Le sanctuaire des monstres
208 pages
Français

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Le sanctuaire des monstres , livre ebook

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Description

Seth Langlois croit être un garçon tout à fait normal. Mais il vit avec le lourd fardeau d’être un enfant de riches et il compte seulement deux vrais amis. À la fin de son année scolaire, Seth se sent prêt, plus que jamais, à se lancer dans le monde des adultes et à vivre une vie normale. Pourtant, il apprendra qu’il est accepté
à l’Académie Magistrale même s’il n’en a jamais entendu parler. Des représentants plutôt étranges lui raconteront alors une histoire pour expliquer son adhésion. Néanmoins, Seth reste sceptique face à tout cela, et avec raison: en réalité, les représentants sont venus le chercher pour l’emmener vivre à Monstrum, le Sanctuaire des Monstres, pour les cinq prochaines années. Pourquoi? Parce que Seth Langlois a été détecté par le Monstre-ô-mètre, même s’il n’a rien d’un Monstre en apparence…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 novembre 2013
Nombre de lectures 4
EAN13 9782897335175
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 M. A. Pronovost-Brassard
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Direction littéraire : Patrice Cazeault
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Carine Paradis, Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Mathieu C.Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Mathieu C.Dandurand
ISBN papier 978-2-89733-515-1
ISBN PDF numérique 978-2-89733-516-8
ISBN ePub 978-2-89733-517-5
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Jutras, Claude, 1979-

La vengeance des ténébryss
Sommaire : t. 1. La descendante -- t. 2. Les marais.
Pour les jeunes de 12 ans et plus.
ISBN 978-2-89667-686-6 (v. 1)
ISBN 978-2-89667-687-3 (v. 2)
I. Titre. II. Titre : La descendante. III. Titre : Les marais.

PS8619.U883V46 2012 jC843’.6 C2012-941373-9
PS9619.U883V46 2012
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À ma famille et mes amis qui m’ont supporté et ont toujours cru en moi.
Le nouveau Monstre

