Royal Cat
985 pages
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Royal Cat , livre ebook

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Description

L’inspecteur Arik vient d’être transféré à un nouveau poste.


Son supérieur est formel : c’est sa dernière chance dans les forces de l’ordre. Son tempérament fougueux et irresponsable lui a presque valu une mise à pied définitive. Alors, cette fois-ci, il s’est promis de ne plus faire de zèle. Mais voilà que la belle Aneria et son chat disparu débarquent dans sa vie et bouleversent tous ses plans.



Ce qui ne devait être qu’une banale histoire de chat perdu se transforme vite en véritable cauchemar.



Il s’engouffre dans les rues noires de la ville, se perd dans ses plus sombres travers. Sur les traces d’une menace terrifiante, l’inspecteur Arik arrivera-t-il à protéger Aneria ?



Un roman trépidant qui plaira aux amoureux des chats et aux amateurs de polars.



Après son roman « Les Écailles de L’âme » et sa nouvelle « À Pas de Loup », l’auteure Mylène Ormerod, qui travaille dans le milieu vétérinaire, nous offre ici un policier au suspense haletant.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2018
Nombre de lectures 14
EAN13 9782981653642
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Royal Cat
Éditions Dreelune 1920 boulevard du souvenir #406 H7N 0B3, Laval, QC Canada Email : editionsdreelune@gmail.com editionsdreelune.com Royal Cat © Editions Dreelune, 2018 Tous droits réservés Illustration couverture © Maïa Zeidan, 2018 Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Ormerod, Mylène, 1986 Royal Cat ISBN : 978-2-9816536-3-5 versionpapier ISBN : 978-2-9816536-4-2 version PDF ISBN : 978-2-9816536-5-9 version epub Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2018 Bibliothèque et Archives du Canada 2018 Correction : Sabine Escaré Relecture éditoriale : Catherine Hurtubise Illustration : Maïa Zeidan Graphisme : Mylène Ormerod
Partie 1
Continuellement disparu
Prologue Ann s’arrêta un court instant à l’entrée de la rue. Celle-ci, plongée dans le noir presque total, lui donna des frissons qui remontère nt le long de ses bras. L’allée devait être l’une des rares en ville à n’avoir aucun éclai rage, et la jeune femme la trouvait bien trop obscure. Ses yeux s’accoutumaient difficilemen t à la pénombre. Elle n’aimait pas emprunter ce passage, mais il s’agissait du plus co urt chemin pour rentrer chez elle. Elle hésita, plissa les paupières et distingua au l oin les poubelles regroupées dans un coin. Tout semblait désert, et pourtant, elle ne pu t s’empêcher de frémir une nouvelle fois. Elle jeta un coup d’œil à sa montre : vingt-d eux heures! Son travail s’était encore terminé bien tard. Elle redoutait toujours de rentr er seule le soir et dut s’armer de courage pour s’engager dans la ruelle. Elle n’avait esquissé que quelques pas lorsque le silence se brisa : — Mouaaa… Le cri résonna en écho tout autour d’elle. Les bâti ments lui semblèrent plus menaçants que d’ordinaire. Le son la pénétra jusque dans sa chair et elle se figea. Le hurlement avait été bizarre… Elle n’était même pas certaine qu’il soit humain. Mais qu’est-ce que cela pouvait être d’autre? Un chat? Il est vrai que cette rue était infestée de félins, et la plupart du temps, ils se bagarraient bruyamment. La nuit, le passage devenai t leur terrain de jeux et de chasse. Quand Ann passait, elle voyait parfois leurs yeux j aunes inquiétants briller dans les ténèbres. Un autre cri, encore une fois indéchiffrable, reten tit. Elle tremblait désormais et redoutait d’avancer. Elle patienta quelques secondes en tendant l’oreill e. Plus aucun son ne lui parvenait et, après avoir calmé son cœur agité, Ann s’élança en silence. Elle fit de son mieux pour rester la plus discrète possible jusqu’à ce qu ’elle aperçoive un groupe d’hommes dont la vision la stoppa dans son élan. Son sang se glaça. Leur allure ne lui disait rien qui vaille et, à leur façon de murmurer, elle pensa qu’il vaudrait mieux les éviter. Pourtant, la présence de leurs silhouettes menaçantes la clouait littéralement sur place. Ils ne doivent pas me voir…songea-t-elle en examinant les poubelles d’un air inquiet. Oui,c’est peut-être une bonne cachette. Elle trouvait qu’elle était bien trop exposée pour le moment, et elle préférait puer que d’être surprise par ce genre de personnes. — Faites