Créature terrestre : Liés par le destin, déchirés par l’amour véritable
221 pages
Français

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Créature terrestre : Liés par le destin, déchirés par l’amour véritable , livre ebook

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Description

Tavia Michaels est l’unique survivante d’un écrasement d’avion. Endeuillée et seule, elle a des visions étranges d’un garçon qu’elle n’a jamais rencontré. À mesure que ses visions s’intensifient, Tavia s’interroge à savoir si l’écrasement était réellement un accident. Ou fait-elle partie d’une réalité plus grande que ce qu’elle pourrait imaginer? La seule personne à qui elle peut parler est Benson, son meilleur ami, le garçon qui se trouve toujours à ses côtés. Mais en secret, elle désire tant pouvoir se
confier au garçon qui hante ses rêves… Une romance emballante, une conspiration qui perdure depuis un siècle et un triangle amou-reux comme vous n’en avez jamais vu auparavant.

Informations

Publié par
Date de parution 06 mars 2014
Nombre de lectures 8
EAN13 9782897335809
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0057€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Aprilynne Pike
Titre original anglais : Earthbound
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Penguin Group Inc., New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Roxanne Berthold
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Design de la couverture : Emily Osborne
Photographie de la couverture : © Alamy
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-578-6
ISBN PDF numérique 978-2-89733-579-3
ISBN ePub 978-2-89733-580-9
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Pike, Aprilynne
[Earthbound. Français]
Créature terrestre
Traduction de : Earthbound.
Sommaire : t. 1. Liés par le destin, déchirés par l’amour véritable.
Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-578-6 (vol. 1)
I. Berthold, Roxanne. II. Pike, Aprilynne. Can a heart that’s bound to Earth still soar ?. Français. III. Titre. IV. Titre : Liés par le destin, déchirés par l’amour véritable. V. Titre : Earthbound. Français.
PZ23.P5549Cr 2014 j813’.6 C2013-942563-2
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Pour Scott, dont le haut degré de dévouement envers ma recherche n’était PAS apprécié. Je continue de t’encourager tous les jours.
CHAPITRE 1
J e me souviens de l’avion en chute.
Pas de l’écrasement en soi, mais des moments survenus juste avant — et bien qu’il devait seulement s’agir de brefs moments, quand j’y repense, ils durent bien plus longtemps.
J’étais assise, le front appuyé contre le petit hublot, les yeux tournés vers le ciel sans nuage et vers les fermes et les habitations au sol quand le moteur explosa et secoua l’avion, qui tangua dangereusement et me projeta dans un mouvement de va-et-vient dans mon siège. L’explosion comme telle fut étonnement silencieuse, étouffée par le fuselage insonorisé, j’imagine, mais impossible de manquer les volutes de fumée noir charbon qui se déversèrent de l’aile.
Chaque nerf dans mon corps se contracta, mais mes yeux demeurèrent rivés sur la fumée trouble qui sortait du moteur pour flotter à quelques mètres de mon hublot. Mes doigts douloureux agrippèrent les accoudoirs pour me maintenir en place tandis que l’avion tanguait vers l’avant pour ensuite plonger, nez premier — l’effet me collant le dos contre mon siège.
Le claquement et le sifflement de centaines de masques à oxygène bondissant hors du plafond comme des serpents venimeux me firent sursauter et détournèrent mon atten-tion de l’aile fumante. Des réflexes perfectionnés par des dizaines de discours monotones sur la sécurité firent lever les mains des passagers pour saisir les masques à oxygène : les adultes mettant en place leur propre masque avant d’aider une autre personne.
Cependant, je ne m’occupai pas du mien.
Pas même quand ma mère le poussa vers moi — la terreur dansait dans ses yeux tandis qu’elle agrippait le bras de mon père avec une telle force que je savais que ses ongles devaient avoir lacéré sa peau au sang.
Il fallut l’intervention de l’agent de bord pour que je comprenne. Deux agents se tenaient dans l’allée où ils essayaient de capter l’attention de tous et de leur démontrer la position à prendre en cas d’écrasement — comme si cela allait changer quoi que ce soit. Mais je me concentrai sur le troisième agent. Il ne tentait pas d’attacher ou d’aider les passagers, mais se contentait de demeurer debout, son corps étrangement immobile au sein du chaos, les yeux tournés vers un hublot alors que deux larmes roulaient sur ses joues.
C’est à ce moment que je sus que nous allions tous mourir.
Et cette réalisation fit fondre ma peur ; je me sentis complètement en paix. Aucun défilement de ma vie devant mes yeux ni de regrets douloureux et soudains. Rien d’autre qu’une paix immense.
Je me détendis, je cessai de lutter et je regardai par le hublot la terre qui approchait à toute vitesse pour m’avaler.

