Une gerbe de contes picards , livre ebook

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Les longues veillées d’hiver à la cam­pagne présentaient autrefois un caractère qu’elles n’offrent plus aujourd’hui. Les réunions, alors nombreuses, étaient toujours fort gaies : la politique n’était point encore connue. Un ou plusieurs membres de l’assistance savait provoquer le rire le plus franc par le récit de l’un de ces contes qui se trans­mettaient de génération en génération depuis les temps les plus reculés. [...] Dans la plupart de ces récits, les curés et les maîtres d’école sont mis en scène et on leur fait jouer des rôles qui sont loin d’être à leur honneur. Ils étaient les premiers à en rire et contribuaient même à propager ces contes, car la note y était toujours forcée, puisque c’étaient eux les plus instruits et les plus intelligents dans les campagnes. Il n’y a que la vérité qui blesse, dit un proverbe. Or, l’invraisemblance était si fla­grante qu’ils ne songeaient nullement à s’en offenser... (extrait de la Préface).


Alcius Ledieu (1850-1912), bibliothécaire à Abbeville, historien et écrivain régionaliste. On lui doit outre Une gerbe de Contes Picards, La guerre de trente ans en Artois, Histoire de Crécy-en-Ponthieu, un Dictionnaire picard, des Contes licencieux de Picardie, etc.

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Nombre de lectures

0

EAN13

9782824051390

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

7 Mo

978-2-8240-0711-3 9HSMIME*aahbbd+
LEDIEU
ALCIUS LEDIEU lefolkloristeduSanterre
DEUNE GERBESCONTESPICARDS D R A C I P S E T N O C E D E B R E G E N UG E R B E N E C O N T E S D E P I C A R D S
AVL 249
Même auteur, même éditeur :
Tous droits de traduction de reproduction et dadaptation réservés pour tous les pays. Conception, mise en page et maquette : © Éric Chaplain Pour la présente édition : © EDR/ÉDITIONS DES RÉGIONALISMES ™ — 2016/2020 EDR sarl : 48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 CRESSÉ
ISBN 978.2.8240.0711.3 Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — linformatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... Nhésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra daméliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
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ALCIUS LEDIEU LE FOLKLORISTE DU SANTERRE
U N E G E R B E D E
C O N T E S P I C A R D S
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AVANT-PROPOS
es longues veillées d’hiver à la cam -pagne présentaient autrefois un carac-tère qu’elles n’offrent plus aujourd’hui. Les réunions, alors nombreuses, étaient tou-jours fort gaies : la politique n’était point encore connue. Un ou plusieurs membres de l’assistance sa-vait provoquer le rire le plus franc par le récit de l’un de ces contes qui se transmettaient de génération en génération depuis les temps les plus reculés. Cet opuscule ne contient pas, pour plusieurs raisons, tous les contes qui se débitaient à Démuin pendant les longuesseries, à la lueur incertaine et fumeuse ducraisset. J’ai dû me borner à faire un choix et laisser de côté ceux qui, malheureusement, ont le plus de succès : les contes par trop scatologiques et surtout les contes sadiques. Quoique
le picard dans les mots brave l’honnêteté,
j’ai voulu respecter mes lecteurs. Dans la plupart de ces récits, les curés et les maîtres d’école sont mis en scène et on leur fait jouer des rôles qui sont loin d’être à leur honneur. Ils étaient les premiers à en rire et
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contribuaient même à propager ces contes, car la note y était toujours forcée, puisque c’étaient eux les plus instruits et les plus intelligents dans les campagnes. Il n’y a que la vérité qui blesse, dit un proverbe. Or, l’invraisemblance était si flagrante qu’ils ne songeaient nullement à s’en offenser. Parmi les contes qui vont suivre, il en est que l’on retrouve presque sous la même forme dans les fabliaux des trouvères. Si quelques-uns d’entre eux, dont le fond est resté le même, ont été enjo-livés dans la forme, c’est le plus petit nombre. Cela ne laisse point que de paraître éton-nant, car on se figure qu’en passant par tant de bouches, chacun des conteurs, pour peu qu’il eût d’imagination, devait y ajouter du sien. Ils ont voulu tout bonnement respecter la tradition. Je ferai comme eux et me bornerai à transcrire leurs récits dans toute leur simplicité.
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Y
Le Folkloriste du Santerre. Le 15 avril 1891.
CONTES PICARDS
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