gaffe, faut pas l’abîmer, ça vaut cher! grommela l’un des types, agacé, qui essayait de se faire entendre de ses acolytes. Ann tenta de les dénombrer, mais la nuit sans lune était trop profonde et l’empêchait de bien les distinguer. Elle examina encore une foi s les poubelles… C’était risqué d’avancer autant, seulement cela l’était encore plu s de rester là où elle se trouvait. Quand elle les entendit glousser stupidement, la je une femme prit son courage à deux mains. Rasant les murs, elle réduisit la distance. Heureus ement, son manteau sombre se fondait sans mal dans l’obscurité et ses cheveux br uns l’aidaient à ne pas se faire remarquer. Aussi, le manque de vigilance de ces ind ividus lui permit d’atteindre les conteneurs à l’odeur infecte sans même les inquiéte r. Avec de la chance, ils ne s’en approcheraient pas tant elles empestaient. Elle se boucha le nez pour faire abstraction de la puanteur, bien que cela ne fonctionnât pas vraiment. Quelle horreur…grinça-t-elle pour elle-même. — Une belle prise… s’esclaffa l’un des hommes. Ann pouvait discerner leurs vêtements : vestes en c uir, jeans délavés et tee-shirts près du corps, le tout très bien coupé; ces gars-là possédaient de l’argent, et ils n’avaient pas l’air très sympathique.
— Vaut mieux se barrer, si on nous remarque… — Putain, tu vas pas faire chier! Qui viendrait par ici, à cette heure? — Faut pas qu’on attire l’attention! intervint un autre froidement. Sans un mot de plus, ils s’enfoncèrent davantage da ns la ruelle sinistre, exiguë. Ann songea qu’elle allait pouvoir enfin sortir de sa ca chette. Son appartement n’était plus très loin. La jeune femme remarqua alors qu’un des malfrats transportait un sac de toile et eut la nette impression que quelque chose bougea it à l’intérieur. La forme était trop petite pour être celle d’un corps, à moins que ce n e soit un enfant…? Cette pensée la fit pâlir légèrement. Avaient-ils e nlevé une fillette ou un garçonnet? Non, se ressaisit-elle, vu l’heure, c’était peu pro bable. Il valait mieux qu’elle rentre maintenant. Pourquoi avait-il fallu que cet étrange groupe emprunte la même rue qu’elle?! Sur la pointe des pieds, le dos courbé, elle suivit les individus : quatre en tout. Même si elle avait réussi à les compter sans qu’ils la v oient, Ann n’en tremblait pas moins de peur. Ils s’éloignèrent enfin de chez elle, se diri geant vers les entrepôts abandonnés à l’autre extrémité de son quartier. Elle soupira fai blement. Bientôt, elle serait à l’abri. Son immeuble n’était plus qu’à quelques pas. Elle voula it retrouver la sécurité de son appartement et appeler la police. Ces types n’étaie nt pas des enfants de chœur, et elle était certaine que s’ils l’avaient vue, cela en aur ait été fini d’elle. Mais pour son malheur, alors qu’elle pensait être délivrée de leu r menace, ils s’arrêtèrent subitement. De peur qu’ils ne la surprennent, elle recula aussi tôt. Un pas. Un autre. Puis un mur. Elle n’eut pas le temps de protester qu’on avait dé jà glissé un sac sur sa tête. — Ah… — Ta gueule ou je te tue! gronda une voix puissante tout près de son oreill e. Ann arrêta de gigoter, le cœur battant. Il était si proche qu’elle pouvait percevoir son so uffle sur sa peau tandis que ses bras vigoureux la maintenaient avec force et la blessaie nt. Il avait une poigne de fer et, sous son emprise, elle sentit tout son corps se mettre à trembler. L’inconnu la souleva sans douceur. Elle aurait voulu crier sous l’effet de la douleur, mais la tonalité menaçante de l’homme résonnait encore dans sa tête et la paralys ait tout entière. Elle parvint à recouvrer son calme peu à peu, penda nt qu’on la ballottait. — Laissez-moi partir, je n’ai rien fait… À cause du sac, sa voix était étouffée. L’avait-on entendue? Elle le pensa, car l’individu s’arrêta un instant. Ses doigts affreux la caressèrent et elle essaya de se débattre pour leur échapper. Ses coups de genoux fi rent parfois mouche, même si elle n’y voyait rien. Malgré tout, il ne la lâchait pas, bien plus musclé qu’elle. Si seulement il pouvait libérer l’une de ses mains… — Putain, laisse-toi faire! grogna-t-il, mécontent. — Au seco… La paume du tortionnaire se posa violemment sur sa bouche et elle perdit connaissance en cherchant son souffle. Quand Ann rouvrit les yeux, aucune lumière ne lui p arvint. La panique s’empara rapidement de tout son