Un souffle de givre
234 pages
Français

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Un souffle de givre , livre ebook

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Description

Emma Day désire simplement qu’il lui arrive quelque chose d’intéressant. Sa vie de débutante faite de révérences ennuyeuses et de conversations polies n’a rien de bien excitant. Même le séduisant Cormac Fairfax est regrettablement trop énigmatique pour la courtiser… bien qu’elle ne puisse s’empêcher de penser à lui. Toutefois, lorsque les débutantes commencent à être assassinées les unes après les autres – et que c’est Emma qui découvre leurs corps –, son univers se retrouve sens dessus dessous. Elle découvre peu après le secret de sa lignée familiale de sorcières et ses propres talents en matière de magie. Maintenant, elle et ses deux cousines, Gretchen et Penelope, doivent accepter leurs pouvoirs, même au risque de leurs vies. Ce premier ouvrage d’une nouvelle trilogie palpitante d’Alyxandra Harvey parviendra à ensorceler les lecteurs.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2015
Nombre de lectures 16
EAN13 9782897524692
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les lecteurs sont fous d’Alyxandra Harvey !
Éloges pour Un souffle de givre
« Divertissant du début à la fin. » — Kirkus Reviews
« Le fabuleux commencement d’une série. » — RT Book Reviews
« L’histoire, l’amour et la sorcellerie forment un mélange qui séduira certainement les lecteurs. » — VOYA
Copyright © 2014 Alexandra Harvey
Titre original anglais : The Lovegrove Legacy: A Breath of Frost
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Bloomsbury Publishing, Inc., New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Nathalie Tremblay
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Carine Paradis, Catherine Vallée-Dumas
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © 2014 Irene Lamprakou/Trevillion Images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-467-8
ISBN PDF numérique 978-2-89752-468-5
ISBN ePub 978-2-89752-469-2
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Harvey, Alyxandra, 1974-

[Breath of frost. Français]
Un souffle de givre
(L’héritage des Lovegrove ; 1)
Traduction de : A breath of frost.
Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89752-467-8
I. Tremblay, Nathalie, II. Titre. III. Titre : Breath of frost. Français.

PS8615.A766B7314 2015 jC813’.6 C2014-942668-2
PS9615.A766B7314 2015
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

