Edith Wharton - Oeuvres
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Edith Wharton - Oeuvres , livre ebook

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Description

Le Classcompilé n° 96 contient les oeuvres d'Edith Wharton en traduction française.


Edith Wharton, née Edith Newbold Jones à New York le et morte à Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d'Oise) le , est une romancière américaine. (Wikip).


CONTENU DU VOLUME :


ROMANS
CHEZ LES HEUREUX DU MONDE 1905
ETHAN FROME 1911
PLEIN ÉTÉ 1917
LA RÉCOMPENSE DE LA MÈRE 1925
LEURS ENFANTS 1928
NOUVELLES
LES METTEURS EN SCÈNE
LENDEMAIN 1899
LA TRAGÉDIE DE LA MUSE 1899
LE CONFESSIONNAL 1901
ÉCHÉANCE 1902
LES METTEURS EN SCÈNE 1908
LE VERDICT 1908
LES LETTRES 1910
LE RETOUR À LA MAISON 1916
ARTICLE
LES MAROCAINES CHEZ ELLES 1918

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 13
EAN13 9782918042747
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

EDITH WHARTON ŒUVRES N° 96
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2015-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-918042-74-7
pour la version 2.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 2.3 (05/09/2022), 2.2 (06/06/2021), 2.1 (22/01/2020), 2.0 (11/05/2018), 1.3 (12/12/2017), 1.2 (05/03/2017), 1.1 (24/05/2016), 1.0 (29/09/2015)
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— Wikisource : Chez les heureux du monde (IA/Gallica/Bnf) , Ethan Frome [ Sous la neige ] (Gallica/BnF) , [v. 2] Les lettres [ Le Bilan ] (IA/ Robarts - University of Toronto), Les Marocaines chez elles (IA/Tisch Library)
— Reconnaissance Finereader et Omnipage : Les metteurs en scène (recueil) : (IA/University of Ottawa, Robarts - University of Toronto), [v. 2] Le retour à la maison (Gallica/Bnf) , Plein été (Gallica/Bnf), La récompense de la mère [ Le bilan ] (Gallica/Bnf), Leurs enfants (Gallica/Bnf).

— Couverture : 1905, The World's work , Volume XI, Garden City, N.Y. Photo Charles Scriber’s Sons. Internet Archive/University of Toronto/Robarts - University of Toronto.
— Page de titre  : The Literary digest history of the world war, compiled from original and contemporary sources, American, British, French, German, and others, volume 3, par Francis W. Halsey. New York, London, Funk & Wagnalls Company, 1919. Internet Archive/MSN/Columbia University Libraries.
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .
LISTE DES TITRES
E DITH N EWBOLD J ONES W HARTON (1862 – 1937)
ROMANS
O RIG
T RAD
CHEZ LES HEUREUX DU MONDE
1905
1908
ETHAN FROME
1911
1912
PLEIN ÉTÉ
1917
1917
LA RÉCOMPENSE DE LA MÈRE
1925
1927
LEURS ENFANTS
1928
1930
NOUVELLES


LES METTEURS EN SCÈNE


LENDEMAIN
1899
1909
LA TRAGÉDIE DE LA MUSE
1899
1909
LE CONFESSIONNAL
1901
1909
ÉCHÉANCE
1902
1909
LE VERDICT
1908
1909
LES METTEURS EN SCÈNE
1908

AUTRES NOUVELLES


LES LETTRES
1910
1910
LE RETOUR À LA MAISON
1916
1916
ARTICLE


LES MAROCAINES CHEZ ELLES
1918
1918
PAGINATION
Ce volume contient 440 586 mots et 1 198 pages.
01. CHEZ LES HEUREUX DU MONDE
342 pages
02. LES METTEURS EN SCÈNE
142 pages
03. LES LETTRES
41 pages
04. ETHAN FROME
99 pages
05. LE RETOUR À LA MAISON
39 pages
06. PLEIN ÉTÉ
162 pages
07. LES MAROCAINES CHEZ ELLES
21 pages
08. LA RÉCOMPENSE DE LA MÈRE
169 pages
09. LEURS ENFANTS
167 pages
CHEZ LES HEUREUX DU MONDE
Traduit de l’anglais par CHARLES DU BOS