être. Elle tenta de bouger e t sentit alors le poids de lourdes chaînes à ses poignets, les entendit cliqueter; on l’avait attachée. Une sueur glaciale coulait sur son front. Le sac de toile l’étouffait presque. Une odeur de moisi l’envahit, à lui donner la nausée. Cependa nt, ce n’était rien comparé à ce qui l’attendait, elle en était certaine. Aveugle, elle ne cessait de sursauter pour un rien. Le moindre son la traumatisait. Les bras écartés, elle se sentait humiliée. Ses vêt ements, qu’elle percevait toujours sur son corps, la rassurèrent tout de même un peu, comm e seule garantie de sa sécurité. — Elle est réveillée, ça y est… — On va enfin pouvoir s’amuser!
Elle reconnut la voix de celui qui l’avait agressée et prit soudain conscience des cris affreux qui l’entouraient. Elle aurait voulu se bou cher les oreilles tant ils s’incrustaient en elle. Malheureusement, ses bras maintenus de par t et d’autre l’empêchaient de bouger. Allait-on la faire souffrir jusqu’à ce qu’e lle hurle de la sorte? Quels étaient ces appels déchirants? — On aurait pu se la faire quand elle dormait, auss i! intervint une voix d’homme, goguenarde. Ann se pétrifia. Si seulement elle n’avait pas suiv i ces hommes et appelé la police tout de suite! À quoi avait-elle donc pensé? — Dis-moi, Ann… que faisais-tu là? La voix suave était si proche qu’elle tira sur les chaînes pour tenter de reculer. Elle ne distinguait rien, toutefois elle arrivait à deviner la présence de ses kidnappeurs aux bruits de leurs pas, à leur respiration ou à leurs rires immondes. — Vous connaissez mon nom? s’enquit-elle d’un ton chevrotant. Son intonation tremblante indiquait qu’elle était s ur le point de fondre en larmes. Il lui était désormais impossible de se calmer. Au plus pr ofond d’elle-même, elle avait compris qu’elle n’avait aucune chance de s’en tirer. — C’était pas très compliqué, ma belle… on a fouill é ton sac! Ann déglutit, à présent qu’ils avaient son nom et s on adresse, ils pourraient toujours la retrouver. Allaient-ils s’en prendre à sa famill e? Non, ils ne voulaient pas se faire remarquer, elle s’en souvenait. Ils n’en avaient ap rès elle que parce qu’elle les avait vus. — Allez, dis-nous pourquoi tu nous suivais! insista l’un d’entre eux. Elle ouvrit la bouche mais ne parvint pas à articul er le moindre mot. La peur l’empêchait de réfléchir. Alors, sans préavis, elle reçut un violent coup au visage qui la fit s’écrouler. Retenu par ses bras enchaînés, son corps n’alla pas très loin. Les entraves lui faisaient si maland elle! Elle sentit la brûlure d’une coupure à la tête qu heurta le mur et son sang couler lentement sur sa p eau. Elle ne pouvait l’essuyer, et cela n’en était que plus oppressant. Elle se mit à pleurer sans parvenir à se contrôler, tout en sachant que cela ne servirait à rien. — Allez, on serait bien plus sympas si tu nous expl iquais ce que tu faisais dans cette ruelle. T’es flic? — Non… assura-t-elle d’une voix étouffée. — Alors pourquoi tu nous espionnais? — Je ne vous espionnais pas, je rentrais chez moi! riposta-t-elle entre deux sanglots. V… vous faites quoi? Un trafic d’enfants? osa-t-elle ensuite les questionner. Ann se demanda si elle n’avait pas tout simplement rêvé le sac. Elle devait sûrement se tromper et pourtant, il lui avait semblé qu’ils avaient emmené quelqu’un. Si c’était le cas, alors elle devrait aider cette personne, et po urquoi pas, se sauver avec elle. — Un trafic d’enfants?! grogna une des brutes entre ses dents. Une main plus tendre lui releva la tête et soudain, un espoir fou s’empara d’elle. Cet homme semblait plus gentil que les autres, peut-être accepterait-il de l’aider? — Ma pauvre, dit-il avec condescendance. Tu n’as pa s bien compris ce que nous faisions… — Il n’y a pas d’enfants! articula un quatrième. — Elle aurait sans doute réagi de la même façon si elle avait su… commenta le troisième. — C’est vrai, les femmes sont plus sensibles que no us, reprit la voix douce en déplaçant sa main vers la nuque d’Ann. — Lai… laissez-moi partir! Elle tenta de reculer de nouveau mais buta une deux ième fois contre le mur. — Le problème, c’est que tu sais qui nous sommes, r étorqua celui qui l’avait