* * *
Je fixe les photos d’un regard horrifié. Il doit s’agi r de la vérité ; aucune autre explication n’est possible.
Le moment ne pourrait être mieux choisi.
Ou moins bien choisi.
— Est-elle partie ? demandé-je de ma voix la plus glaciale.
Je ne suis pas fâchée contre lui, mais contre moi, pour ne pas l’avoir vu plus tôt. J’aurais dû le voir plus tôt. Tout est sur la sellette, et ceci pourrait tout détruire.
Ou tout sauver.
— Nous faisons tout ce que nous pouvons.
Il décrit en détail les efforts déployés, mais je n’ai pas la patience d’écouter. Je me dirige vers la fenêtre où je me tiens, les bras croisés sur la poitrine, pour regarder le jardin luxuriant dehors, mais je ne vois rien.
Pas exactement rien. J’aperçois son visage. Le visage de cette femme dont le premier souvenir remonte pratiquement avant le souvenir du mien. Le visage dont j’avais cru m’être libérée.
Sauf qu’à présent, je ne serai jamais libre. J’ai besoin d’elle. Nous avons besoin d’elle. Quel paradoxe de devoir admettre que j’ai besoin d’elle, après tout ce qu’elle a fait. Sans elle, tout s’effondrera.
Les choses n’iront qu’en s’empirant.
Et j’ai failli la tuer.
* * *
CHAPITRE 2
L a thérapie est l’incarnation des meilleures et des pires facettes de ma vie. Je m’assois, raide comme un piquet sur le divan tandis que des larmes menacent de rouler sur mes joues. Je cligne des yeux pour les refouler. Non pas en raison de l’embarras, car j’ai déjà versé des litres de larmes devant Elizabeth. C’est seulement que j’en ai totalement marre de pleurer.
Je n’aime pas parler de mes parents, mais c’est le travail d’Elizabeth de m’y obliger de temps à autre. Comme c’est le cas aujourd’hui. Elle a essayé de m’amener à me concentrer sur les beaux souvenirs, mais cette fois, je n’ai réussi qu’à me remémorer des moments qui jamais ne se reproduiront. Ce chapitre de ma vie est terminé.
Fini.
Pour toujours.
Un « toujours » immense et béant.
— Hé, dit Elizabeth.
Je sursaute et reviens à moi en poussant un halètement audible.
— Les choses pourraient être pires. Tu pourrais être une orpheline avec des lésions cérébrales, une jambe blessée et une chevelure complètement impossible à coiffer aujourd’hui.
Pendant l’espace d’une seconde, je la fixe de mes yeux écarquillés pendant que je tente d’établir si sa blague est drôle ou pas. Cependant, son expression — une inquiétude mélodramatique, mêlée d’une pointe de sympathie véri-table — parvient à fissurer ma coquille, et j’éclate de rire tout en essuyant simultanément mes larmes.
Je me dois d’admettre que j’entretiens une relation étrange avec ma psychiatre. Ma théorie : aucune d’entre nous ne croit que je suis folle.
Elle ne me permet même pas de l’appeler « docteure Stanley » (le nom qu’annoncent les diplômes affichés sur son mur), mais seulement Elizabeth. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un de ces raccourcis minables emp

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