Éléments bibliographiques  :
Édition originale anglaise  : The House of Mirth , (Éditeur et date) Charles Scribner’s Sons, 1905
Prépublication et source de cette édition:  : Dans la Revue des deux Mondes , 15 nov. 1907-15 fév. 1908.
342 pages
TABLE
I   II   III   IV   V   VI   VII   VIII   IX   X   XI   XII   XIII   XIV   XV   XVI   XVII   XVIII   XIX   XX   XXI   XXII   XXIII   XXIV   XXV   XXVI   XXVII   XXVIII   XXIX
Titre suivant : LES METTEURS EN SCÈNE
I
Selden s’arrêta surpris. Dans la bousculade de l’après-midi, à la Grande Station Centrale, ses yeux venaient de rencontrer le visage reposant de miss Lily Bart.
C’était un lundi, au début de septembre : le jeune avocat retournait à sa besogne après une rapide fugue à la campagne ; mais que pouvait faire miss Bart en ville, à cette époque de l’année ? Si elle avait eu l’air de prendre un train, il aurait pu en déduire qu’il l’avait surprise à son passage entre deux des maisons de campagne qui se disputaient sa présence après la fin de la saison de Newport ; mais son apparence indécise le rendait perplexe. Elle se tenait en dehors de la foule, qu’elle laissait s’écouler vers le quai ou vers la rue, avec une mine irrésolue qui — Selden le soupçonnait — pouvait masquer un projet très défini. Tout de suite il lui vint à l’esprit qu’elle attendait quelqu’un ; pourtant il ne se rendait pas bien compte pourquoi cette idée l’avait saisi. Il n’y avait rien de changé en Lily Bart ; mais quoi ! il ne la revoyait jamais sans un petit sursaut d’intérêt : elle avait le don de toujours susciter la réflexion ; ses actes les plus simples semblaient le résultat d’intentions qui allaient loin.
Un mouvement de curiosité le fit se détourner du chemin qui menait à la sortie ; il dépassa miss Bart en flânant. Il savait que si elle ne désirait pas être vue, elle trouverait moyen de l’éviter ; et la pensée de mettre son habileté à l’épreuve le divertissait.
— Monsieur Selden !… quel heureux hasard !
Elle vint au-devant de lui, souriante, presque empressée, résolue à l’arrêter. Une ou deux personnes, en les frôlant, s’attardèrent à regarder : car la tournure de miss Bart était capable de retenir même le voyageur de banlieue se précipitant vers son dernier train.
Selden ne l’avait jamais vue plus rayonnante. Sa tête animée, se détachant sur les tons obscurs de la foule, était plus en relief que dans une salle de bal : sous le chapeau sombre et le voile, elle retrouvait le teint de jeune fille, pur et lisse, qu’elle commençait à perdre après onze années de veilles et de danse ininterrompue… Y avait-il vraiment onze années, Selden en était à se le demander, et avait-elle vraiment atteint le vingt-neuvième jour de naissance que ses rivales lui prêtaient ?
— Quelle chance ! — reprit-elle. — Comme c’est gentil à vous de venir à mon secours !
Il répondit joyeusement qu’il n’avait pas été mis au monde pour autre chose, et lui demanda quel genre de secours il pouvait lui apporter.
— Oh ! tout ce que vous voudrez… jusqu’à vous asseoir sur un banc et bavarder avec moi… On « cause » bien un cotillon : pourquoi ne pas « causer » l’intervalle de deux trains ? Il ne fait pas plus chaud ici que dans les salons de Mrs. Van Osburgh… et les femmes n’y sont guère plus laides.
Elle s’interrompit en riant, expliqua qu’elle arrivait de Tuxedo, qu’elle allait chez les Gus Trenor, à Bellomont, et qu’elle avait manqué le train de trois heures quinze pour Rhinebeck.
— Et il n’y en a pas d’autre avant cinq heures et demie. (Elle consulta la petite montre en pierreries cachée dans ses dentelles.) Juste deux heures à attendre. Et je ne sais que devenir. Ma femme de chambre est arrivée ce matin pour faire des courses et devait partir à une heure pour Bellomont ; la maison de ma tante est fermée et je ne connais pas une âme en ville. (Elle jeta sur la gare un coup d’œil plaintif.) Après tout, il fait plus chaud que chez Mrs. Van Osburgh. Si vous avez du temps à perdre, emmenez-moi donc quelque part respirer un peu.
Il déclara qu’il était entièrement à sa disposition : l’aventure lui paraissait plaisante. Comme spectateur il avait toujours apprécié Lily Bart. Et son genre de vie le tenait si éloigné du cercle où elle se mouvait que cela l’amusait d’être entraîné pour un instant dans l’intimité subite que sa proposition impliquait.
— Allons-nous chez Sherry prendre une tasse de thé ?
Elle eut un sourire d’assentiment, puis elle fit une légère grimace :
— Tant de gens viennent en ville, le lundi !… on est sûr de rencontrer une quantité de raseurs… Je suis vieille comme les rues, c’est vrai, et cela ne devrait pas tirer à conséquence ; mais si, moi, je suis assez vieille, vous ne l’êtes pas, — objecta-t-elle gaiement. — Je meurs d’envie de prendre du thé… mais n’y a-t-il pas un endroit plus tranquille ?
Il lui rendit son sourire qui se posait sur lui allègrement. Ses réserves l’intéressaient presque autant que ses imprudences : il était si persuadé que les unes et les autres faisaient partie d’un même plan soigneusement élaboré ! En jugeant miss Bart, il ava

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