La venue des Fae
155 pages
Français

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La venue des Fae , livre ebook

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Description

Les contes de Fae ne connaissent pas tous des fins heureuses. Ella pensait que de s’occuper du dieu des Mamoods à l’amour propre démesuré serait un moyen sûr de ramener la paix dans la galaxie et de satisfaire son goût pour la vengeance. Mais elle avait tort. Malgré la disparition de leur dieu, les Mamoods refusent d’abandonner leur attaque sur la planète Soltak, et les personnes qui se disaient les amis d’Ella commencent à se retourner contre elle. Et avec Soltak à l’agonie — ses océans qui s’assèchent et sa végétation qui flétrit — Ella et Cailen soupçonnent qu’il s’agit de l’oeuvre
d’un nouvel ennemi. En plus de la mort d’un nombre toujours croissant de Soltakians en raison de la sécheresse sur la planète, ils doivent se préparer tous deux à affronter une menace tout droit sortie d’un cauchemar. Les Fae arrivent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juillet 2014
Nombre de lectures 15
EAN13 9782897339241
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Emily White
Titre original anglais : Fae
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Spencer Hill Press
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Annie Patenaude
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Katherine Lacombe, Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Matthieu Fortin
ISBN papier 978-2-89733-922-7
ISBN PDF numérique 978-2-89733-923-4
ISBN ePub 978-2-89733-924-1
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

White, Emily, 1983-

[Fae. Français]

La venue des Fae

(Les Auris ; 2)
Traduction de : Fae.
Pour les jeunes de 13 ans et plus.

