Soirée mordante

Sienna Mercer

Description

Ivy se mit les doigts dans les oreilles alors que les vibrations métalliques résonnaient à travers le château. Elle pensait faire un cauchemar. Elle se pinça, mais le bruit résonnant retentissait toujours. C’est… c’est… Elle reconnut soudainement le son. Le gong! Ce ne pouvait dire qu’une chose en Transylvanie. Un duel!

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 05 mai 2014
• Nombre de lectures: 14
• EAN13: 9782897338176
• Langue: Français

Extrait

Remerciements spéciaux à Chandler Craig

Copyright © 2012 Working Partners Limited
Titre original anglais : My Sister the Vampire, Book Ten: Date with Destiny
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Working Partners Limited.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Patricia Guekjian
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Montage de la couverture : Sylvie Valois
Illustration de la couverture : © 2012 Paige Pooler
Conception de la couverture : Joel Tippie
Mise en pages : Sylvie Valois
ISBN papier : 978-2-89733-815-2
ISBN PDF numérique : 978-2-89733-816-9
ISBN ePub : 978-2-89733-817-6
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
[e-mail]
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et ­Bibliothèque et Archives Canada
Mercer, Sienna
[Date with Destiny. Français]
Soirée mordante
(Ma sœur est une vampire ; 10)
Traduction de : Date with Destiny.
Pour les jeunes de 8 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-815-2
I. Guekjian, Patricia. II. Titre. III. Titre : Date with Destiny. Français. IV. Collection : Mercer, Sienna. Ma sœur est une vampire ; 10.
PS8626.E745D3714 2014 jC813’.6 C2014-940723-8
PS9626.E745D3714 2014



Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Pour Emily et Kelley, pour votre écoute.
Chapitre 1
« C’est l’horreur… l’horreur ! »
Olivia se tenait devant la porte de la chambre à coucher de sa jumelle et regardait fixement l’une des choses les plus effrayantes qu’elle ait vues de toute sa vie : des chandails à cols en V noirs, des jeans étroits et des bottes à la dernière mode étaient éparpillés sur le moelleux tapis rouge qui recouvrait le sol de la pièce. Aucun de ces morceaux n’était même près d’une valise.
— Ivy Vega ! s’exclama Olivia en se frappant le front. Nous partons pour la Transylvanie demain ! Autrement dit, dans 24 heures.
Ivy était assise par terre, les jambes croisées. Elle détacha son regard de l’écran de son ordinateur portable, depuis lequel elle naviguait sur le Vorld Vide Veb .
— Oups, lâcha-t-elle en haussant les épaules. Mon attention a été légèrement détournée, dit-elle en levant son pouce et son index dans les airs et les tenant à quelques centimètres l’un de l’autre.
« Oups est effectivement le bon mot, se dit Olivia. Mais comment va-t-elle faire pour être prête à temps ? Elle n’a même pas commencé à faire ses valises ! »
Les deux sœurs avaient été person­nellement invitées au mariage royal de Tessa et du prince Alex. Il leur fallait choisir avec attention des ensembles, des chaussures et…
Olivia se ressaisit. Ce n’était pas le temps de paniquer ; c’était le temps d’agir .
Elle ramassa deux t-shirts défraîchis.
— Au cas où tu l’aurais oublié, tu as une entrevue très importante bientôt dans une certaine école de bienséance huppée pour vampires, dit Olivia en regardant sa jumelle et en faisant mine de froncer les sourcils.
En tant que membre de l’élite des vampires, les pouvoirs d’Ivy augmentaient de jour en jour. Leurs grands-parents, le comte et la comtesse Lazar, étaient ­d’ailleurs venus à Franklin Grove afin de la convaincre qu’elle devait impérativement apprendre à maîtriser ses pouvoirs en s’inscrivant à l’académie Wallachia — l’école pour vampires la plus recherchée de toute la Transylvanie.
— Prends ça cool , ma jumelle ultra organisée, répliqua Ivy en levant ses yeux lourdement maquillés vers le plafond. J’ai déjà commencé à faire mes valises, figure-toi.
— Sortir tes vêtements de ton placard et les étendre sur le sol ne signifie pas que tu as fait tes valises, répondit Olivia en brandissant l’un des t-shirts fripés de sa sœur en guise de preuve. Ça correspond plutôt à un épouvantable fouillis.
Elle commença alors à plier les t-shirts en délicats carrés. C’était plus fort qu’elle ; tout ce chaos commençait à lui mettre les nerfs en boule.
— Bon, dit-elle, on dirait bien qu’il va falloir que je prenne la situation en main. Valise ? demanda-t-elle à la manière d’un chirurgien à la recherche de son scalpel.
Ivy désigna du doigt une valise renversée qui dépassait du placard.
— Tu vois ? Je l’ai presque complètement sortie.
Olivia se fraya un chemin à travers les vêtements éparpillés tout en essayant de ne pas les écraser ; elle ne voulait surtout pas avoir à les repasser en plus ! En quelques minutes à peine, elle avait constitué une pile de jeans et de hauts qu’elle avait soigneusement rangés dans la valise d’Ivy, tout comme elle l’avait fait pour ses propres vêtements plus colorés la veille. Elle lança un regard par-dessus son épaule à l’intention de sa sœur, qui était déjà retournée à son ordinateur. Olivia pouvait voir, à l’écran, les armoiries de l’académie ­Wallachia : deux chauves-souris placées de chaque côté d’un bouclier rouge sang. Très vampiresque.
Olivia avait à peine conscience qu’elle pliait les vêtements de plus en plus lentement — elle ne pouvait s’empêcher de regarder l’écran, même si elle savait que c’était mal élevé de regarder par-dessus l’épaule de quelqu’un. Les photos de l’académie Wallachia montraient des adolescents heureux qui se lançaient des frisbees sur des pelouses parfaitement entretenues. Des filles étaient assises sous des arbres et lisaient à l’ombre. Et les garçons, Olivia devait l’avouer, étaient beaux à mourir. L’académie Wallachia ressemblait davantage à un lieu de villégiature pour adolescents qu’à l’école privée que sa jumelle redoutait tant.
Ivy avait sûrement senti son regard, car elle leva subitement les yeux.
— Des chaussettes ! lança Olivia pour cacher le fait qu’elle l’espionnait. Tu ne peux pas aller à l’académie Wallachia sans chaussettes ! dit-elle en fronçant les sourcils. En fait, j’ai l’impression que plusieurs de tes vêtements ne seront pas convenables. Après tout, tu vas aller te mêler à la haute société transylvanienne.
Olivia désigna un t-shirt noir avec les mots Douce nuit, Affreuse nuit imprimés en caractères blancs effrayants.
— Je veux dire, vraiment ?
Ivy saisit le t-shirt des mains d’Olivia.
— Je le mets pour dormir !
Olivia fronça le nez.
— Encore là…, chigna-t-elle en ouvrant toutes grandes les portes du placard d’Ivy. Tu dois porter tes plus beaux vêtements si tu veux les impressionner lors de ton entrevue.
Elle commença à fouiller parmi les cintres.
— Une belle robe, noire évidemment, devrait faire parfaitement l’affaire, répondit Ivy.
Olivia sortit un fourreau et une robe portefeuille à manches longues. Les goûts vestimentaires d’Ivy étaient définitivement plus sombres que les siens, mais sa sœur réussissait toujours à avoir l’air d’une véritable déesse vampirique.
« Alors, c’était quoi l’idée d’apporter un tas d’ensembles si mal assortis ? »
— Mais celles-ci sont vieilles, poursuivit Olivia. Nous devons absolume