Celui qui semait le bonheur
126 pages
Français

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Celui qui semait le bonheur , livre ebook

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Description

Août 2001, c’est à présent au tour de Timeo Caporossa, 17 ans, de quitter sa famille pour rejoindre la prestigieuse New York Film Academy.


Lors de son arrivée dans la Big Apple, rien ne se passe comme prévu. Son logement n’étant plus disponible, il se retrouve alors contraint de se loger chez un couple de personnes âgées, Elsie, maîtresse de maison intransigeante sur les bonnes manières, et Wayne, ancien chef des Marines, qui souffre d’une étrange maladie. Ces derniers ne semblent pas très heureux de voir leur quiétude se troubler suite à cette arrivée imprévue...


C’est pourtant le départ d’un bouleversement total dans la vie de Timeo, car il est temps, il est l’heure de répandre le bonheur et la joie de vivre perdus depuis longtemps dans la maison et dans le cœur de ce couple grincheux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juin 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381536026
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Celuiqui semait le bonheur
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ilsproduisent à la demande et pour le compte d’un auteur oud’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité.
MAGALISTOURME
Celuiqui semait le bonheur
Dumême auteur :

« Celuiqui n’abîmera plus les plantations »
Celle qui rêvait de devenir écrivain…
Monamour de la lecture remonte à l’enfance. Je me souviensde la fierté que j’ai ressentie lorsque j’aicommencé à lire, à six ans et demi. Soudain, leslettres qui se suivaient afin de former des mots sur les pages dupetit livre cartonné que ma mère m’avait louéà la bibliothèque prenaient sens. Je ne me rappelleplus du titre mais c’était l’histoire d’unpetit oiseau à qui le jeune lecteur donnait vie en glissant ledoigt dans un trou recouvert d’un morceau de tissu. Ensuite,pendant les courses hebdomadaires au supermarché, jem’installais en tailleur au pied d’une des étagèresmétalliques du rayon livres, et je dévorais les bandesdessinées.
Aussiloin que je puisse m’en souvenir, je me suis toujours endormieun livre en main… parfois sur la tête.
Àl’adolescence, alors que certains de mes camarades de classerâlaient à l’annonce des lectures imposées,qui n’étaient pas toujours bien choisies pour intéresserdes ados il faut bien l’avouer, moi j’étais raviede découvrir des classiques, un dictionnaire à côtéde moi, et de découvrir des romans dont je n’aurais paseu connaissance autrement.
Désormais,je fais mes propres choix évidemment, mais je suis toujoursenthousiaste de rencontrer de nouveaux auteurs, de nouvelleshistoires, de nouveaux styles, recommandés par l’une oul’autre personne, et quiconque veut me faire un cadeau ne setrompera jamais en m’offrant un bouquin. J’adore flânerdans les librairies comme d’autres aiment se promener dans unparc.
Alorsbien sûr, entre être férue de lecture et écriresoi-même, il y a un canyon !
Arrivealors ce virus nous obligeant à rester confinés cheznous durant plusieurs semaines, nous permettant d’avoir enfindu temps pour soi, nous obligeant à se trouver des activitéssans sortir de la maison. Je me suis donc intéressée àdes vidéos sur YouTube qui expliquaient les bases del’écriture. Ensuite je me suis inscrite à uneMasterclasse, dans laquelle j’ai appris comment mettre en page,quels éléments sont indispensables tels que lesdescriptifs de lieu, d’époque, comment se créerun univers, des personnages… jusqu’à ce jour demai 2020 où je me suis lancée dans l’écriturede mon premier roman. Comme je m’amuse souvent à leraconter, c’était ça ou faire du sport…
J’aidonc, dans un premier temps, auto-édité « Quandles ballons n’abîmeront plus les plantations »,qui a ensuite été repris par mon éditeur actuel,Nombre7, sous le titre « Celui qui n’abîmeraplus les plantations ».
Jeme suis tellement attachée à cette famille qu’ilm’était difficilement concevable de les laisserdisparaitre après un seul tome, ce qui m’a convaincue depoursuivre avec le titre que vous avez entre les mains, cher lecteur,et qui raconte le départ de Tim à New York, le cadet dema famille Caporossa.
J’espèreque vous prendrez autant de plaisir que moi à retrouver Lise,Toni et Yonas, et que Tim, au travers de ses actes, sèmera unpeu de bonheur dans vos cœurs.

