La Stèle sacrée
436 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La Stèle sacrée , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
436 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Nous sillonnons ruines et vestiges pour apprécier les dernières traces laissées par nos ancêtres. Nous arpentons les sites touristiques pour tenter de rentrer en contact avec un passé parcellaire, fragmenté, toujours insaisissable… Dans un premier temps, c’est ainsi qu’Antoine, futur doctorant français, visite, en compagnie de Chiara, les hauts lieux de la capitale italienne, savourant la splendeur des pierres qui se dressent encore contre les siècles, essayant d’imaginer l’éclat des monuments du temps de la Rome Antique… Par à-coups, sans crier gare, ces temps révolus vont pourtant se superposer au présent, conduisant Antoine au sein de scènes sorties d’un autre âge. Hallucinations que ces discussions captées par-delà les époques, délire que cette confrontation au Vercingétorix enchaîné? Lent glissement vers la folie qu’inaugure ce voyage romain? Ou ne sont-ce là que les prémisses d’un périple vers les premières années de notre ère, à la rencontre d’une civilisation dont le sort, dans un contexte d’insurrections, dépendra de ses connaissances… Si le voyage dans le temps constitue l’un des thèmes majeurs de la littérature fantastique, il devient, chez Florence Jouniaux, le véhicule d’une saisissante immersion au cœur des sociétés romaine et celte, décrites dans tout leur raffinement, dans leur richesse culturelle, religieuse et artisanale. Procédant d’une reconstitution quasi encyclopédique, ou à tout le moins minutieuse et détaillée, du contexte sociohistorique de la Gaule du Ier siècle, sans pour autant renoncer à l’intensité des relations humaines qui vont se tisser antre Antoine et le peuple "voltinien", "La Stèle sacrée" permet le plus riche et intelligent des dépaysements.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 16
EAN13 9782748349627
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Stèle sacrée
Florence Jouniaux La Stèle sacrée
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0113857.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2009 En couverture : "Ex-voto gallo-romain auxSuleviae(anges gardiens celtiques), trouvé àLousonna(Lausanne), d'un certain Nonio, de condition e modeste, vu le support. Molasse du II siècle après J.C. Photo Musée romain de Lausanne-Vidy, prêtée gracieusement par son conservateur, Monsieur Laurent Flutsch. NONIO SUL(eis) SUIS VOTO L(ibens) M(erito) R(...)De No-nio à ses Suleviae, à la suite d'un voeu acquitté volontiers...
Je dédie ce roman à tous les passionnés de lit-térature, en particulier à ceux qui aiment voyager par l’imagination dans des civilisa-tions disparues. A tous mes lecteurs, je souhaite autant de plai-sir que j’en ai pris moi-même à raconter les aventures de mon héros.
Chapitre I « Demain, je serai donc à Rome ! Je le crois encore à peine : quand ce souhait sera satis-fait, que me restera-t-il à souhaiter ? » Goethe — Nous volons à une altitude de vingt mille pieds et sommes actuellement au-dessus de la Méditerranée. Le temps est clair et notre arrivée est estimée à quinze heures trente sur le sol romain, où la température frôle les vingt-huit degrés celsius. Antoine sursauta en entendant le communiqué du commandant de bord. Il s’était assoupi… Regardant par le hublot, il aperçut l’étendue marine et soupira d’aise. En-fin ! Il allait visiter Rome ! Après plusieurs occasions manquées, lui, l’étudiant en histoire ancienne et histoire de l’art, pourrait voir de ses yeux tout ce qu’il avait imaginé lors de ses cours ! Il venait de terminer son master, soute-nant un mémoire qui portait sur « Le rapport entre les peuples italiques et la capitale romaine au premier siècle après Jésus Christ » et avait obtenu mention Très Bien. Il avait donc amplement mérité ces vacances ! Et commen-cer par trois semaines à Rome était inestimable, surtout que son professeur d’histoire latine lui avait donné l’adresse d’un monastère au centre de Rome, où des reli-gieuses hébergeaient les touristes pour une somme raisonnable. Il sortit le petit carnet dont il ne se séparait jamais et repassa la liste des visites prévues, un magnifi-
9
que programme en perspective ! Il vérifia aussi l’adresse et le numéro de téléphone de la jeune italienne que son futur maître de thèse lui avait conseillé de contacter de sa part. Chercheuse en histoire ancienne, il l’avait décrite comme une femme brillante. — Et jolie, ce qui ne gâte rien ! avait-il ajouté avec un clin d’oeil malicieux. Il décida de se rendormir un moment : il avait pas mal de sommeil en retard, entre les insomnies liées aux derniè-res retouches de son mémoire et les deux ou trois fêtes estudiantines de fin d’année, qu’il avait fréquentées la semaine précédente, un peu trop arrosées… — Nous amorçons notre descente, veuillez attacher vo-tre ceinture. Les paroles du pilote vinrent de nouveau déranger An-toine qui se frotta les yeux. Comme il frissonnait, il enfila son blouson de toile. La climatisation pouvait se révéler un « ennemi redoutable », aurait dit sa mère. Il n’aurait plus manqué qu’il tombât malade au début de ses vacan-ces ! Enfin, l’avion se posa, sans trop de secousses, et les passagers applaudirent. Alors que certains s’agitaient déjà, il attendit sagement que le voyant rouge s’éteignît pour déboucler sa ceinture. Des italiens derrière lui, un couple, étaient en train de se disputer : l’homme reprochait à sa femme d’avoir une attitude aguichante. Cette langue n’avait plus de secret pour l’étudiant : du sang sicilien coulait dans ses veines, du côté de sa mère, dont le grand-père avait émigré en France, cent cinquante ans plus tôt. C’était d’elle qu’il tenait ses cheveux noirs et sa peau mate. De son père, il avait les yeux clairs et la fossette au menton. Voilà, le couloir se vidait. Il s’y faufila entre deux pas-sagers et rendit au passage son sourire à l’hôtesse, une grande brune aux lèvres pulpeuses et maquillées de rouge. Debout en haut de l’escalier, il offrit son visage au soleil
10
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents