Sluagh : Cauchemars - 3 , livre ebook

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Au cours d’une soirée à laquelle Mr Mardling a demandé à Niamh de l’accompagner, la jeune fille et le médium rencontrent Vincent Byrne qui tient une galerie d’art. Niamh constate aussitôt le trouble qui s’empare de son employeur face à cet homme. Mais un terrible drame frappe le manoir et la jeune fille a malheureusement d’autres problèmes à régler. Elle se rend cependant très vite compte que cette rencontre et l’accident pourraient bien avoir un rapport. C’est en plongeant au cœur d’un nouveau Cauchemar que Niamh découvrira le fin mot de cette histoire, tandis que sa relation avec Jack prendra une nouvelle tournure.

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Date de parution

19 avril 2021

Nombre de lectures

0

EAN13

9782364754577

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Sophie Fischer
S LUAGH  : C AUCHEMAR – 3
R ÉSUMÉ
Au cours d’une soirée à laquelle Mr Mardling a demandé à Niamh de l’accompagner, la jeune fille et le médium rencontrent Vincent Byrne qui tient une galerie d’art. Niamh constate aussitôt le trouble qui s’empare de son employeur face à cet homme. Mais un terrible drame frappe le manoir et la jeune fille a malheureusement d’autres problèmes à régler. Elle se rend cependant très vite compte que cette rencontre et l’accident pourraient bien avoir un rapport. C’est en plongeant au cœur d’un nouveau Cauchemar que Niamh découvrira le fin mot de cette histoire, tandis que sa relation avec Jack prendra une nouvelle tournure.
 
