Histoires Berrichonnes de Mon Grand-Pere , livre ebook

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2012

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Rares sont les ouvrages qui vont chercher ce qui se cache derrière cette terre de cartes postales. Or cette vieille province possède bien d'’autres trésors, bien d’'autres richesses, un patrimoine oral particulièrement original et varié, transmis de génération en génération depuis ces temps que l’'on décrit "Immémoriaux".

Histoires, contes, récits, livres historiques, gastronomiques ou du terroir Marie-Laure Lépine nous a fait découvrir notre terroir sous toutes ses formes. Il sait nous décrire l'imaginaire berrichon, en mélangeant des éléments réels avec des lieux composés.


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Publié par

Date de parution

27 décembre 2012

Nombre de lectures

152

EAN13

9782365729659

Langue

Français

Jacques Cœur, Agnès Sorel et Charles VII

L’Histoire cache parfois, dans un océan d’exactitudes, des méandres d’incertitudes. Il est des grands personnages de cours comme de grandes coquettes ou pour de hautes raisons politiques, qui, sans doute pour l’Histoire, justement, on fait transmettre par leurs historiens des événements dont les circonstances laissent planer des doutes que la science aujourd’hui, au travers de leurs dépouilles, tente de percer.
S’il est un personnage célèbre en la cité de Bourges, c’est bien Jacques Cœur, dont on dit selon certaines transcriptions, qu’il serait né Soit à Saint-Pourçain, soit à Bourges, soit à Montpellier.
Son père, Pierre Cœur, était bien né à Saint-Pourçain, et avait installé son commerce de pelletiers à Bourges avant 1400. Il s’était marié avec la veuve Bacquelier et avait eu deux fils, Jacques et Nicolas. Une maison au nom du père a bien été identifiée au bord de l’Yévrette. Mais c’est sans aucune preuve que l’on pense que Jacques Cœur y est né. En 1487, le quartier avait été entièrement détruit par un incendie…
Bourges a célébré les 600 ans de Jacques cœur en l’an 2000. Mais quel mois ? Une seule chose semble sûre, Jacques Cœur fit son entrée à Bourges comme archevêque le 5 septembre 1450. La maison natale qui porte la plaque de sa naissance est de toute évidence, pour certains, une mystification. Elle aurait plutôt appartenu au prévost de la ville, « valet de chambre du duc de Berry ». Jacques aurait été localisé durant son enfance dans la maison d’en face…
À son mariage en 1420, il va habiter, une fois encore on se sait trop où, vraisemblablement vers la Sainte-Chapelle. Par lui-même ou par legs, il aurait possédé six maisons. Il avait fait commerce dans le luxe, mais finit par être emprisonné et jugé pour des raisons que l’on recherche encore.
Quoiqu’il en soit, Les documents sont très nombreux pour ce qui concerne les minutes de son procès, mais les accusations sont variables : empoisonnement d’Agnès Sorel, trafic d’armes avec les Sarrazins, fausse monnaie…mais la plus vraisemblable reste la haine des commerçants qui lui font concurrence et pâlissent devant sa grande réussite, lui, ce fils de pelletier, cet ami du roi !
Et le roi, le roi, Charles VII, il en voulait à Jacques Cœur, son grand argentier, qu’il estimait par ailleurs, et regardait d’un œil inquiet de bien s’entendre avec son fils, le Dauphin. Car il n’était pas rare de se voir assassiné par les amis de son propre fils lorsqu’il s’agissait de prendre un trône. Pour les historiens, ce sont les querelles entre Charles VII et son fils, le futur Louis XI, qui ont eu raison de Jacques, le reste ne serait que légendes.
Comment est-il mort ? On ne le sait pas davantage. Qu’est devenue sa dépouille ? Pas plus. On le dit évadé, puis mort de maladie, puis tombé au combat, puis blessé et mort de maladie… dans quelle île ? Cela dépend. Et puis, pour les plus optimistes, il s’est retiré dans une île, mais s’y est remarié et a refait sa vie.
Des légendes, on arrive à LA légende.

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