Avec toute mon amitié,
Magali
À Louis et Margot quipartagent ma passion pour New York et pour la série Friends
Aux victimes des attentatsdirectes ou indirectes du 11 septembre 2001
Prologue
Août2001.
—  Papa, dépêche-toi !dit Tim, perdant patience. Mais enfin maman, qu’est-ce qu’ilfabrique, là ? Je vais finir par rater l’avion,moi. Yonas, tiens, attrape les clés, c’est toi qui vasconduire. Et je préviens tout le monde, si dans deux minutesil n’est pas dans la voiture, on part sans lui !
Hein ? Quoi ? J’aivraiment dit ça ? On aurait dit mon père. Ohpurée, ça y est, je deviens comme lui. Chaque foisqu’on partait en vacances et qu’on tardait às’installer dans l’auto, il nous menaçait toujoursde partir sans nous, ce qu’il n’avait jamais faitévidemment. Mais ça avait le don d’agacer ma mèreau plus haut point. 
Et voilàqu’aujourd’hui, c’est moi qui suis en train dem’agiter dans tous les sens, à proférer les mêmesmenaces d’abandon ( Celuiqui n’abîmera plus les plantations », du mêmeauteur.). Je parie qu’il le fait exprès de traîner,histoire de tenir sa petite vengeance personnelle sur le passé.
Tim était au bord de lacrise de nerfs, voyant les aiguilles de sa montre galoper àune allure folle. La voiture était chargée, lesportières grandes ouvertes, et Lise était alléeouvrir le portail, tandis que Toni, obsédé par larentabilité de son potager, arrosait tranquillement leslégumes. La journée promettait d’êtrecaniculaire en ce jour d’août et il étaitinconcevable pour lui de prendre le risque d’assoiffer sesplantations.
—  Papaaaaa,grouille ! Ok c’est bon, t’as gagné, je neserai plus jamais en retard, je t’en fais la promessesolennelle, mais je t’en supplie, POSE CE TUYAU D’ARROSAGE !
Tim avait les yeux qui luisortaient des orbites en s’adressant à son père,et il tournait comme un lion en cage autour de la voiture familiale,une Volkswagen rouge, simonisée à la perfection,qui faisait la fierté de Toni.
—  Chéri, allezon y va, il va vraiment rater l’avion, enjoignit Lise àson mari.
—  Voilà, voilàj’arrive, leur répondit Toni en trottinant. Désolé,mais vous avez vu la météo ? Il fait déjàétouffant ce matin et le soleil va taper fort aujourd’hui.
Je n’ai pas envie que lesfleurs soient déshydratées ce soir, lorsqu’onrentrera ; ça réduirait à néant tousmes efforts.
Toni actionna avec vigueur lamanivelle de l’enrouleur du tuyau d’arrosage et,s’épongeant le front du dos de la main, se dirigea d’unpas vif vers la porte de la buanderie.
Ah enfin ! Mais…Oh non ! Il n’est quand même pas allé changerde chaussures ? Mais c’est pas vrai, il va me rendredingue. 
En sortant de la maison, Toni,enfin prêt à partir, fit mine de presser sa femme et sesfils, se tapant dans les mains, comme si c’était lui quiles attendait depuis dix minutes et, fidèle à lui-même,leur mit un petit coup de pression :
—  Allez tout lemonde, on embarque, hop, hop, hop. Bon Tim, tu n’as rien oubliéj’espère ? Vu l’heure, on n’aura pas letemps de faire demi-tour, je te préviens !
La faute à qui ?
—  Poussin, tu as bienton passeport et ton billet ? s’enquit Lise auprèsde son fils. Elle était dans un tel état de stress, etpour cause : Tim s’était occupé seul depréparer ses bagages, ce qui ne la rassurait justement pas.
—  Oui maman,répondit-il, légèrement agacé qu’ellene lui fasse pas confiance.
—  Et l’enveloppeavec tes dollars ? Tu l’as hein ? Surtout, ne lesgarde pas tous au même endroit, c’est plus prudent. Ilparait que les aéroports sont des nids à pickpockets.Et le numéro de téléphone de Rodney, tu l’asbien noté ? N’oublie pas que, quand tu seras surplace, tu ne dois pas faire les trois premiers chiffres pourl’appeler. Oh là là, mon bébé, tues certain de vouloir partir ? Et si tu te perds ? MonDieu, je vais m’évanouir.
Ma mère. Il fauttoujours qu’elle en fasse des tonnes. Voilà qu’ellese met à respirer dans son sac à main.
Toni tenta de la calmer :
—  Lise, chérie,c’est pas le moment de faire une syncope, tu vas nousretarder. 
—  Oh toi ça vahein, s’il y a bien quelqu’un qui nous met en retard,c’est toi avec ton foutu potager ! T’as bienconfirmé à Rodney et Janine l’heure d’arrivéede Tim, hein ? J’aurais dû appeler Janine

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