Fesse-moi

Aline Tosca

Description

Une femme délaissée ravive sa libido avec des partenaires qui répondent à son fantasme ultime de fessée.

Il s'assied au bord du lit, me place, ventre sur les genoux, culotte de dentelle rose-beige à mi-cuisses, robe relevée sur les hanches. Avec ses mains puissantes de maçon, ça devrait le faire.
Je vais y aller crescendo, il dit, si ça fait mal et que tu veux arrêter, tu dis stop.
Il caresse. Lentement. Il frappe. D'abord le geste est tendre, il installe la complicité et la confiance. J'aurais pu demander une flagellation au martinet ou au paddle, quelque chose de plus régressif, mais ça ne me tentait pas. Et puis cette fessée, c'est ma première, j'en ai jamais reçue...

L’écriture d’Aline Tosca est d’une puissance évocatrice érotique qui la distingue parmi les meilleur(e)s auteur(e)s du genre. L’évocation d’une femme frustrée en quête d’assouvissement de ses désirs les plus secrets est réjouissante et libératrice.

Sujets

• Ebooks
• Littérature
• Littérature érotique

Informations

• Publié par: Ska Éditions
• Nombre de lectures: 186
• EAN13: 9791023407631
• Langue: Français

Extrait

Aline Tosca

Fesse-moi

nouvelle

Collection Culissime QQ

Q = romance rose QQ = libertinérotique QQQ = pornobscène

Comme une claque Principe de départ Il suffirait d'une idée pour que le corps s'embrase. Réalité, mais le mardi c'est permis Qu'est-ce qu'on s'emmerde ! Je ferais n'importe quoi pour qu'on mette un peu l'ennui entre parenthèses, le Tour de France et BFM en sus. Jusqu'à présent, ça me rendait indifférente. Là, je sens que ça va pas tarder à me mettre les nerfs. — T'as fait la vaisselle ? Le son de la voix du mari, enfin ! Je le regarde, tout gentil, tout blond, les beaux yeux bleus, un peu grand, un peu bâti. Je le regarde et lui il regarde la télévision. On regarde dans la même direction, de fait. Je crois que j'aimerais un amant, un type qui veuille me faire découvrir un truc. Je feuillette une revue d'art. Y a un tableau avec une femme cul nu, culotte aux cuisses, le ventre basculé sur les genoux d'un monsieur qui en impose, un petit trapu à moustaches, sa grosse main est levée et le tableau dit que sa grosse main va s'abattre sans ménagement sur les fesses débordantes de cellulite de la petite dame. Ça doit servir à ça, les œuvres d'art qu'on croirait chiantes, à donner des petits frissons qui parcourent l'échine. Ça sert à rendre animal. Je tente une approche. Je lui demande : On ferait pas autre chose ? (Je pense genre baiser un coup tu vois, une petite levrette de circonstance.) Il dit que non, il prend pas le temps...