Adélaïde Barteleau , livre ebook

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Une femme, deux vies


Dans sa vie active, elle est Alicia, une très charmante agent immobilier d'un grand réseau français. Sérieuse, travailleuse et ambitieuse, elle est reconnue et appréciée par ses pairs. Dans sa vie privée, elle est Adelaide Berteleau, auteur à succès de roman érotique.


Ses deux vies sont comme l'eau et l'huile, elles ne se mélangent pas, sauf qu'aujourd'hui elle se catapultent, alors qu'elle doit entreprendre une formation en immobilier de six jours avec le sexy Cédric, son beguin depuis plus de trois ans, elle doit également promotionner son dernier livre à succès "Le téléphone rose".


Saura-t-elle gérer ses deux aspects de sa vie ?

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Nombre de lectures

5

EAN13

9782374475400

Langue

Français

ADELAIDE BARTELEAU

Romance Erotique


Klervia TARSAL




ADELAIDE BARTELEAU

Romance Erotique





Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction.
Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat.
Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs
********



ISBN format papier 978-2-37447-541-7
ISBN numérique : 978-2-37447-540-0
Suivi Editorial : Erato Editions - Correction : F de Keyser
Graphisme : Erato Editions © - Crédit photo : Adobe stock
Octobre 2021 © Erato-Editions - Tous droits réservés
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales


1.
Extrait tiré du livre de Adélaïde Barteleau, « Le téléphone rose » :
—  Bonjour. Je suis Océane, une des filles les plus chaudes de Niort, prends-je l’appel d’une voix voluptueuse et chaude. Dis-moi tout ce que tu aimerais me faire et je serai très obéissante. Promis...