L e soleil ne se cachait plus à présent et réchauffait le village. Les fleurs sortaient de terre, et plusieurs étudiants séch aient le urs cours en raison du beau temps. Les pare nts n’ en étaient pas fiers, mais ils ne pouvaient pas empêcher Mère Nature de travailler. De plus, l’hiver était fini depuis un moment, et la chaleur avait tardé à arriver. Pourquoi s’en plaindre ?
Durant les fins de semaine, les enfants jouaient dehors, riaient, couraient, mangeaient avec leurs amis et ne s’inquiétaient pas du temps qui passait, ni de rien d’autre d’ailleurs. Tout ce qu’ils voulaient, c’était s’amuser. Toutefois, l’école n’était pas terminée. Les examens de fin d’année, ou les Bilans, approchaient à grands pas, et presque personne n’était prêt. Tous préféraient rigoler plutôt que d’étudier.
Seth Langlois faisait pourtant exception à cette règle. Il était un enfant studieux qui se souciait de ses notes. Comme il terminait sa dernière année avant le grand saut, Seth savait qu’il jouait son avenir et qu’il ne s’agissait pas d’un sujet de plaisanterie. Non, Seth passait son temps à étudier, car il n’avait pas beaucoup de camarades. Seth avait seulement deux meilleurs amis : Tommy et Joanne. Et le reste de l’école voulait être son camarade. Mais pas pour les bonnes raisons.
Les Bilans approchaient plus rapidement que jamais. Il ne restait plus beaucoup de jours d’école avant les vacances. Seth attendait impatiemment que l’été arrive. Durant ces congés, il passerait du bon temps avec ses amis. Sauf qu’en ce moment, Seth était en cours de français, et non avec ses amis à relaxer.
La professeure révisait avec ses élèves les notions dont ils auraient besoin pour passer l’épreuve de fin d’année. S’ils échouaient, ils n’obtiendraient pas leur diplôme.
Il faisait si chaud dans la classe qu’une fille avait saisi ses notes pour s’en faire un éventail. L’enseignante ne fit aucun commentaire, même qu’elle semblait envier l’ingéniosité de la jeune fille. Toute la classe copia l’invention.
— N’oubliez pas, répéta la professeure, sujet amené, posé puis divisé.
— Mais madame, commenta un étudiant du nom de Mathieu, nous avons déjà fait notre production écrite.
— Oui, bien sûr !
La chaleur n’importunait pas seulement l’enseignante de français. Le professeur de mathématiques aussi se trompait à cause de l’écrasante chaleur. Avec les fenêtres ouvertes et un ventilateur dans un coin de la classe qui ne soufflait que de l’air chaud, il donnait des explications de dernières minutes.
— À cette étape-là, il faut diviser par deux.
— Non, monsieur, répliqua Antoine, il faut diviser par trois.
Les journées semblaient de plus en plus longues. Même Seth ne trouvait plus d’intérêt à être assis sur un banc d’école, ce qui en disait long sur l’ambiance qui régnait partout dans l’établissement ! Habituellement, durant l’année scolaire, lorsqu’un élève séchait les cours, la secrétaire téléphonait à la maison pour en avertir les parents. À ce stade-ci de l’année, l a secrét aire ne prenait plus la peine de téléphoner aux parents. Après tout, il ne restait qu’une semaine d’école.
La cloche sonna pour annoncer la fin du cours de mathématiques. Seth ramassa son cartable, quitta la classe au pas de course sans regarder le professeur et se dirigea vers son casier. Heureusement, celui-ci était situé sous la climatisation. Un pur bonheur ! Une fille s’approcha de Seth, s’adossa sur le casier à côté du sien (empêchant Ariane d’y avoir accès) et lui sourit à pleines dents.
— Salut, Seth.
Aussitôt, Seth reconnut Miranda. Elle était belle, grande, attirante. Ses longs cheveux roux cascadaient sur ses épaules, et ses yeux d’un noir d’encre étaient rivés sur ceux de Seth, d’un brun chocolat.
— Salut, Miranda.
Contrairement aux autres gars de l’école, Seth n’était pas attiré par Miranda. Car celle-ci, comme tous les étudiants mis à part Tommy et Joanne, aimait Seth pour la mauvaise raison .
— J’ai entendu dire que tu n’avais pas encore de cavalière pour le Bal de fin d’année, reprit Miranda. Est-ce vrai ?
— Oui.
— J’ai donc pensé qu’on pourrait y aller ensemble.
— Tu n’y vas pas avec ton petit ami Josh ?
Miranda soupira.
— Lui ? Ce n’est qu’un idiot. Je l’ai laissé ce matin. Alors, tu as envie d’y aller avec moi ?
Seth referma son casier et verrouilla son cadenas. Du coin de l’œil, il vit Tommy et Joanne qu’il voulait rejoindre.
— Désolé, Miranda, mais je ne vais pas au Bal. Voilà pourquoi je n’ai pas de cavalière.
— Tu ne vas pas au Bal ? Mais cet événement n’arrive qu’une fois dans une vie !
— La varicelle aussi, et tu aurais bien aimé l’éviter, non ?
Sans ajouter un mot, Seth planta Miranda là. En se dirigeant vers ses amis, il entendit Ariane s’exclamer :
— Désolée, mais tu es devant mon casier ! Et si tu ne veux pas te faire rejeter une deuxième fois aujourd’hui, je te conseille de déguerpir !
Seth rejoignit ses amis et ils sortirent de l’école le plus rapidement possible. Comme la fin de l’année cognait aux portes, Seth avait invité Tommy et Joanne au restaurant. Au début, ses amis avaient protesté, mais devant l’air suppliant de Seth, ils avaient fini par accepter l’invitation.
Une fois à l’extérieur de l’institution, Seth se sentit bizarre. Pas à cause de la chaleur, mais plutôt parce qu’il avait l’impression que quelque chose ne collait pas au décor qu’il voyait. De l’autre côté de la rue, deux hommes étaient assis sur un balcon. Seth les dévisagea un bon moment avant de dire :
— Ce n’est pas la maison de madame Gilman ?
— Si, dit Tommy.
— Qui sont ces hommes sur son balcon ?
Madame Gilman, surnommée la « Folle de la ville », vivait seule dans sa maison. Un peu dérangée, elle ne laissait jamais personne s’approcher trop près de sa demeur

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