 
© Éditions Voy’el 2021
 
 
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1. Deux spectres
 
 
Plaquée contre le mur, Niamh écoutait, le cœur battant. Impossible de savoir si deux ou dix minutes s’étaient écoulées, mais elle devait à tout prix conserver son calme. Les coups sourds dans sa poitrine paraissaient résonner dans la maison tout entière, au point qu’elle crut un moment que la chose qui la poursuivait risquait de les entendre elle aussi. Et maintenant ? Elle ne pouvait tout de même pas rester plantée là à attendre. Où était passé Mr Mardling ? Et Jack ?
La réponse à cette dernière interrogation ne tarda pas, car une haute silhouette noire jaillit soudain du mur, juste à côté d’elle. Surprise, Niamh s’élança en avant, mais son poignet fut aussitôt enserré dans un étau glacé. La jeune fille se retourna vivement, et un soupir soulagé quitta ses lèvres.
— Tu en fais, une tête   ! gloussa Jack.
— C’est maintenant que tu débarques ? Où étais-tu ? demanda-t-elle à mi-voix, furieuse tant à cause de son absence que de son air narquois.
— Je me suis promené dans la maison. Il est parti de l’autre côté.
Niamh soupira de nouveau et arracha son poignet à l’étreinte des doigts de Jack.
— Et Mr Mardling ?
— Sur ses traces. Tu traînes.
Avec un grognement d’exaspération, Niamh franchit la porte qu’elle n’osait pas traverser un instant plus tôt. Le couloir était toujours plongé dans la pénombre, à peine dissipée par la lumière qui filtrait au travers des volets disjoints. Elle aurait voulu que Jack passe devant, pour ouvrir le chemin, mais il semblait trouver très drôle de suivre sa progression. Ce qu’elle pouvait détester quand il se comportait ainsi !
La maison dans laquelle elle évoluait était une ancienne ferme dotée d’un étage et pourvue de tant de pièces qu’on en perdait le compte. Longtemps laissée à l’abandon, elle avait été achetée par un couple de Français bien décidés à la transformer en un vaste bed and breakfast . Projet intéressant et rentable : la bâtisse ne leur avait presque rien coûté et le mari s’y connaissait en maçonnerie et en électricité. Dans quelques mois, l’affaire pourrait être lancée – quitte à n’ouvrir qu’une chambre ou deux au début, le temps de finir les travaux. Hélas, ils avaient rapidement déchanté. Si le prix demeurait si bas, c’était pour une bonne raison, et celle-ci s’était manifestée très vite. Les fantômes n’aiment pas être dérangés. Bien sûr, les pauvres Picard n’en savaient rien en l’achetant et en cassant un mur ou deux ici ou là, mais ils s’étaient bientôt rendu compte de leur erreur. Et qui disait fantôme disait, un jour ou l’autre, Mardling et compagnie.
Niamh parvint en haut de l’escalier et jeta un regard interrogateur en direction de Jack. Debout sur la rambarde, le spectre jouait au funambule, tendant devant lui, comme pour s’équilibrer, la perche de Will O’Wisp. Niamh réfréna son envie de le pousser, devinant qu’il se dématérialiserait aussitôt qu’elle en esquisserait l’intention, et préféra toussoter pour ramener son attention sur elle.
— En bas ou en haut ? s’enquit-elle.
Un fracas épouvantable couvrit la réponse du fantôme. Sans attendre qu’il reformule, Niamh s’élança en avant, Jack sur ses talons. Même étage, tout droit : quelque chose se brisa à nouveau, dans un bruit de verre éclaté, et la jeune fille repensa tout de suite à son formidable vol plané à travers une fenêtre, quelques mois plus tôt.
Elle faillit passer à côté de la porte qu’elle cherchait et s’arrêta dans un brusque dérapage. Un coup d’œil lui suffit à comprendre la situation : un lustre en mille morceaux, Mr Mardling dessous, le fantôme accroché au plafond comme une immense chauve-souris. Jack bondit dans un fou rire joyeux ; les deux spectres disparurent dans les combles, tandis que Niamh se précipitait vers son employeur.
— Quelle tête de mule ! plaisanta-t-il. Voilà bien longtemps que nous n’avions pas eu affaire à un tel phénomène.
— Vous êtes blessé, le coupa la jeune fille.
Il porta la main à son front et regarda le bout de ses doigts, sur lesquels s’était logé un peu de sang frais. Niamh le vit pâlir et s’empressa de le soutenir – ce qui manqua de le faire tourner de l’œil pour de bon, mais c’était déjà trop tard pour se soucier de son aversion pour les contacts physiques .
— Vous n’allez pas mourir pour si peu, le rassura-t-elle en hâte. Il faut aider Jack.
— Jack s’en sortira très bien tout seul.
Mr Mardling repoussa les fragments du lustre. Par chance, le devant de son costume était encore propre. Son assistante préféra garder pour elle l’état de l’arrière, que la poussière avait teint de marron et de gris, sans quoi le médium, horrifié par la saleté, aurait très certainement perdu ses moyens.
Ils quittèrent la pièce en scrutant le plafond, à la recherche de la trappe qui menait sous la toiture. Niamh commençait à s’inquiéter. Qu’un esprit se montre agressif quand on tentait de le chasser, ce n’était pas nouveau, mais qu’il parvienne à blesser son mentor, voilà qui corsait le problème. D’ordinaire, les spectres aimaient bien Mr Mardling. Sa gentillesse, sa douceur et sa sagesse avaient un effet apaisant sur eux. S’ils ne l’écoutaient pas toujours immédiatement, ils se laissaient bien vite persuader, tant parce que son argumentation sonnait juste que parce que sa voix les envoûtait.
Mais cette fois-ci, le fantôme qu’ils affrontaient n’avait pas été convaincu. Pire encore, il avait jugé préférable de s’attaquer au médium. Avec l’intervention de Jack, dont les méthodes s’avéraient bien moins pacifistes que celles de son ami, il ne risquait pas de se calmer de sitôt.
— Pourquoi vous a-t-il agressé ? s’enquit tout à coup Niamh, curieuse.
— Je lui ai dit que la maison ne lui appartenait plus depuis des années et qu’il était temps pour lui de l’accepter. M’est avis qu’il n’y est pas tout à fait résigné, répondit son employeur, une lueur malicieuse dans ses yeux sombres.
— Ce serait un ancien propriétaire, alors ?
— Probablement, oui.
— Comment allons-nous le convaincre de partir ?
— Eh bien, comme d’habitude : Jack va le fatiguer, et quand il sera disposé à nous écouter, nous reprendrons notre conversation.
Niamh hocha la tête. En somme, la même technique que celle qu’ils avaient utilisée pour calmer Ann Grinstead. Assassinée par sa sœur, Helen, qui avait endossé son identité pour intégrer un ballet et commencer une brillante carrière de danseuse étoile, Ann avait longtemps hanté la maison de s

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