PREMIER JOUR DE FORMATION Partie 1
2.
CÉDRIC
Je me trouve non loin de son groupe de quatre amies. Pas pour la surveiller, juste pour mieux la regarder. Bon, d’accord, et aussi pour en savoir toujours un peu plus sur elle...
Elle est vêtue d’une robe en coton style année 70, noire avec des carrés bleus, violets et blancs sur le devant, assortie de bottes violettes vernies à talons carrés. Ses cheveux noirs, lui arrivant sous la poitrine, ont les pointes blanchies et sont attachés avec une barrette. Elle doit avoir vingt-cinq ans et est à peu près de ma taille, soit un mètre soixante-dix. Elle a une taille fine et des fesses légèrement rebondies. Deux yeux bleu ciel illuminent son visage ovale et une nuée de taches de rousseur parsèment ses pommettes. Un petit nez retroussé et une bouche naturellement pulpeuse complètent l’ensemble.
Je l’ai rencontré il y a trois ans de cela, lors d’un séminaire. Et depuis, son image est restée gravée dans mon esprit. Enfin, tout en elle revient en boucle à ma mémoire, les yeux fermés comme ouverts : ses gestes, ses paroles, ses sourires, ses tenues, ses mimiques, ses postures... J’aime me la remémorer au fil des jours et dans mes rêves. À chaque fois, elle se dirige vers moi ou est à mes côtés. Comme mon imagination est débordante, je nous vois bien travailler ensemble, aller au restaurant ou passer une folle nuit dans un lit démonté. En un mot, je nous vois vivre comme un vrai couple.
Ce « elle », c’est Alicia, un agent immobilier travaillant pour une de mes collègues dans la région Poitou-Charentes.
En attendant l’ouverture de la formation, nous sommes tous dans le hall de l’hôtel privatisé par notre entreprise. Tout autour de nous, des meubles jusqu’à l'agencement, en passant par les couleurs et les textures, allie élégance et luxe : baies vitrées donnant sur la piscine extérieure, moquette champagne, murs peints en bleu saphir, canapés scandinaves année 60 couleur citron, fauteuils Hepburn I vert pétant, fauteuils avec armature métallique et coussins jaunes, tables basses rectangulaires en plastique crème et petits espaces avec de vraies plantes vertes. La franchise a vu le jour il y a huit ans et depuis, elle ne fait que s’accroître humainement et financièrement. Ce qui est plutôt bon signe pour ses dirigeants comme pour nous, directeurs d’agence et agents immobiliers.
De plus, c’est avec plaisir que nous sautons sur toutes les occasions possibles, afin de nous retrouver. Car nos collègues deviennent parfois, des amis. D’abord, tous les ans et ce, plusieurs fois dans l’année, des directeurs et des agents sont formés par petits groupes. Les séminaires initiaux n’acceptant que dix personnes, permettent à chacun de prendre le temps d’aller vers les autres, afin de mieux se connaître et de se confier. Sur le même pied d’égalité, il n’y a pas de jugement ou de prise de tête. Et même si le but est de travailler pour améliorer certains points phares de notre métier, les échanges se font dans la bonne humeur et la légèreté. De plus, comme nous devons rester trois semaines pour les uns et deux pour les autres, cela crée des liens. Vivre en vase clos demande de faire des efforts envers les autres, permet le partage de centres d’intérêts communs et renforce la cohésion d’équipe. Des affinités se tissent alors, progressivement, pour se renforcer et perdurer par la suite. Car en plus de nous revoir lors de formations, nous pouvons communiquer également en dehors de ces temps impartis et ce, tout au long de l’année. Aujourd’hui n’est pas coutume ; par groupes d’affinités, nous échangeons donc sur notre travail, nos vies, nos attentes de ces quelques jours...
J’écoute mes collaborateurs et directeurs d’agence d’une oreille et de l’autre, les paroles prononcées par Alicia et son entourage.
— Et tu es passée à plein temps ou tu gardes encore ton temps partiel ? demande l’une de ses collègues, aux cheveux auburn coupés en carré.
— Toujours à temps partiel. Cela me permet de m’occuper de ma fille, répond l’autre, les cheveux mi-longs, blond doré. Elle ne va pas encore à l’école alors, j’en profite ! Elle grandit tellement vite...
— Nous sommes bien les seuls en formation, non ? interroge une troisième, les cheveux marron coiffés en queue de cheval et la tête tournée vers les portes coulissantes.
— Oui, il n’y a que nous cette semaine. Pourquoi ?
La plupart des regards se posent alors, au niveau de l’entrée, sur un homme sortant d’une Mercedes Classe A gris métallisé.
— Je vous laisse, à tout à l’heure... lance Alicia souriante. Et n’oubliez pas de prendre des notes pour moi ! ajoute-t-elle avant de prendre la direction de la sortie.
Serviable, le chauffeur de la berline lui ouvre alors la porte et après un signe de tête, Alicia s’engouffre dans le véhicule. Puis, l’homme referme la portière, reprend sa place derrière le volant et démarre vers une destination inconnue.
Tous les ans, les deux grands directeurs de la franchise nous imposent deux réunions incontournables et non négociables avec tout le staff, et deux autres réservées aux responsables des agences immobilières. Je ne comprends pas pourquoi elle n’assistera pas à notre colloque du jour, pourtant obligatoire.
— Vous pensez à la même chose que moi ? questionne malicieusement la brune élancée. Sa désertion a-t-elle un lien avec son travail ?
— Travail est un bien grand mot, non ? rétorque la fille auburn, narquoise. Moi, j’aurais plutôt dit : à ses mœurs particulières...
Suite à cet échange, doit se lire de l’incompréhension sur le visage des deux autres, et sur le mien aussi. Cheveux auburn indique alors :
— Vous ne vous en souvenez plus ? Lors de notre formation initiale, nous avions échangé des secrets dont un sur le thème « Sexuellement, qu’avez-vous fait d’assez improbable ? ». Alicia avait répondu : « J'ai travaillé pour un site web et je devais satisfaire des clients en quête de sensations nouvelles. ». Ça vous dit quelque chose ?
La réminiscence de cette anecdote provoque une étincelle de lucidité dans leur esprit. Dans un même mouvement, elles lèvent la tête et inspirent par le nez. Leurs yeux sont grands ouverts et un sourire de connivence étire leurs lèvres.
Évidemment, je ne connais pas tous les détails de la vie d'Alicia. Mais depuis que j'ai ressenti mon cœur battre la chamade en la voyant, j'ai laissé traîner mes oreilles lors des formations et surfé sur les réseaux sociaux durant mon temps libre. J’ai ainsi pu en apprendre un peu plus sur elle. Et là, mes poumons font un léger arrêt à l’annonce de ce détail pour le moins inattendu.
— Elle a peut-être étendu son activité, glisse «cheveux auburn», cynique.
— Que veux-tu dire ? s’emporte légèrement la petite blonde.
— Elle est peut-être montée en grade maintenant, lui répond l’autre énigmatique.
Toutefois, l’échange est vite interrompu car nous sommes invités à prendre place dans l’auditorium pour entamer notre séminaire. Je ne pourrais donc pas en apprendre davantage. Toutefois, même si ma curiosité n’est pas totalement assouvie, mon imagination, elle, risque de s’emballer à nouveau.
L’un des grands directeurs de la franchise et la responsable d’Alicia sont en grande conversation. Alors, en passant devant eux pour rejoindre la salle, je ne peux m’empêcher, encore une fois, de capter des bribes quand le prénom de celle me donnant des papillons dans le ventre est formulé :
— Alicia nous avait bien prévenus, ne t’inquiète pas, déclare Pierrick.
— Oui, elle m’en avait informé aussi. Ce rendez-vous était fixé bien avant de recevoir nos dates ici. Son planning est surchargé depuis quelque temps !
— Je ne la pensais pas capable de ça, il est vrai. Mais si elle arrive à assurer sur les deux tableaux sans que cela ne se sache, tant mieux pour elle. C’est sa vie, après tout !
— Oui, même si cela semble irréel, glisse Corinne, incrédule.
Puis, com

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