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Description
Sujets
Informations
Publié par | Éditions AdA |
Date de parution | 14 août 2017 |
Nombre de lectures | 10 |
EAN13 | 9782897677985 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
MORTE ET DISPARUE
— Quelqu’un a-t-il vu Sylar ? demanda Ve. Il était censé rentrer à pied avec nous.
— Il était ici il y a une minute, dit Gayle.
Ve regarda vers la porte arrière.
— Il est probablement sorti pour un instant. Il veut que je pense qu’il a cessé de fumer, mais je sais qu’il fume encore quelques cigarettes par jour.
— Je vais essayer de le trouver, offris-je.
Je coupai à travers la section des romans d’amour, et je continuai le long d’un étroit couloir, puis je passai devant les toilettes, une petite cuisine, un cellier et un bureau.
J’ouvris la porte arrière et je fus surprise de trouver Sylar agenouillé sur le sol, une cigarette éteinte qui sortait de sa bouche. Il pleuvait toujours.
Les lunettes de Sylar oscillèrent sur son nez lorsqu’il leva les yeux vers moi, toute couleur ayant disparu de son visage. La pluie dégoulinait de son menton. Ce fut alors que je remarquai qu’il était agenouillé au-dessus de quelqu’un.
Je m’avançai. Alexandra Shively gisait sur le sol. J’eus le souffle coupé quand je remarquai la belle écharpe turquoise de Ve nouée serrée autour du cou d’Alexandra.
— Il faut appeler les ambulanciers, dit Sylar d’une voix faible.
C’était inutile. Le visage d’Alexandra était enflé, du sang coulait de son nez, et ses yeux grands ouverts et bombés ne voyaient rien du tout.
Il était très évident qu’elle était morte.
Copyright © 2012 Heather Webber
Titre original anglais : It Takes a Witch: The Wishcraft Mysteries
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Penguin Group (USA) Inc., New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Renée Thivierge
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Féminin pluriel
Conception de la couverture : Amélie Bourbonnais Sureault
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-796-1
ISBN PDF numérique 978-2-89767-797-8
ISBN ePub 978-2-89767-798-5
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Blake, Heather
[Wishcraft mysteries. Français]
Darcy, charmes et mystères
Traduction de : The wishcraft mysteries.
Sommaire : t. 1. Recherche : sorcière -- t. 2. L’amulette.
ISBN 978-2-89767-796-1 (vol. 1)
ISBN 978-2-89767-799-2 (vol. 2)
I. Thivierge, Renée, 1942- . II. Blake, Heather. It takes a witch. Français. III. Blake, Heather. Witch before dying. Français. IV. Titre. V. Titre : Wishcraft mysteries. Français. VI. Titre : Recherche : sorcière. VII. Titre : L’amulette.
PS3602.L337W5714 2017 813’.6 C2017-940038-X
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Celui-ci est dédié à Jessica Faust.
Merci pour tout.
REMERCIEMENTS
J e suis plus que reconnaissante pour le merveilleux travail éditorial de Sandy Harding ; elle a non seulement pris un risque avec moi (de même qu’avec Darcy), mais elle a aussi aidé à donner à cet ouvrage une forme dont je suis incroyablement fière. Un grand merci aussi à Elizabeth Bistrow et à tous ceux qui ont joué un rôle pour permettre à ce livre de prendre vie.
Mon infinie gratitude va à Sharon Short, qui a passé des heures avec moi dans une panera locale pour m’aider à élaborer les règles de la sorcellerie. Je peux seulement imaginer ce qu’ont pu penser les oreilles indiscrètes. La prochaine fois, Sharon, c’est moi qui paie le thé vert.
À mes partenaires critiques, qui savent toujours exactement ce qu’il faut dire (même lorsque je n’ai peut-être pas envie de l’entendre) : vous êtes les meilleurs amis qu’une fille peut avoir.
Je suis tellement reconnaissante à ma famille, qui m’a toujours incroyablement soutenue, moi et mes rêves. Je n’aurais pu y arriver sans vous.
