Déchaînée : Indésirable - Tome 2
185 pages
Français

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Déchaînée : Indésirable - Tome 2 , livre ebook

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Description

ET SI LA PIRE CHOSE QUE VOUS AYEZ JAMAIS FAITE ÉTAIT IMPARDONNABLE? Le monde de Davy s’écroule lorsque l’on dépiste chez elle le Syndrome de tendances meurtrières. On la renvoie de son école, son petit ami rompt avec elle, ses amis l’abandonnent et elle est envoyée dans un camp qui transforme les porteurs du STM en soldats. Davy a peut-être réussi à s’échapper, mais le mal est fait. L’impensable est arrivé. S’il est difficile de voir les autres la considérer comme un monstre, il est désormais encore plus douloureux de se dire qu’ils ont peut-être eu raison sur toute la ligne. Parce que Davy a tué.
Recherchée par les agents du gouvernement, Davy est sauvée par Caden, le chef charismatique d’un groupe de rebelles clandestins. Bien que Caden lui assure que la Résistance est composée de porteurs comme elle, Davy n’est pas certaine de pouvoir leur faire confiance. Elle ne sait d’ailleurs même pas si elle peut compter sur elle-même… ou sur ses sentiments grandissants pour Caden. Mais si sa place n’est pas non plus parmi Caden et ses troupes, trouvera-t-elle jamais un nouveau foyer?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 février 2017
Nombre de lectures 34
EAN13 9782897671549
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Sharie Kohler
Titre original anglais : Unleashed
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Karine Gaudette-Prud’homme (CPRL)
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Féminin pluriel
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Mise en pages : Catherine Bélisle
Conception de la couverture : Sarah Nichole Kaufman
Illustration de la couverture : Sammy Yuen

ISBN livre : 978-2-89767-152-5
ISBN PDF : 978-2-89767-153-2
ISBN ePub : 978-2-89767-154-9
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Jordan, Sophie
[Unleashed. Français]
Déchaînée
(Série Indésirable ; 2)
Traduction de : Unleashed.
ISBN 978-2-89767-152-5
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : Unleashed. Français.
PS3610.O8225U54214 2016 813'.6 C2016-940057-3

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À Kari Sutherland, pour m’avoir permis d’arriver au bout de cinq livres et m’avoir tant appris en chemin. Un merci est loin d’être suffisant.
1 re PARTIE Résistance
Proclamation présidentielle
Section 1. Financement pour les camps de détention

a) Dans les 48 heures suivant l’émission de ce mémorandum et de concert avec le ministère du Trésor et le Bureau de gestion du ­budget, une somme de 1,27 milliard de dollars sera offerte à l’Agence Wainwright expressément pour l’administration et l’expansion de tous les camps de détention en vue du maintien de la paix et de la protection contre les porteurs du STM qui menacent ce pays, et dont la mutation ­génétique les prédispose à commettre des actes de violence…
Chapitre 1
L’homme que j’ai tué ne me laissera pas tranquille.
Il vient me voir la nuit. La première fois qu’il s’est introduit dans mes rêves, j’ai cru que c’était un évènement isolé. Un rêve troublant et soudain qui disparaîtrait avec la nuit, pour ne jamais revenir.
Mais celui-ci revient. Il revient . Et je commence à comprendre qu’il ne disparaîtra jamais. Les yeux marron. Le trou de balle. Le sang rouge foncé. Il sera toujours là.
Cette certitude commence à s’imprégner lentement, comme les dents d’un animal qui mord profondément et longuement dans mon muscle. Je ne peux pas m’éloigner, ni le repousser. Je suis prise. Je suis coincée entre ses mâchoires.
Étrangement, je pensais que porter l’étiquette de tueuse et tout perdre (mon avenir, ma famille, mon copain, mes amis) étaient les pires choses qui pouvaient m’arriver. Mais non. Me rendre compte qu’ils avaient raison ? Découvrir qui je suis ­exactement ? C’est pire.