Pour ma mère ; je t’aime .
Première partie
SANS EXPÉRIENCE
Prologue
* * *
1814
S’introduire par effraction dans la maison d’une femme morte était une tâche facile puisqu’elle se plaignait rarement.
S’introduire par effraction dans la maison d’une sorcière morte était une tout autre histoire.
Vous risquiez de croiser çà et là des vestiges de magie comme un proche en pleurs qui fait les cent pas. Lorsqu’une sorcière mourait, plusieurs de ses sorts se rompaient, et les résultats étaient, au mieux, imprévisibles. Si Moira était chanceuse, les protections de la maison seraient d’abord rompues. D’un autre côté, le spectre de Mme Lawton pourrait la pousser dans l’escalier.
Elle devait prendre le risque. Joe-le-borgne désirait ce qu’il y avait à l’intérieur, même s’il l’ignorait encore. Et le corps de la vieille dame serait transporté au cimetiè re dès le lendemain. Moira n’avait aucune intention de devenir une pilleuse de tombes.
Moira resta accroupie sur le toit près de la porte pendant plus d’une heure à observer une lampe à main évoluer d’une pièce à l’autre. La gargouille sur le coin de la maison était drap ée de bombasin noir, comme les miroirs à l’intérieur le seraient. Le deuil s’étendait à toute la maison, et le spectre devait protéger sa famille tandis que la gargouille dormait.
Finalement, la lumière de la lampe flotta quand Moira monta à l’étage. Elle attendit une heure après que la lumière fut éteinte, par mesure de s écurité. Elle aurait aimé que Fraise soit avec elle, mais son amie était occupée à une autre tâche. Et si elle avait amené l’un des garçons, il aurait demandé la plus grosse part, juste pour sa présence. Toutefois, Moira volait des trucs à vendre au marché depuis qu’elle avait neuf ans, et certains des garçons avaient à peine un an d’expérience.
Elle sauta par-dessus l’espace entre les toits et se glissa le long de la gouttière, jusqu’à la fenêtre du salon du côté nord du bâtiment. Il é tait d’usage de la laisser ouverte pour laisser passer l’esprit. Moira se moquait bien de partager l’espace avec un spectre ; elle avait l’habitude de partager les toits avec des pigeons vampires, des rats de la taille de hérissons et Nigel le ronfleur. Elle laissa un muffin sur le bord de la fenêtre en guise d’offrande. Mme Lawton aurait peut-être préféré du vin ou des bonbons, comme bien des esprits, mais Moira n’avait plus qu ’une pastille au citron et elle n’allait pas s’en défaire pour une morte sans papilles gustatives.
Elle se tortilla pour entrer, heureuse que les fillettes pauvres n’aient pas à porter de corset et que les garçons manqués n’aient même pas à porter de robe. Ses hauts-de-chausses, effilochés sur un genou, étaient deux fois trop grands, mais ils étaient confortables et lui permettaient de se mouvoir en des façons qui auraient brisé l’échine des jeunes filles aristocratiques délicates.
La maison sentait le whisky, l’huile à lampe bon marché et le cadavre. Il n’y avait aucune odeur de mélisse officinale, ce qui était un soulagement. Les jeteurs de sorts sentaient la mélisse officinale. Elle était donc convaincue de voler une sorcière ordinaire. Les jeteurs de sorts n’en valaient tout simplement pas la peine. Ils étaient impitoyables de leur vivant, et pire une fois morts.
Moira s’arr êta, attendant que sa vision s’ajuste à l’obscurité et qu’elle puisse examiner les environs. Les yeux protecteurs peints sur le seuil et les linteaux étaient drapés de noir, à l’instar de la gargouille. Il y avait l’ habituel assortiment de sièges et de babioles. Elle ignorait comment les gens pouvaient vivre dans un espace si confiné et si encombré. Elle détestait la sensation d’être à l’intérieur d’un bâtiment, sans voir le ciel ou sept voies d’évasion différentes en tout temps. Les pieds de Moira lui brûlaient, comme ils le faisaient lorsqu’elle flirtait avec le danger. Elle tenta de l’ignorer, se souvenant que les murs étaient assez minces pour être défoncés d’un coup de pied si la situation s’aggravait.
Elle savait qu’il y avait deux pièces à l’étage et que le grenier grouillait de souris. Elle avait envoyé son compagnon plus tôt dans la journée, pour s’en assurer. Avoir un chat comme rapporteur é tait infiniment plus pratique que les loups et les aigles que les sorcières prétentieuses convoitaient. Ces derniers étaient peut-être plus romantiques que les chats de gouttière, mais il paraissait raisonnablement impossible d’envoyer son compagnon loup dans le corps d’un vrai loup dans les rues de Londres ! Les chats, pour leur part, traînaient partout et passaient généralement inaperçus.
Un chat tigré roux et rachitique à l’oreille cassée bondit hors de la cage thoracique de Moira. Les picotements ardents dans ses talons se transformèrent en démangeaison qui tenait de l’avertissement. La première fois qu ’elle avait senti Marmelade sortir de son corps, Moira avait vomi. Puis, elle avait passé la nuit à pleurer parce qu’elle croyait devenir folle. Joe-le-borgne l’avait trouvée et lui avait fait boire du thé à la menthe en lui racontant des histoires de sorcières et de magie. Il lui avait appris à éviter l’Ordre et à ne jamais transiger avec un jeteur de sorts sans se déguiser. Il l’avait aussi informée que son compagnon était son meilleur allié, littéralement créé par sa propre magie.
Marmelade donna un coup de griffe spectrale à sa jambe. Du sang jaillit de l’égratignure.
— Sais-tu que le compagnon de Fraise est une souris blanche ? Elle lui apporte des fleurs.
Marmelade savait très bien que le compagnon de Fraise était une souris ; tenir les deux loin l’un de l’autre était un combat de tous les instants.
La magie s’accrochait au placard sur le mur et tour­billonnait comme de la vapeur rose s’échappant d’une bouilloire. La vieille Lawton lisait dans les feuilles de thé et avait protégé les outils de son m étier et les artefacts magiques dans sa maison de la manipulation et du vol. Heureusement,

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