Contes populaires de la Grande-Lande (Tome 2) • Contes de le Lana-Grand (garba 2au)
245 pages
Français

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Contes populaires de la Grande-Lande (Tome 2) • Contes de le Lana-Grand (garba 2au) , livre ebook

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Description



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Les contes populaires de la Grande-Lande sont un des joyaux de la littérature orale de la Gascogne. Le présent ouvrage reprend quelque 68 autres contes d’Arnaudin. Ce n’est pas peu dire quelle importance a revêtu le collectage de Félix Arnaudin — le “pèc” de Labouheyre — dans la sauvegarde de la mémoire collective gasconne. Une transcription en français aidera ceux qui n’ont qu’une faible connaissance de la langue gasconne afin qu’ils puissent suivre et apprécier le texte original. Une étude sur la prononciation et l’écriture du gascon de la Grande-Lande complète utilement l’ouvrage.



Los condes de le Lana-Grand que son ua de les jòias de le literatura orau de le Gasconha. Lo líber aqueste que torna préner uns 68 auts condes d’Arnaudin. Qu’es chic díser l’importéncia qu’avot le culhida d’Arnaudin – lou “pèc” de Lebohèira – entau sauvament de le memòria collectiva gascona. Un adobament en francés qu’ajuderà lous qui la coneishença de le lenga gascona e hè hrèita entà poder seguir e presar lo tèxte originau. Un estudiòt suu prononciar deu gascon de le Lana-Grand que complèta de-plan l’obratge.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782824054957
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Condes de le Lana-Grand



1



Condes de le Lana-Grand tome II




2


Félix Arnaudin





Tous droits de traduction de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition :
© edr/ EDITION S des régionalismes ™ — 2018/2020
EDR sarl : 48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.8240.0688.8
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.



Même auteur, même éditeur




Mise en graphie gasconne classique modernisée d’Éric CHAPLAIN



Condes de le Lana-Grand



3



Contes populaires de la Grande-Lande Condes de le Lana-Grand tome II


Félix Arnaudin





4


Félix Arnaudin






Condes de le Lana-Grand



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Introduction sur le parler noir de la Grande-Lande
L e “parler noir” de la Grande-Lande, qui s’étend également sur toute la façade maritime de la Gascogne, de Biscar- rosse à Bayonne, est un des dialectes les plus curieux de la langue gasconne.
Il se caractérise par un trait spécifique qui lui a d’ailleurs valu ce sobriquet de “parler noir” faisant que la quasi totalité des sons [ e ], équivalent au “ é” du français passent à [ oe ], équivalent au “eu” du français.
Ainsi, on a pu dire que « lo landés que parla negue com un peix que se nega ». Ce qui donne en graphie francisante «  Lou landeus queu parle neugue coum un peuch queu seu neugue  », ou en Alphabet Phonétique International [ lu l7n'D>s k{ 'p7rl{ 'n>2{ kum yn 'p>‘ k{ s{ 'n>/{ ]. Ainsi pour les locuteurs étrangers à la région ce parler apparaissait sombre, presque sinistre, d’où vraisemblablement, cette appellation de negue , qui signifie en gascon, à la fois “noir” ou “sinistre”.
Au XIX e siècle, lorsque Félix Arnaudin recueillit les présents contes — et bien d’autres textes — il utilisa l’orthographe qu’il connaissait — celle du français — pour les transcrire. Nous avons d’ailleurs fait précéder chaque conte d’un fac-similé de l’édition originale, afin que le lecteur puisse encore mieux suivre le système orthographique que nous employons.
En effet, nous avons choisi de redonner à ces textes l’ortho- graphe qui aurait dû être la leur si les avatars de l’Histoire n’en avaient pas jugé autrement. Et si, surtout, les différents Etats français, responsables et redevables devant l’Histoire des autres langues parlées sur le territoire de la République avaient permis leur enseignement à l’école.
Cette orthographe, traditionnelle depuis les origines des lan- gues d’oc, soit dès le XI e siècle, a été constamment utilisée dans tous les textes qu’ils soient littéraires (les Troubadours), religieux