Il n’est qu’une ombre dans un coin de la chambre ce soir. Une forme sombre, immobile, dont le pourtour est semblable à une tache sur un papier.
Je m’assieds dans mon lit et relève mes genoux vers ma poitrine. Sean est étendu près de moi, sa poitrine se soulevant et descendant doucement alors qu’il ne sait rien de notre visiteur nocturne. Et j’imagine qu’en réalité, il n’est que mon visiteur. Rien ne hante Sean. Pour lui, le passé n’est rien d’autre que cela. Quelque chose qu’on laisse derrière, et j’envie sa capacité d’aller de l’avant. De s’accepter. D’accepter les choses telles qu’elles sont.
Mon regard glisse vers l’homme mort. Je sens ses yeux ­familiers se promener sur moi. Je le regarde me regarder pendant que les cigales bourdonnent une mélodie constante à l’extérieur de la caravane. En le regardant, je me souviens de tout. Cet instant où le directeur de Mount Haven m’a forcé la main et a exigé que je le tue. Oh, Harris m’a donné le choix. J’imagine. Si le laisser tuer Sean en était un. Soit je tuais un étranger, un porteur anonyme, soit Sean mourait. C’était mon seul choix. Quoi qu’il en soit, quelqu’un allait mourir. D’une façon ou d’une autre, on avait décidé de mon sort.
Sean dort toujours, parfaitement inconscient, son corps comme sculpté dans du marbre, les tatouages à l’encre noire sur son bras et sur son cou contrastant nettement sur sa peau claire. J’essaie de m’accrocher à sa vue familière et réconfortante, pour me sentir mieux. Mais ça ne fonctionne pas. Incapable de le regarder, incapable de supporter le souvenir, je me retourne.
Et c’est ce que Sean est devenu. Un souvenir du moment le plus horrible de ma vie. Je ne regrette pas de l’avoir sauvé, mais ça ne change rien au fait que je suis désormais une tueuse.
Lorsque nous nous sommes enfuis de Mount Haven et que nous sommes arrivés ici, à la caravane située presque sur la ­frontière entre les États-Unis et le Mexique, tout était génial. Sean. Moi. Nous étions bien. Nous nous tenions par la main, nous nous touchions, nous embrassions. Comme deux adolescents qui venaient de se découvrir. D’une certaine façon, j’imagine que c’est ce que nous étions. Nous nous serrions l’un contre l’autre chaque nuit, nos corps comme deux cuillères. Il n’y avait aucune pression au-delà des mots murmurés et des baisers ­langoureux. Juste son odeur, sa peau chaude et solide contre la mienne. C’était suffisant. Être avec lui me remplissait d’un sentiment d’espoir étourdissant, une conviction que tout se passerait bien. Était-ce vraiment il y a quelques jours à peine ? Les choses se sont désintégrées et réduites en poussière à une telle vitesse…
Mes ongles s’enfoncent dans mes paumes, entaillant ma peau en minuscules demi-lunes. J’accueille la souffrance, accepte le châtiment. Me retournant sur le côté, je fais comme si la forme n’était plus là dans le coin, à me regarder. Les yeux marron, le trou de balle. Le sang rouge foncé.
Je fais comme si Sean n’était pas devenu quelqu’un que je ne supporte plus de voir, de toucher, d’aimer.
En fermant les yeux, je me dis qu’à force de faire semblant, je parviendrais à quelque chose. Que cela deviendra réel.

Je suis la première levée. Je me sens endolorie et courbaturée. Je prends une douche très longue, inclinant la tête et laissant l’eau s’abattre sur mon cou. Ça n’aide pas que je n’aie pas réussi à me rendormir, trop effrayée par la visite répétée de Monsieur aux yeux marron en personne. Je chérissais autrefois mes huit heures de sommeil quotidiennes.

À la maison, ma mère devait me secouer deux ou trois fois pour que je me réveille chaque matin. J’adorais mon lit. L’édredon de duvet. Le surplus d’oreillers et d’animaux en peluche de mon enfance. La façon dont la lumière du soleil matinal filtrait à ­travers mes rideaux diaphanes rose et vert. C’est étrange comme toutes ces petites choses nous manquent. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour étreindre l’un de mes vieux animaux en peluche ? Pour être cette fille de nouveau. Quelquefois, le samedi ou le dimanche, ma mère préparait du pain perdu ou des saucisses. L’odeur savoureuse remplissait la maison et me tirait du lit. C’est difficile d’accepter que toutes ces choses aient disparu. Même les repas à mon ancienne école privée, Evert

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