Aime-moi

Angel Trudel

Description

Une semaine, trois filles à la plage, trois histoires d’amour qui ne laisseront personne indifférent…
Justine, une jeune femme de 27 ans, arrive à Cuba avec ses deux meilleures amies pour
une semaine de vacances. Elle travaille beaucoup et souhaite donc profiter au maximum de cette escapade au soleil. Se passionnant pour la photo, elle décide dès le premier matin de s’aventurer sur la plage pour capter la beauté du jour qui se lève, mais voilà que c’est la magnificence d’un inconnu qu’elle capture dans son appareil. Elle qui rêve secrètement du grand amour se retrouve propulsée dans les bras de cet homme mystérieux qui lui fera découvrir tous les plaisirs de leur attirance.
Sous les caresses envoûtantes de David, ses désirs et ses peurs devront se confronter, et il sera difficile de réfléchir. Cette semaine de rêve au paradis sera remplie de malentendus, d’émotions fortes et d’une intrigue qui mettra sa vie en danger. Justine ne pensait jamais tomber amoureuse si rapidement. Elle comprendra qu’il n’y a pas plus grand risque que l’amour, mais osera-t-elle miser son coeur ? Regrettera-t-elle de se laisser séduire sous le rythme chaud des tropiques?
Aime-moi est l’histoire de Justine et David, la première d’une trilogie de romance érotique qui se déroulera pendant cette même semaine de vacances. Ses deux complices, Annie et Ève, que vous découvrirez dans ce roman, vivront elles aussi leur romance à la plage dans la suite.

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 20 juillet 2018
• Nombre de lectures: 321
• EAN13: 9782897865382
• Langue: Français