emmenée là. Nous ne pouvons pas te libérer. — Non! Je n’ai pas vu vos visages… Elle mentait, elle avait pu vaguement les apercevoi r, seulement elle aurait été bien incapable de faire leur portrait-robot. — Tss… non, Ann, tu resteras ici… lui expliqua l’ho mme à la tonalité si gentille, qu’elle trouvait désormais beaucoup trop proche d’e lle. La jeune femme se débattit. Les chaînes cliquetèren t et l’écorchèrent plus encore. Elle tenta de lui faire mal avec ses jambes, ses pi eds et pensa l’avoir atteint au bon endroit car il hurla, l’envoyant valser plus violem ment que son prédécesseur. — Hé! s’exaspéra son compère. Ne la tue pas avant qu’on ait tous pu en profiter! — Elle m’a défoncé… Espèce de pétasse! cracha l’énergumène à son encontre. — Dites… continua un autre. Quand on l’aura sautée, qu’est-ce qu’on en fait? — On pourrait la garder quelques jours, non?! espéra l’un d’eux. — Ne rêvez pas, les flics vont la chercher. — C’est vrai que sa disparition ne passera pas inap erçue! renchérit un troisième. — T’inquiète pas trop, sans eau ni nourriture, elle tiendra pas longtemps, marmonna le dernier. — On est déjà dans la merde de l’avoir enlevée, les gars… si on nous chope avec elle, on prendra bien plus cher que pour nos activi tés! leur rappela l’homme à la voix douce. Ann tremblait en les écoutant parler. Elle ne voula it pas rester là. Ils allaient la violer et elle ne pourrait pas le supporter. — C’est excitant… J’ai envie de me la faire mainten ant! — En plus, c’est pas une pute, celle-là… — Qu’est-ce qui te fait dire ça? s’esclaffa le plus hargneux. — Ses fringues sont bien trop chics, répliqua celui qui l’avait capturée. Un silence pesant s’installa, et Ann comprit qu’ils la dévisageaient sans retenue. Son corps tremblait toujours et elle pria pour mourir t out de suite d’une crise cardiaque. Ces barbares étaient tous aussi mauvais les uns que les autres. Le pire, c’est qu’elle ne pouvait rien faire. Si seulement elle n’avait pas e mprunté cette ruelle! — C’est dommage qu’on ne puisse pas la garder… reprit cette voix trop tendre. — Tu as raison! C’est du gâchis, s’énerva un autre en haussant le ton. — Personne s’y attache, c’est compris? grogna alors quelqu’un. Il faut s’en débarrasser. Son ton était catégorique, et Ann sentit la peur dé ferler en elle si vite qu’elle lui coupa le souffle. — Combien de jours elle peut rester? demanda un autre avec une intonation pitoyable, certainement le plus soumis d’entre eux. — Je dirais jusqu’à demain, après ce sera trop risq ué. — Une soirée, c’est déjà pas si mal. — J’ai calculé! continua celui qui semblait être leur chef. On pe ut prendre chacun quelques heures… mais j’ai aussi une autre idée! Le silence se fit plus menaçant encore, comme s’il signait un accord. Puis Ann perçut le bruit de leurs pas qui s’éloignaient et entendit la porte se fermer derrière eux. Elle se mit à sangloter de plus belle, comprenant qu’il ne s’agissait là que d’un peu de répit avant l’horreur. — Ann? Elle sursauta, terrorisée en s’apercevant que l’un d’eux était resté. Il s’était approché discrètement. — Si tu bouges, je risque de te faire mal, alors so is sage. Sous l’autorité naturelle qui transparaissait dans sa voix, elle fut tentée d’obéir. Elle ne comprit que trop tard qu’il découpait ses vêteme nts à l’aide d’un couteau. — Non… hurla-t-elle. Laissez-moi!
Il bloqua ses membres inférieurs puis continua sans se préoccuper de ses larmes. Ann se cogna la tête en reculant violemment contre le mur pour qu’il ne la touche plus. Elle était sans défense, ne voyait rien autour d’el le. Ses jambes étaient maîtrisées, elle mettait pourtant toute son énergie à tenter de les libérer, mais rien ne semblait pouvoir éloigner son assaillant. En ces instants de fureur, Ann haït tous ces monstr es du sexe opposé, leur force et leur perversité, ce désir de toujours dominer. Si s eulement elle pouvait le tuer, lui retirer tout ce qui faisait de lui un Homme. Et, alors qu’e lle était de plus en plus en colère, désespérée par tant d’impuissance, alors qu’elle fa isait tout pour se débattre, elle sentit le tranchant d’une lame percer sa peau, lui arracha nt un cri de douleur. Il lui déboîta une épaule pour la maintenir en plac e puis se saisit de sa tête. — Tu n’es pas de taille à résister… pourtant, tu se mbles bonne et douce. Je t’aurais bien gardée, seulement ce n’est pas possible. Peux- tu sentir la puissance de mon désir, de mon art travers cette lame qui parcourt ton corps? Tu vas devenir si belle!
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