Complaintes d Adolescente
113 pages
Français

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Complaintes d'Adolescente , livre ebook

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Description

Plongez dans le cœur d’une adolescente en proie à son mal-être intérieur…Ceci est un recueil de poèmes et de textes autobiographiques.C’est à travers l’écriture que Céline Musmeaux a traversé sa période sombre de l’adolescence. Découvrez ses pensées et sentiments face aux tourments auxquels elle a été confrontée ainsi que ses difficultés à trouver sa place dans un univers où être différent est un handicap.Un témoignage poignant abordant le harcèlement scolaire, le deuil et plus globalement les bas-fonds de l’adolescence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 novembre 2014
Nombre de lectures 19
EAN13 9791033800378
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À mon grand-père Francis Madonna, à tout jamais dans mon cœur.
 
 
 
 
 
 
Titre original : Complaintes d’Adolescente
Les larmes d’un ange
 
© 2014 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2016 NYMPHALIS
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille
 
ISBN : 9791033800378
Dépôt Légal : mars 2016
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des événements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.
Tourments

À toi qui partages ma vie
Depuis maintenant à peu près six ans.
À toi que j’aime comme mon propre enfant,
Ce poème, je te le dédie.
Tu as su m’apporter ta douceur
Quand je vivais dans le malheur.
Tu réconfortes mon cœur
Quand mes yeux pleurent.
Ta présence innocente
Et à la fois attendrissante
Me donne l’impression que tu tiens à moi.
Même si quelques fois
Tu me mordilles,
Car je t’ai bien souvent embêté
Et que c’est pour te venger
Parce que je n’ai pas été gentille.
En tout cas, tu restes pour moi
Quelqu’un de très important,
Car la vie serait difficile sans toi.
Toi qui es toujours accueillant
Quand je rentre le soir.
Toi qui es présent quand j’ai mal.
Toi qui fais renaître l’espoir,
Par ta présence amicale.
Toi qui es là quand j’ai peur,
Je t’aime très fort Oliver.
Quoi de plus beau
Qu’un oiseau   ?
Quoi de plus magnifique
De plus magique
Que l’envol de cet animal   ?
Quoi de plus agréable
Que de contempler le ciel
En regardant passer ces merveilles
Que la nature a créées
Pour agrémenter ce ciel bleuté.
 
 
La Voie lactée
Remplit mon cœur de bonheur.
Et le ciel bleuté
M’enlève toutes mes peurs.
Seules à l’infini,
Les étoiles éclairent mes nuits
Juste le temps de quelques heures
Que je sèche mes pleurs
Quand je me sens seule
Et fragile comme une feuille.
 
J’en ai marre de toi.
Je ne supporte plus tes remarques et tes insultes.
Ne crois pas que je te voue un culte.
Tu provoques un dégoût en moi.
Tu ne vois même pas
À quel point tu me fais souffrir   !
Tu crois peut-être que ça me fait sourire   ?
Non, je ne pense pas.
Si je pleure autant
C’est parce que cette douleur
Malgré le temps
Ne s’estompera pas avec douceur.
Elle est ancrée
Au plus profond de mon cœur.
Je veux bien continuer d’espérer
Qu’un jour tout va s’arranger,
Mais l’espoir s’affaiblit
Et je n’attendrai pas toute ma vie.
 
Toi qui aimais tant la vie,
Toi qui respirais la joie de vivre,
Il t’a fallu partir.
Pourquoi la vie t’a-t-elle repris   ?
Tu n’avais que vingt ans,
Tu avais encore largement le temps.
Tu nous disais souvent
Que tu voulais voir tous tes cousins et tes cousines
Tu étais tellement accueillant.
Ta mort me chagrine,
Car je n’ai pas pu partager avec toi
Tout ce que j’aurais voulu.
Mais la vie a ses lois
Et toi tu n’es plus.
Je garde en mémoire
Que tu étais un jeune homme souriant
Et très attachant.
Je n’ai pas pu te dire au revoir,
Alors, je te le dis aujourd’hui
Puisque je n’y suis pas allée depuis.
Pourquoi serais-je un aigle   ?
Parce que sa puissance m’émerveille
Et qu’il n’obéit à aucune règle.
J’aimerais être identique
Libre de mes mouvements.
Pouvoir vivre tranquillement
Sans avoir de compte à donner
Et personne pour me commander.
J’aimerais posséder sa grâce
Pouvoir m’envoler
Et me sentir exister.
J’aimerais avoir sa place
Dans l’immensité
Que le ciel peut lui donner.
J’aimerais comme lui, partager
Ma vie avec une seule et même personne
Pouvoir dire : je te donne
Mon cœur à jamais
Pour ne plus se séparer
Et continuer à s’aimer.
 