ISBN 978-2-89733-922-7

I. Patenaude, Annie, 1976- . II. Titre. III. Titre : Fae. Français.

PZ23.W442Ve 2014 j813’.6 C2014-940898-6
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À mes sœurs, qui ont toujours su allumer l’étincelle de mon imagination.
Partie I
Prologue
Le feu était le seul ami de Manoo et pourtant, il l’avait détruit. Les âges et les millénaires avaient enseigné à Manoo à oublier le caractère volage de son ami. Mais quand il sortit de son trou dans le néant, qui avait été créé par la personne censée causer sa perte, il n’oublia ni la trahison de son ami ni son véritable but.
Affaibli jusqu’à l’état d’ombre, Manoo apprit à faire preuve de patience en se renforçant, caché dans le seul endroit où l’on ne s’attendrait jamais à le trouver.
Chapitre 1
Les surprises
Je tombai sur mon lit en riant.
— Je suis sérieux, déclara Cailen, les yeux écarquillés, pleins d’innocence. L’eau me terrifie.
Je ris alors si fort que tout mon corps fut secoué. Je plongeai tête première dans mon oreiller. C’était totalement ridicule. Cailen ? Le gars qui avait suivi un programme de formation avec des centaines d’autres jeunes hommes et qui avait fini parmi les quatre survivants avait peur de quelque chose d’aussi bénin que de l’eau ? J’enfonçai ma tête plus profondément dans les doux plis du duvet pour étouffer le bruit. Quand je lui lançai un coup d’œil, je savais, à l’expression aigre inscrite sur son visage, qu’il n’était pas amusé.
Ce qui me fit éclater de rire de nouveau.
Je commençais même à avoir mal à la poitrine et je dus me la frotter pour retrouver mon souffle. Plusieurs minutes et un estomac douloureux plus tard, j’avais enfin fini par retrouver suffisamment mon calme pour le regarder.
Il s’assit en face de moi sur la seule chaise de ma chambre. Il pencha la chaise en arrière au maximum, et s’appuya le dos contre le mur, les bras sur la poitrine. J’avais gaffé.
Après avoir poussé un soupir empreint de ricanements, je m’assis en face de lui. Il me fallut me concentrer un peu, mais après quelques respirations, je réussis à afficher un visage impassible.
— As-tu fini ?
Je dus y réfléchir. Mais comme je pus sentir l’irritation de Cailen arriver par vagues, je décidai de répondre par l’affirmative. Il m’était parfois facile d’oublier que Cailen n’avait pas l’habitude d’être raillé. Et quand cette pensée traversa mon esprit, je me sentis coupable. À Auru, il était quelqu’un d’important. Mais il n’était pas à Auru, et c’était à cause de moi.
— Je suis désolée.
Il posa les pattes avant de la chaise sur le sol et se pencha en avant en me souriant. Il avait toujours eu le pardon si facile.
— À ton tour.
Depuis mon retour à Soltak depuis plus de trois semaines, il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre l’inévitable combat entre les Soltakians et leurs alliés, les Mosandarians — une race qui louange la musique et dont les chansons retentissaient continuellement à la surface de la planète — , et les Mamoods. Il était difficile de se distraire dans ces kilomètres de couloirs contrôlés par l’armée qui composent le bunker souterrain soltakian. Ils l’avaient appelé le Bloc à juste titre : il était plat, fade et banal. Et ce n’était pas comme si nous pouvions partir. J’avais été ferme sur ce point. Je ne pouvais pas abandonner les Soltakians seuls face à une bataille que j’avais provoquée.
J’avais déjà prouvé que je n’avais aucun problème à tuer des hommes.
Alors Cailen avait suggéré que nous jouions à un jeu de vérité, auquel s’étaient adonnés des milliards de personnes à travers la galaxie, pour passer le temps. Entre s’attarder sur la catastrophe imminente, errer sans but ou en découvrir davantage au sujet Cailen, le choix ne fut pas très difficile.
De plus, Cailen et moi avions convenu que nous devions passer du temps ensemble. Cela m’avait toujours agacée de ne pas savoir si nos sentiments l’un pour l’autre étaient authen tiques ou artificiels. Je me disais que tant que nous essayions d’apprendre à nous connaître davantage, un jour, leur nature n’aurait plus aucune importance.
Le lien du drilium était là pour rester. Je pouvais le sen tir maintenant, bourdonnant dans mes veines, m’attirant à Cailen. Parfois, mon envie de lui était insupportable, mais je ne cédais pas à la tentation de le toucher. Je n’étais pas encore prête pour ça. Pas avant que je sache si je l’aimais vraiment .
Je fronçai le nez et me frottai un sourcil. Quelle vérité pouvais-je bien dire qu’il ne savait pas déjà ? Quatre- vingt-dix-huit pour cent de ma vie avaient été perdus dans l’oubli de ma mémoire défaillante. Le reste du temps, je l’avais passé avec lui.
Eh bien, il n’y avait qu’un secret. Je frémis comme la chair de poule apparut sur ma peau. C’était un secret particulier, que je n’étais pas prête à annoncer à personne. Personne ne devait savoir que j’avais été victime d’une hallucination. D’ailleurs, je n’en avais eu qu’une seule. Le fantôme de Malik devait avoir décidé que je ne valais pas la peine d’être hantée.
— Ma couleur préférée est le vert, finis-je par dire.
Je sentis le sang me monter aux joues quand je me rappelai pourquoi c’était ma couleur préférée, et dans une nuance particulière. En regardant les yeux verts de Cailen, je repensai aux années que j’avais passées sur Sho’ful à me les remémorer. Ils étaient les seules choses qui étaient restées dans ma mémoire. Tout le reste avait disparu.
Il me fit un demi-sourire d’un air entendu.
— C’est pour ça que tu as porté cette robe trois fois cette semaine ?
Je baissai les yeux et caressai les plis soyeux de ma robe verte aurie. Un sourire apparut sur mes lèvres alors que je me rendis compte que non seulement Cailen l’avait remarqué, mais qu’il s’en était rappelé.
— Je n’ai pas à répondre à cette question. C’est à ton tour ! dis-je en le regardant à travers mes mèches de cheveux.
Il se pencha à nouveau vers l’arrière et leva les yeux vers le plafond argenté pendant quelques secondes. La

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