Enfin, à tous mes lecteurs qui me suivent avec enthousiasme — moi et mes personnages — où que puissent nous mener mes livres… Je ne sais pas comment vous dire à quel point je vous suis reconnaissante. Merci.
Chapitre 1
J e n’ai généralement pas l’habitude de marcher furtivement à travers des maisons étranges à la faveur de la nuit.
Plutôt troublant, c’est le moins qu’on puisse dire, et je me sentais de mauvais poil. Ma tenue ne faisait qu’ajouter à mon malaise. Le maillot de satin à volants froufroutants, le tutu de tulle et les chaussons de danse roses n’avaient rien à voir avec mes jeans et mon T-shirt habituels.
Et savoir que chacun de mes mouvements était surveillé de près était loin de m’aider.
Alors que je grimpais les escaliers de bois vieilli d’une grande maison située sur la côte de Salem, au Massachusetts, Amanda Goodwin me suivait, accompagnée de sa belle-mère, Cherise, qui fermait la marche. Dès mon arrivée, elles m’avaient conduite directement à l’étage, leurs yeux étincelants, comme deux petites filles qui allaient jeter un coup d’œil au père Noël sans se faire remarquer. Au sommet de l’escalier, un long couloir se ramifiait en quatre chambres. La porte de l’une de ces chambres était fermée. Des lettres moulées à pois roses et noirs attachées au lambris de bois annonçaient ma destination : la chambre de Laurel Grace Goodwin.
— Avez-vous déjà fait ça avant, Mademoiselle Merriweather ? demanda doucement Amanda en tirant sur mes ailes diaphanes. Jouer la fée des dents ?
Avec ses jeans à la mode, son débardeur perlé, et ses sandales d’inspiration grecque, j’avais immédiatement jaugé Amanda comme une maman poule branchée de banlieue. Une blonde naturelle, elle portait ses cheveux longs et droits, séparés par une raie au milieu. Beaucoup de brillant à lèvres et de mascara, mais pas grand-chose d’autre.
Je souris, en essayant de cacher ma nervosité.
— S’il vous plaît, appelez-moi Darcy et, oui, c’est ma première fois.
J’espérais vraiment que ce serait ma dernière. Le tulle et moi, nous n’allons pas bien ensemble. En dépit de la mince protection d’une paire de collants, j’avais de violentes démangeaisons dans les jambes.
— Eh bien — Cherise avait le fort accent de Boston de quelqu’un qui était né et avait grandi dans cette région — ta tante Velma te recommande fortement, et nous lui faisons confiance sans réserve, à elle autant qu’à Comme vous le souhaitez.
Je travaillais pour l’entreprise de ma tante Ve, Comme vous le souhaitez, depuis seulement deux semaines. La compagnie intégrait les tâches d’assistant personnel virtuel et celles d’un service de conciergerie personnel. Les demandes de nos clients étaient variées, souvent complexes, et parfois tout simplement bizarres. Il y avait des tâches administratives, et des courses, des achats de cadeau, une paire de mains supplémentaires pour nettoyer une maison en désordre, et beaucoup, beaucoup plus. La devise de Comme vous le souhaitez, c’était qu’aucune demande n’était trop importante ou trop insignifiante, et qu’aucun travail n’était impossible — comme le prouvait le fait que je me tenais devant les Goodwin et que je ressemblais à un personnage qui sortait tout droit d’un conte de fées.
Je fis passer mon sac à main de velours à cordon d’une main à l’autre, et je remarquai que je laissais derrière moi une traînée de paillettes qui étincelaient sur les riches planchers de chêne foncé.
Courte et agréablement dodue — des cheveux très dégradés et crêpés blancs comme neige qui lui allaient jusqu’au menton — Cherise portait un peu trop de maquillage, et un peu trop d’accessoires ; comme plusieurs colliers de perles et de lourdes boucles d’oreilles en forme de chandelier.
— J’étais contente d’apprendre que vous et vo