Encore un jour parfait
Comme tout le monde peut le penser
Comme tout le monde le croit
Mais pas moi.
Ce matin, les petits oiseaux chantaient
La pluie s’était arrêtée de tomber
Et moi, je venais de me lever
Et déjà, les larmes coulaient
Le long de mon visage.
Eh oui, la petite fille sage,
Dont on ne se préoccupe jamais,
Car on la croit en sécurité
Et loin du malheur
Avait si mal au fond de son cœur.
Mais personne ne l’a remarqué
Puisque ce jour était si parfait.
 
 
Je n’ai pas des bleus à l’âme
Juste quelques plaies
Qu’on puisse même voir saigner.
Sais-tu quelle est l’arme
Qui les a causées   ?
C’est cette douleur
Au fond de mon cœur
Déclenchée par toutes ces conneries
Qui se sont passées aujourd’hui.
Il ne reste plus que ces quelques larmes
Pour soulager les blessures de mon âme.
Ce matin, ça va mieux.
Mais je crois savoir
Pourquoi c’est le soir
Que mon cœur est le plus malheureux.
À la première lueur de la lune
Mon cœur se remplit d’amertume.
Et en contemplant l’immensité
De ce ciel si noir,
Comment ne pas se remplir de désespoir   ?
Seuls les rayons de la lune viennent troubler
Ce mystérieux océan d’éternité.
Comment ne pas se laisser envahir
Par cette sensation étrange de n’être rien sous ce ciel   ?
D’être une minuscule parcelle
Que l’immensité peut à tout moment engloutir   ?
Comment ne pas ressentir
Cette solitude pesante
Qui nous fait tant souffrir   ?
Ces larmes ardentes
Qui nous brûlent les yeux
Lorsque nous regardons les cieux
Sont bien les témoins
Que nous ne sommes rien
Face à l’immensité
De ce ciel d’éternité...
C’est la vie
Je ne m’en plains pas.
Mais ce que je ne supporte pas
C’est qu’on se permette de me juger,
De me traiter sans le moindre respect
Alors que l’on ne connaît pas ma vie
Ni ce que j’ai subi.
En disant cela, je parle des gens
Qui passent leur temps
À m’énerver et à me provoquer,
Car ils croient avoir trouvé
La victime idéale
Qui n’a jamais souffert du mal.
J’ai une petite tête d’ange, paraît-il   ?
On n’a pas envie de me frapper.
Je fais pitié   !
Mais ce ne sont que des imbéciles
Qui un jour paieront cher
Ce qu’elles m’ont fait,
Car la vengeance aura un goût amer.
Et moi, je n’aurai pas de pitié.
 
 
Je suis lasse de tout ça.
Pourquoi ça ne va pas   ?
Le moindre mot que je dis
Finit toujours par me porter tort.
On ne voit rien de dehors,
Mais mon esprit
Est tourmenté
Par le peu de confiance
Que l’on peut lui accorder,
Par le peu de considération
Que l’on veut bien me donner   !
Et dans ma tête, il y a plein de questions
Qui resteront sans doute sans réponse.
De toute façon, je renonce.
Plus un mot ne sortira de mon cœur.
Pour faire cesser cette douleur,
Seuls mes yeux parleront
À ceux qui les comprendront.
Sérieusement moi, j’en ai marre.
Je n’en peux plus de tout ça.
Je veux sortir de ce cauchemar.
Pourquoi ça ne s’arrête pas   ?
Pourquoi tout va-t-il mal   ?
Ce n’est pas normal.
Qu’ai-je fait   ?
Pourquoi rien de bon ne peut-il m’arriver   ?
Pourquoi les gens se mettent-ils toujours à me détester   ?
Pourtant, je ne suis pas méchante
Et encore moins énervante.
Je veux bien me remettre en question,
Mais je ne trouve pas de raison.
Et moi, je souffre tellement.
Et cette douleur qui doucement
Me ronge de l’intérieur,
Pourquoi je me sens si inférieure   ?
Personne ne voit
Que je souffre au fond de moi.
Personne ne fait rien
Pour que je me sente bien.
 
J’ai les yeux qui débordent de larmes
Tout comme mon âme
Déborde de souffrance.
Cette âme est en errance
À la recherche d’une délivrance.
Je souffre de cette indifférence
Que les gens me portent.
J’ai beau me montrer forte
Je ne suis en fait
Qu’un papillon fragile
Qui se sent bien inutile
Dans ce monde qui le rejette.
 
 
Je ne suis pas parfaite,
Mais je demande juste que l’on m’accepte
Comme je s

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