Extrait

Copyright © 2018 Angel Trudel
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Émilie Leroux
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-536-8
ISBN PDF numérique 978-2-89786-537-5
ISBN ePub 978-2-89786-538-2
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
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Sans l’amitié, ce roman n’existerait pas… Tout simplement merci.
JOUR 1
Chapitre 1
J’ ouvre les yeux. Je ne reconnais pas l’endroit où je suis. Qu’est-ce que j’ai fait hier soir ? Mon cerveau s’active et comprend enfin. Mais j’y suis ! Je suis à Cuba. Comme j’avais hâte à ce moment précis ! Je rêve de ce voyage depuis des mois.
Mes deux complices, Annie et Ève, dorment encore. Je regarde l’heure : il n’est que cinq heures. Je me suis promis de profiter au maximum de ce voyage et je le ferai. Ma promesse de marcher sur la plage tous les matins, afin de prendre des photos pendant qu’elle n’est pas bondée et que le soleil se lève pour me dire bonjour, m’attend.
Je n’enlève pas mon maillot de corps qui m’a servi de pyjama et je mets une nouvelle petite robe de plage. Elle est certainement bien plus courte que ce que je porterais dans les rues de Montréal, mais malgré toutes les boutiques que j’ai visitées, il semblerait y avoir un code pour ce genre de tenue : elle doit être courte, légère et transparente. Je glisse mes pieds dans mes sandales de plage, j’attrape mon sac avec mon appareil photo, et à moi les vacances !
Je n’ai pas voyagé beaucoup, encore moins depuis les cinq dernières années, où j’ai trouvé mon emploi de rêve : concierge dans un grand hôtel du centre-ville. Je trouve bien drôle que tout le monde pense que je fais le ménage ! Mon travail est beaucoup plus stimulant : je m’occupe de conseiller et d’orienter les clients dans la ville pendant leur séjour. C’est un poste de relations publiques.
J’adore cette heure du jour dans un hôtel, où tout semble se mettre en mouvement ; c’est un moment magique où l’on se prépare à la nouvelle journée.
— Hola 1 .
Je salue la femme de chambre que je croise en sortant. Je salue aussi le jardinier qui est concentré à enlever les branches de palmier tombées pendant la nuit. En passant à côté de la magnifique piscine, j’aperçois un autre employé qui dispose les chaises déplacées pendant la soirée. Ce site est enchanteur, et je suis soudainement bien fébrile à l’idée de passer la semaine sous son charme. Je suis venue pour en profiter, avoir du plaisir et me reposer ; tout s’annonce pour le mieux.
Contrairement à mes deux amies, qui ont chacune mis dans leur valise des attentes plus sérieuses : une remise en question professionnelle pour Annie et l’intention de se remettre d’une peine d’amour pour Ève. Bien sûr, je pourrais moi aussi me remettre en question. Je travaille tout le temps et quand je ne suis pas au travail, je partage le temps qu’il me reste entre mes amies, ma famille et ma passion pour la photo. Ma vie est comblée, mais je ressens un vide au fond de moi, je me sens seule. Je rêve secrètement du grand amour.
Je sais qu’il arrivera un jour, mais j’aimerais bien qu’il arrive maintenant. Il me semble que c’est le bon moment. Je ne sais pas où je le trouverai, car je ne sors jamais. Ce n’est que dans les rangées d’épicerie que je pourrais rencontrer le prince charmant, mais je ne l’ai pas encore croisé dans la section des fruits et légumes. Peut-être se tient-il plus près du frigidaire de la bière ou dans la rangée des croustilles ?
Je ne saurais même pas décrire ce que je recherche chez un homme. Quand je l’imagine, je le vois grand, aux épaules carrées, avec un regard qui me fera fondre. J’ai toujours pensé que c’est dans les yeux que tout se joue. C’est pourquoi il sera fort, afin de m’attraper quand son regard se posera sur moi et que mes genoux fléchiront. Je crois que je lis trop de romans, mais je me dis qu’ils sont les seuls à apporter un peu de romantisme dans ma vie, qui en est bien dépourvue.
Si je me trouvais dans un de mes livres, je tomberais certainement follement amoureuse d’un inconnu mystérieux pendant ces vacances. Un souvenir me revient en tête : à l’aéroport, alors que nous étions impatientes d’amorcer ce voyage, un beau grand brun est passé rapidement près de moi. Je l’ai à peine vu, mais son odeur, un mélange citronné et masculin, m’a hypnotisée. Il avait l’air important dans son complet bien ajusté sur son corps qui semblait avoir été sculpté par Michel-Ange lui-même. Il est passé telle une illusion, et j’étais à me demander si je n’étais pas en train d’halluciner quand une belle jeune fille aux cheveux dorés l’a rejoint en courant et lui a sauté au cou. Ma bulle m’avait éclaté en plein visage : ma vie n’a rien de romanesque.
J’arrive enfin à la plage, encore déserte. La mer semble se réveiller, les vagues sont d’une douceur qui vient à peine caresser le dépôt de coquillages qu’elle laisse derrière elle. Je m’empresse de déposer mon sac sur mes sandales de plage et je plonge les pieds dans l’eau. Les petites bulles me chatouillent. Le soleil brille déjà, mais lui aussi est encore en subtilité. Entre lui et la petite brise du matin, je ressens une grande dose d’amour de l’univers. Je m’en contenterais bien pour toute la semaine. C’est à ce moment que je vois à mes pieds un coquillage en forme de cœur. Il semble avoir été taillé parfaitement par dame Nature elle-même. Je m’empresse de le ramasser avant qu’il reparte avec les vagues.
Il me motive à commencer mes photos. Je m’éloigne un peu et décide de me coucher dans le sable afin de prendre les vagues qui arrivent et repartent. Dans mon angle, j’ai en premier plan tous les beaux coquillages, suivis du mouvement de l’eau qui change sur toutes mes prises. Au loin, c’est l’infini bleu. Je me sens seule au monde. Je voudrais arrêter le temps ; l’instant est parfait. Je tente de le capturer en image afin de le garder pour toujours.
Je vois au loin quelqu’un qui s’approche à la course. Premier touriste que je croise de la matinée. Je comprends que mon petit moment de bonheur tire à sa fin. Je continue de prendre des photos, mais je reste couchée sur le sable, cachée par toutes les chaises qui ne sont pas encore occupées. Dans mon appareil passent maintenant des pieds. Je lève un peu les yeux pour voir des mollets et des cuisses d’une perfection que je ne croyais pas possible dans la vraie vie. Mon regard monte encore et je reconnais l’homme au complet. Mon dieu grec est un vrai dieu ! Je ne l’avais pas imaginé, j’avais vu juste. Il ne ralentit pas sa course et disparaît rapidement. Je me demande si c’est le soleil qui commence à me taper dessus, mais j’ai chaud. Sont-ce toutes les apparitions de cet inconnu qui font grimper la chaleur de mon corps ?
Je regrette de ne pas avoir mis mon maillot en dessous de ma petite robe. Je voulais sortir rapidement de la chambre pour ne pas réveiller mes amies, mais j’aurais dû prendre une minute de plus pour fouiller dans ma valise, car la fraîcheur de la mer me ferait du bien. Je constate que je suis de nouveau seule ; mon Illusion est certainement déjà retournée à sa chambre rejoindre le mannequin qui l’accompagne. Comme j