accrochées aux côtés du navire et que les hommes sur le pont faisaient signe aux moissonneurs d’y grimper.
— Je suis désolé, mon ami, dit poliment Munson, mais nous avons des choses à faire.
— Stupides paysans, gronda l’homme.
Lahra se sentit soudain très inquiète

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