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Félix Arnaudin



(traduction de l’Ancien Testament) ou officiels (les chartes de Bordeaux, les fors de Béarn, etc.) jusqu’en 1453 dans l’Aquitaine anglo-gasconne et 1620 pour ce qui touche à l’annexion du Béarn à la France...
A partir du XX e siècle, elle a été adaptée à la langue moderne et permet par sa graphie semi-phonétique une notation plus englobante des divers dialectes formant la langue gasconne.
Ce système graphique n’enlève rien à la prononciation de tout un chacun, mais il permet par contre à un gascon d’une autre région de lire et de comprendre sans difficulté un dialecte pour- tant a priori refermé sur lui-même.
Dans les pages suivantes de cette introduction, nous essaieront de présenter, de la façon la plus simple, quelles sont les règles de prononciation du gascon dans la Grande-Lande.
Fasse que la présente édition soit un encouragement à lire dans leur langue pour tous ceux qui parlent ou apprennent le gascon de leur région.
Quant à la transcription en français, elle n’est là que pour aider le cheminement de la compréhension de ceux qui liront le texte original. Aucune volonté de notre part de faire œuvre littéraire en français. Nous laissons ce soin à d’autres...




Condes de le Lana-Grand



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L’Accentuation
Dans le parler de la Grande-Lande, comme dans tous les autres parlers gascons, l’accent tonique porte :
1) sur l’avant-dernière syllabe
quand le mot est terminé par une voyelle , accordée ou non au pluriel.
Exemple : main a dge - v i las - m i ngi
h e ntra - en. h o rna - c a sse
quand le verbe est conjugué à la 2 e personne du singulier .
Exemple : p a rlas - sent i vas - bat o res
b u mpas - an o ssis - h i cas
2) sur la dernière syllabe
quand le mot est terminé par une consonne (autre que « s »).
Exemple : libert a t - tribalh a r - bast i tz
pod e r - vir a m - aqu e st
3) sur la première des deux voyelles quand le mot est terminé par une diphtongue :
Exemple : ad i u - esg a u - g a i - barr e i
cas a u - b u u - arr a ugi
4) sur une voyelle surmontée d’un accent :
Exemple : land é s - c ó rrer - dr ò menn
bel è u - ac ò - danc è vann




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Félix Arnaudin



Les Voyelles


a
se prononce “a” [ 7 ] en début et dans le corps d’un mot :
Exemple : a dix a tz - port a r - hrom a dges
se prononce “eu” atone [ { ] en finale (suivi ou non d’un “s”), et dans les mots composés ou sentis comme tels :
Exemple : torn a s - daun a - sòg a - pens a
just a ment - aut a ment
ne se prononce pas dans les conjugaisons du futur et du conditionnel :
Exemple : cant a ràs - trob a rèi - minj a renn
à
se prononce “a” [ 7 ] :
Exemple : ent à - enl à - val à
á
se prononce "o" [ O ] et se trouve uniquement dans ce mot :
Exemple : qu á nd
e
se prononce “eu” [ . ], sauf dans quelques exceptions ( e, content, mei, potença, temps, vente, borent , etc.) où il garde sa valeur de “é” [ e ] comme dans les autres parlers gascons.
Exemple : p e na - aqu e th - justam e nt
se prononce “eu” atone [ { ] en finale (avec ou sans “s”) :
Exemple : nòst e - lèb e s - mèm e



Condes de le Lana-Grand



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é
se prononce “eu” [ . ], (sauf exceptions : héner, téner, pénder , etc. qui gardent la prononciation “é” [ e ] des autres parlers gascons à l’infinitif et à certains temps de conjugaison).
Exemple : land é s - v é der - ser é
è
se prononce “é” [ e ].
Exemple : è rt - d è tz - arrast è th
i/í
se prononce “i” [ i ].
Exemple : h i t - m i lh - aubr i va
coneix í - d í ser - merc í
o/ó
se prononce “ou” [ u ], sauf de rares exceptions ( s o lide ) ou mots empruntés directement au français.
Exemple : p o r - esc o ti - m o lin
ved ó ssinn - deh ó ner - faix ó s
ò
se prononce “o” [ O ].
Exemple : cr ò t - ac ò - tr ò ç
u/ú
se prononce “u” [ y ].
Exemple : tr u c - x u dar - h u c
bl u - dess ú s - desemp ú s



10


Félix Arnaudin



se prononce « uoue » [ yw ] dans le groupe de voyelles “ua” :
Exemple : u a - l u a - lag ü a




Condes de le Lana-Grand



11


Les Diphtongues dites “descendantes”
ai
se prononce "ay" [ 7j ] (sauf dans quelsques exceptions : aira, mainadge , etc. où la prononciation passe à “èy” [

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